Chapitre 14 : Madee

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J'ai passé une journée relativement calme pour une journée de cours, malgré ma petite confrontation avec Roan en début de matinée. J'ai demandé à Sean d'être mon parrain parce que je sais que Voldemort ne peut pas le voir.

C'était enfantin, mais j'avais besoin qu'il paye ce qu'il m'avait fait, qu'il comprenne que ses actions ont des conséquences.

J'ai décidé pendant mon cours de management que Zohra et moi sortons ce soir nous déhancher sur le dancefloor. Il faut qu'on s'amuse et surtout que je relâche la pression.

Quand j'arrive dans la chambre, Zohra n'est toujours pas rentrée de ses cours. Je vais donc prendre une douche en l'attendant. Au moment où je sors, j'entends la porte s'ouvrir sauf que ce n'est pas une voix féminine qui me parvient, mais bien une voix masculine. Je commence à paniquer, parce que je ne suis pas sûre de reconnaître cette voix.

Je m'habille en vitesse afin de voir qui est dans ma chambre. Je suis surprise de tomber sur Zion, allongé dans mon lit comme si c'était normal. Il est très concentré sur son téléphone. Je me racle la gorge pour lui faire comprendre que j'ai fini.

Il se retourne vers moi avec un sourire éclatant, ce qui réchauffe mon coeur. Il tape sur le lit pour que je vienne m'asseoir à côté de lui pour qu'on puisse discuter. Une fois cela fait, je me sens toute petite à côté de lui, mais je me sens bien. Je lève les yeux vers lui avec un petit sourire innocent sur les lèvres.

— Petite tête, qu'est-ce que je vais faire de toi ?

— Comment ça ? De quoi tu parles ?

— Ne fait pas l'innocente avec moi, Madee Baz.

  Je laisse échapper un petit rire : je sais très bien de quoi il veut parler, mais j'aime le faire marcher.

— Comment as-tu su ?

— Priam ne sait pas garder sa langue, tu sais ?

— Oui je vois.

— Pourquoi as-tu fait ça, petite tête ?

— J'en avais besoin, je devais me venger pour l'abandon dans la forêt et surtout pour tout le mal qu'il m'a fait ces dernières années.

— OK, mais cela n'explique pas le coup avec Sean. Sérieusement Sean, tu sais qu'ils se détestent.

— Oui justement. Ça fait plus mal comme ça. Je voulais qu'il soit mal comme j'ai eu mal. Je sais que c'est enfantin et puérile, mais j'en avais besoin tu comprends ?

— Oui je comprends, mais ça peut pas durer indéfiniment cette situation entre vous et tu le sais.

— Oui je sais, je vais voir pour qu'on arrange les choses, mais la dernière fois c'est hyper mal passé. J'ai peur maintenant qu'on ait franchit un cap sans retour en arrière possible.

— Il faut que vous parliez calmement sans pression quand vous serez prêts mais dans pas trop longtemps quand même, car ça nous pèse Priam et moi.

Je hoche la tête, incapable de parler, car je sais qu'il a raison, mais notre relation avec Roan a toujours été comme ça : suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. Je pense qu'il est temps que ça change, tout le monde en pâtit, que ce soit nous personnellement ou nos amis.

Je change complètement de sujet mais je lui parle de mon plan de ce soir.

— Ce soir avec Zohra on va à l'Underground. Est-ce que vous voulez venir avec nous ?

— Hum, je comprends mieux pourquoi tu étais à la douche à cette heure-là.

Je lui fais mon plus beau sourire.

Game school : Ice gameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant