"Vous portez un masque depuis tellement de temps que vous avez oublié qui vous étiez derrière."
Death fait partie d'une organisation criminelle.
Queen est une tueuse à gages.
Death est entièrement dévoué à son travail.
Queen rêve de liberté.
Deat...
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𝘗𝘙𝘌𝘊𝘌𝘋𝘌𝘔𝘔𝘌𝘕𝘛...
Queen et moi continuons de nous parler le reste de la soirée. Elle me raconte des souvenirs de son enfance ou de son quotidien avant de venir ici, et naturellement, ça m'amène à en partager aussi.
Je crois que je ne me suis jamais senti aussi proche de quelqu'un, au point de livrer à mon tour une petite partie de ma vie.
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𝖠𝖳𝖬𝖮𝖲𝖯𝖧𝖤𝖱𝖤
i can't do this - k3nt4
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𝗤𝗨𝗘𝗘𝗡
Je suis parti tard de l'appartement de Death, hier soir. Peut-être était-il trois heures du matin, je n'ai pas regardé l'heure. Toujours est-il que la soirée est passée à une vitesse hallucinante.
Le soir, lorsque la fatigue me gagne, je fais des choses que je n'aurais pas faites en temps normal. Ma langue se délie, je parle trop, surtout lorsque l'on m'écoute attentivement. Surtout lorsque Death a ses yeux braqués vers moi, comme si j'étais importante, comme s'il buvait mes paroles, comme s'il en redemandait plus à chaque fin de phrase.
J'ai parlé de ma tante.
J'ai parlé de mon enfance. Un peu.
Mais j'ai surtout parlé de l'Organisation, des filles qui ne m'apprécient pas beaucoup ces temps-ci, et de mon arrivée à la Base.
Je n'ai pas parlé de ce que je pensais faire après. Lorsque les sept missions seront achevées et que mon contrat ici sera rempli. Death ne m'a pas posé de questions. Peut-être ne veut-il pas connaître ma réponse.
Mais ce qui change de d'habitude, c'est que ce matin, en me réveillant, je n'ai pas regretté de lui avoir dit tout ça.
Pas encore.
La journée va être calme et comme je ne savais pas quoi faire, après avoir pris le petit-déjeuner seule à la cafétéria, j'ai décidé d'aller dans le gymnase. J'avais la boule au ventre, oscillant entre l'envie de le croiser, et l'envie de m'enterrer pour ne pas avoir à me confronter à son humeur du jour.
Parce que je commence à le cerner.
Du moins, je commence à comprendre que je ne peux pas le cerner.
Il pourrait tout aussi bien se comporter calmement avec moi ce matin comme m'ignorer froidement, puisque c'est ce qu'il a déjà fait.
Alors que j'enchaîne une dizaine de pompes après m'être échauffée le haut du corps, dans un coin tranquille du gymnase, je prie pour que Death ne brise pas tous mes espoirs et ne sois pas de nouveau désagréable.