À mon réveil, Kook est déjà parti. Il m’a laissé un de ses petits mots sur son oreiller. Il est très tôt et je me prépare en vitesse. Je m’habille sobrement, choisis un foulard, un manteau long et un sac que je n’utilise jamais. On me reconnaît mais au moins je ne suis pas flashy. Je prends ma voiture, pestant contre les bouchons, et suis ma route jusqu’à mon lieu de travail. J’espère que Jin est là, si je dois l’attendre je ne suis pas certain de pouvoir m’éclipser aussi discrètement que je le voudrais. Mais à l’approche du building, un spectacle dont je me serais bien passé s’offre à moi.
Une foule de journaliste a envahi le trottoir, tous munis d’appareils photos et d’enregistreurs. Je passe devant eux, ralenti par l’étonnement. La circulation s’est fluidifiée et ma lenteur me vaut quelques coups de klaxons. Un des paparazzis, alerté par le bruit, se tourne brusquement vers moi. Il ouvre des yeux ronds en me voyant. Merde ! Putain, il sait qui je suis ! Il point un doigt vers moi, ameutant les autres qui se pressent bientôt sur le bord de ma voiture, me mitraillant de flashs. Je m’éloigne comme je peux mais quelques-uns sont trop rapides. Plusieurs voitures me suivent. Paniqué, je fonce au hasard des rues et roule comme un fou. Je ne prends même pas la peine de vérifier que les feux sont verts. Je fixe mon rétroviseur, inquiet de me savoir suivi. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de situation. Mon cœur s’emballe, ma respiration aussi. Je suis effrayé, réellement. Une des voiture se hisse à ma hauteur, je tourne violemment à droite pour l’éviter et m’engage dans une rue inconnue. Je le guette, conduisant sans voir la route, concentré sur ce qu’il se passe derrière moi. Quand je détourne enfin les yeux, je les ai semés. Mais trop tard. J’ai à peine le temps de réaliser ce qu’il m’arrive, ma voiture est brutalement stoppée par un mur et je m’enfonce dans l’ombre.Je me réveille de ce que je crois être un long sommeil après une énorme cuite. Je suis dans le brouillard et ma tête me fait un mal de chien. La lumière m’agresse. Je lève la main pour me protéger les yeux mais mon poignet me lance, c’est une douleur lancinante, comme si une lame hérissée d’épines me transperçait. Je plisse les yeux et l’examine, il est fermement enroulé dans un bandage serré. Je ne comprends rien. Je commence à observer ce qu’il y a autours de moi. La pièce est d’un blanc immaculé, des appareils que je ne connais pas s’illuminent de multiples couleurs criardes, une poche de liquide translucide est reliée à mon bras, des fils partent de mon corps en divers endroits et une pince est attachée à l’un de mes doigts, reliée à une sorte de moniteur. Je commence à paniquer et m’agite dans mon lit. Une main se pose sur ma cuisse, je ne suis pas seule dans la chambre.
Hoby me regarde, calmement, avec une pointe d’inquiétude dans les yeux. Il s’approche doucement de moi et me prend la main. Je tourne la tête, Tae est au pied du lit et j’aperçois une autre silhouette. Jungkook dort dans un fauteuil. Je les regarde, tour à tour. Je commence à comprendre que je suis dans un hôpital, mais j’ai encore du mal à me rappeler pourquoi, j’ai seulement le vague souvenir d’un mur un peu trop proche. Je me concentre aussi bien que je peux sur Hoby et me calme.- C’est bien mon Chim, calme-toi. Tu as eu un accident de voiture, tu as foncé dans un mur. Tu es à l’hôpital et tu viens juste de te réveiller. Tu n’as rien de grave ne t’en fait pas. Comment tu te sens ?
- Un accident ?
Quelques souvenirs me
Reviennent. Je me revois au volant, regardant une autre voiture, des journalistes dans mon rétroviseur, j’aperçois le mur trop tard et puis… plus rien. Le noir complet.- J’étais poursuivie, je crois.
- Oui. C’est un journaliste qui a appelé l’ambulance qui t’a amené ici.
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Golden Corp (JIKOOK)
FanfictionJimin,un jeune roughman coréen fraîchement installé à New York avec son pere pour le travail. Les jours passent et cet homme charismatique l'intrigue Venez découvrir ce qui attend deux êtres que tout oppose.