FIFTY NINE [TERMINÉE]

𝖢𝖧𝖠𝖯𝖨𝖳𝖱𝖤 𝖣𝖨𝖷

𝘗𝘙𝘌𝘊𝘌𝘋𝘌𝘔𝘔𝘌𝘕𝘛...

Avant ce soir, les soldats de la Base sauront qu'elles sont toutes avec moi. Pas sous ma responsabilité, mais plutôt sous ma surveillance.

Pas de regards déplacés ou d'autres conneries de ce genre.

Pas de comportements limites juste parce que ce sont des hommes et qu'elles sont des femmes.

Dès le début, j'ai mis ça au clair avec Bunny. Je le referais avec tous les autres dès aujourd'hui.

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𝖠𝖳𝖬𝖮𝖲𝖯𝖧𝖤𝖱𝖤

𝗁𝖾𝖺𝗋𝗍𝖻𝖾𝖺𝗍 - 𝖨𝗌𝖺𝖻𝖾𝗅 𝖫𝖺𝗋𝗈𝗌𝖺

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𝗤𝗨𝗘𝗘𝗡

MISSION 2

N° 011.55

Avant de partir pour notre deuxième mission commune, les trois lieutenants se sont réunis dans le parking et préparent les armes qu'ils amènent.

Je trouve ça idiot, mais malheureusement, mon avis leur passe par-dessus la tête. J'ai beau répéter que dans ce genre de situation, il faut y aller doucement, se faire discret, j'ai affaire à des gros bourrins qui cassent tout, appuient sur la gâchette au moindre obstacle et ne réfléchissent pas avec ce qu'ils devraient avoir sous le crâne.

Je les rejoins, écoutant ce qu'ils disent en critiquant chacun de leur mot dans ma tête. Je manque de lever plusieurs fois les yeux au ciel, aussi.

Non, vraiment, je les trouve ridicules.

— Tiens.

Quand Bunny me voit, il me passe un pistolet que je regarde de travers sans le récupérer.

— Pourquoi tu me donnes ça ?

— Pour chanter, rigole-t-il.

J'aime bien son humour, mais là, j'appréhende bien trop notre mission pour ne serait-ce qu'esquisser un rictus.

— Je n'en ai pas besoin. Et en plus, j'en ai déjà un.

— Oui, mais il t'en faut plusieurs au cas où.

— Au cas où quoi ? On a affaire à un ex-prisonnier, d'accord, mais il est tout seul chez lui et il ne sait pas que l'on va venir. On va le prendre par surprise. Et en plus, on est en supériorité numérique.

— Alors déjà, il n'est pas seul, il vit avec sa grand-mère.

J'arque un sourcil. Ça, personne ne me l'a dit. Pourquoi je ne l'apprends que maintenant ?