« Les plus collantes sont celles qui tombent amoureuse dès la première nuit ».Stan
Je me souviendrais toujours de ce jour pluvieux. Ce samedi soir, qui sentait le chocolat chaud et la terre mouillée.
Mais cela dépend du point de vue, car il y'avait aussi une odeur de sang et de brûlé.
Je me souviens ce jour-là, ils s'étaient encore disputés.
A cause de moi.
Je n'avais pas besoin de demander pour le savoir. Je n'avais qu'à me plonger à travers son regard.
Lorsque l'amour n'est pas au menu, la haine devient alors le plat de résistance.
La colère qu'elle avait au fond d'elle était tel un venin de cobra, M'empoisonnant à petit feu, sous les flash des projecteurs.
Et lui, il n'était que l'un des dommages collatéraux.
Je me souviendrai toujours de cette promesse pactée par les averses.
La notre.
Mais je n'ai pas su la respecter.
Je me laisse glisser au côté de mon nouvel ami addict à la nicotine et aux implants mammaire, les jambes suspendues dans le vide et les yeux rivés vers le vieux bâtiment désaffectés quelques mètres plus loin.
Depuis que je l'ai rencontré, il n'y a pas eu ne serait-ce qu'un jour où il a été sobre.
Dans ce petit corps tout maigrichon, je me demande comment il fait pour tenir une journée avec 65% de substance illicite et 35% de sang.
Christian n'a pas la science infuse mais il sait quand il faut la fermer, enfin quand il le souhaite. Ce qui rend sa compagnie presque plaisant si on ne prend pas en compte sa réserve de shit.
Il a été le seul, à ce que je sache, à ne pas m'assimiler à la princesse de l'opéra. La reine des cygnes.
Bien que je le suspecte de ressentir une petite attirance envers sa personne.
— Il y'a une soirée ce soir, tu viens ?
— Ce sera sans moi. Je réplique.
Je trouve cela étonnant qu'il soit toujours ici.
Le niveau ne serait donc pas aussi élevé qu'ils le vendent à qui veut bien l'entendre.
Il n'a pas la carrure d'un danseur d'étoile.
Bien qu'il soit assez musclé, rien n'indique son orientation si je puis dire. Sans parler de ses activités extra-scolaires favorites, pas aussi secret qu'il le pense.
— Rien d'étonnant.
J'ignore son sarcasme et lui pose cette question qui me taraude :
— Cela dure depuis longtemps ?
Suivant mon regard, il me fait signe de la tête que oui.
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NOS MAUX EN AMONT
Romantizm« 𝘛𝘶 𝘯𝘦 𝘴𝘦𝘳𝘢𝘴 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘭'𝘦𝘹𝘤𝘦𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯 » Vivre une vie de passion ou une existence plate remplie de regrets ? Mettre fin à toutes ces souffrances ou mettre un terme à cette mascarade ? Marqués par la cruauté de leur réalité, deux...