HIS BLACK DOLL'

11.

09h:05; Manhattan; État unis

'Kara

~

Croisant les bras sur ma poitrine, j'étais assise en face du plus bel homme que j'ai jamais vu mais aussi le plus dangereux.

Comme quoi on ne peut pas tous avoir dans la vie.

J'aurais préféré qu'il sois juste beau et rien d'autre.

- Mange ordonne Théïs en plantant ses yeux dans les miens comme il sait si bien le faire.

Après avoir pleuré dans ses bras comme une gamine en manque d'affection, il m'as proposé, ou plutôt forcé à rester pour manger.

Nous voilà maintenant assis à table dans cette grande cuisine ouverte entrain de nous défier du regard.

- Non, je ne veux pas de ta bouffe ! Je veux rentrer chez moi, et maintenant ! Criai-je commençant à perdre patience.

Son poing rencontre la table violemment me faisant sursauté.

- Pourquoi est ce que tu es aussi compliqué ? Je me suis montré vraiment patient avec toi mais si tu continue de te comporter comme une petite chienne, je me ferais un plaisir de te dresser. Grogne t'il son visage froissé par la colère.

Mais pour qui se prend t'il ? me dresser hein ? et bien on verra ça.

Je me lève de la chaise et me dirige vers le balcon à côté du salon

- Eh ! Revient ici ! L'entendît-je dire derrière moi.

Mais malheureusement pour lui, mes pieds ont déjà atteint la rembarque du balcon. je passe mon autre jambe de l'autre côté quand soudainement, je me sens tirer en arrière.

- Mais t'es folle ? Ne refais plus jamais ça ! Fit-il en fermant la porte du balcon avant m'entraînant à l'intérieur

- Lâche moi toute suite ! espèce de psychopathe, ne me touche pas ! Hurlai-je hors de moi.

- Putain mais ferme là ! Cri-t'il en me jetant sur le canapé du salon.

Il passe une main dans ses cheveux noires, soupirant bruyamment avant de se mettre à califourchon sur moi.

- Q-qu'est ce que tu fou ? lève toi ou sinon j-

- Ou sinon quoi ? Me coupe t'il. Qu'est-ce que tu fera petite conne ?

- Je vais appeler la police et te dénoncer !

Un rire grave s'échappa de ses lèvres. Il s'arrête quelques seconde plus tard et pose une main sur mon cou, rapprochant mon visage contre le sien.

- Ta vraiment cru que la police pouvait faire quelque chose contre moi ? Je te l'es déjà dit, ses imbéciles ne peuvent rien, personne d'ailleurs, met toi ça dans ton petit crâne. C'est moi qui fixe les règles ok ?

J'hoche doucement la tête, mon courage m'a très vite quitté. Il m'a remis en place avec juste quelques mots. Il est tellement intimidant des fois que ça en devient effrayant.