HIS BLACK DOLL'

44.

02h29; Manhattan; État Unis.

'Théïs

~

⚠️ TW: Viol.

Je la revois encore.

Avec ce sourire éclatant qu'elle affichait tous les jours sur ses lèvres écarlates.

Qu'est-ce qu'elle était belle...

Belle et forte.

Oui...c'était la définition exacte de cette femme.

Ma mère.

Athéna Héïsko.

Elle avait seize ans quand elle a été marier de force à mon père. Cet homme écœurant et assoiffé de pouvoir. Les vingt ans qui les séparaient n'avait pas empêcher mon père de la mettre enceinte. En plus d'être un monstre sans âme, cet homme était aussi un pedophile et un violeur.

Car oui, je suis née d'un viol.

Cette ignoble pensée me mettait dans tous mes états. J'avais cette envie absurde de ressuscité mon père, pour que je puisse le buté une seconde fois de plus.

Je ne suis pas rassasiée...non.

J'ai cette faim insatiable qui me ronge depuis toute ses années. Et ce désagréable sentiment inachevé me comprime fortement la poitrine.

Ce jour là, j'aurais dû la sauver, j'aurais pu la sauver. Si j'étais arrivé plus vite...si j'avais eu les couilles de m'imposer.

Si...

Bordel...elle aurait encore été à mes côté.

Si je l'avais aider, ma mère serait encore en vie.

Mais qu'est-ce qu'un gosse de dix-ans peux faire face à une scène de viol ?

Comment est-ce qu'un enfant d'a peine dix piges peux arrêter son père qui abuse quotidiennement de sa mère ?

Comment est-ce que j'aurais pu éviter ça ?

Ce jour là...

Je me rappelle comme si c'était hier...

~~

- Maman ? Ça vas ? Lui avait-je demander, inquiet.

Ses yeux bleu joyeux d'autrefois était devenu terne et presque sans vie. Elle évitait de rencontré constamment mon regard.

Parce qu'elle savait.

Elle savait pertinemment que j'étais témoin de ses viols et ça la tuais intérieurement.

Elle était détruite.

- Viens ici mon ange Avait-elle prononcé après un long moment.

Hésitant, je m'étais avancé prêt d'elle en me tortillant les doigts, nerveux.

- Tu est mon trésor Théïs, tu es la raison pour laquelle je suis encore en vie Avait-elle dit les larmes au yeux.

- Maman...s'il te plaît ne pleure pas, ne pars pas J'avais prononcé, la gorge nouée, mais c'était trop tard.

Je la voyais, dans ces yeux, cette lueur triste qui s'en émanait. Elle était fatiguée, elle voulait en finir, elle en pouvait plus. Elle voulait partir et s'éloigner de tous.