HIS BLACK DOLL'

57.

09h41; Aéroport de New-York JFK; État Unis.

'Kara

~

- Veuillez attaché vos ceintures, nous décollerons dans approximativement une minute Retentit la voix du pilote.

Aujourd'hui, c'est le jour fatidique.

Le voyage en Grèce, plus précisément à Athènes.

Bien que ce ne soit pas ma première fois dans ce pays, les circonstances sont beaucoup plus différentes que l'autre fois avec Éros.

Cette fois-ci, je suis extrêmement stressée.

Et ce n'est sûrement pas parce que je prend l'avion. Je n'est pas le mal de l'air, et de plus, on vient de passer l'étape des turbulences. On a décollé.

- Tu tremble là ? Prononce Théïs assis sur le siège voisin Tu ferait mieux de te calmer Kara.

- Je suis calme Répondis-je en essayant de dissimuler mon stresse.

- Non, tu ne l'es pas Rétorque t'il Je te connaît Kara...dans les moindres détails.

Je souffla à ses mots en baissant les yeux sur mes cuisses enfermées dans mon jean boyfriend.

- Je fait de mon mieux Théïs...

- Oui je sais princesse, je sais.

Une sensation glaciale me fit lever la tête. Ce n'était que la main de Théïs qui était posé sur ma mâchoire.

Il tira légèrement mon menton vers le haut, et je tomba immédiatement sur ses yeux clairs.

- Je suis là Kara Prononce t'il d'une voix ferme et douce à la fois.

Mon coeur rata un battement à ses mots.

L'entendre dire ça a eu l'effet d'une bombe dans mon être. Comme si je pris conscience à cet instant que sa présence était devenue vitale pour moi. Indispensable.

Le faite de savoir que je ne suis plus toute seule, m'a fait comprendre que j'étais en sécurité, avec lui.

La solitude m'a délaissé depuis que Théïs est rentré dans ma vie et depuis que j'ai pleinement accepté mes sentiments envers lui.

Instinctivement, je me rapprocha de lui en ayant dans mon champ de vision ses lèvres charnues.

Nos nez se touchaient et nos respiration se faisaient plus qu'un a cet instant précis.

Mais aucun de nous voulait fait le premier pas.

- Embrasse moi, ou sinon si c'est moi qui le ferait et je m'arrêterai seulement quand on aura atterrit Souffla t'il, les yeux encrés dans les miens.

Un frisson me brisa l'échine au son de sa voix étouffée et sa délicieuse menace.

Sans plus attendre, je détruisit l'espace qui nous séparait et posa mes lèvres sur les siennes. Il prit aussitôt les reines et passa la barrière de mes lèvres en pénétrant sa langue dans ma bouche.

Avec un geste habile, il décroche la ceinture de sécurité et m'attira vers lui - sur ses genoux. Et notre baisé devient de plus en plus passionné.