𝑳𝑶𝑽𝑬𝑳𝑰𝑮𝑯𝑻

𝑬𝑽𝑰𝑬

Lundi 06h30 du matin.

Le week-ends et déjà passé, le lundi jusqu'à samedi Lucy peut rendre mon corps de plusieurs couleur, mais le dimanche mon père ne travaille pas et reste à la maison, ce qui fait qu'elle ne fait rien par peur que mon père entende et découvre.
C'est comme mon jour de repos, après toute cette souffrance la semaine.

Je suis allé me doucher puis je me suis préparé en écoutant chaque bruit de la maison, quand tu as une famille comme ça tu as cet instinct d'être attentif au bruit, comme les pas qui viennent vers ta chambre ou chaque porte qui s'ouvre et se referme ou bien ce qu'ils disent. Car si tu loupe un bruit tu peux t'attendre à des scènes absurdes.

J'entends une porte s'ouvrir puis se fermer. Sûrement mon père, à chaque fois je me réveille plus tôt que lui car j'essaye sois de partir en même temps que lui ou avant lui pour être sûre que j'aurais aucune marque avant d'aller au lycée, c'est fou de se dire que tu dois tout prévoir chaque action et chaque parole pour ne pas perdre et entraîner des conséquences.

Je me regarde dans le miroir, mes longs cheveux roux sont mouillés. Je les coiffe tout en continuant de m'examiner et je vois que j'ai légèrement des cernes à cause de la fatigue et de l'heure où je m'endors qui est toujours tardive.
Puis je regarde mon uniforme bleu foncé constitué d'une jupe et d'une chemise blanche. Je regarde les parties de mon corps qui ne sont pas recouvert de tissue.

Lucy est très intelligente, car chaque parti qu'on ne voit pas c'est là qu'elle me laisse des hématomes d'où elle est passée et, si une partie non couverte par mon uniforme se fait rougir ou bleuté alors je dois la couvrir en la maquillant.
En plus de toute ce calvaire que j'endure, je rajoute une couche en m'ouvrant des parties de mon corps faisant cette zone saignée à cause des traits profond que je m'inflige. Je ne dis pas que c'est une solution et une chose à faire mais quand tu n'arrives plus et que tu le fais, tu as cette impression que tout va mieux mais juste après en ayant ton regard flou dû aux larmes, posé sur le liquide rouge qui coule te fais comprendre que tu as commis une erreur.

C'est un cercle vicieux.

Je soupire et pose ma brosse ayant fini de brosser ma chevelure puis j'ai pris mon sac et je sortis de ma chambre la refermant de nouveau à clé. En descendant les escaliers j'aperçois qu'elle n'est pas encore debout, quel soulagement.
Je suis allez dans la cuisine pour me servir un verre d'eau et j'ai pris des gâteaux que je mange vite pour ne pas faire que cette bonne nouvelle disparaît en un coup. Mon père est assis au canapé avec son alcool à la main regardant la télévision ne me remarquant pas comme d'habitude.
Il boit déjà à cette heure-là ? Il va allez au travaille bourrer à force, je me demande si sa na pas déjà était fait. De toute façon je n'ai pas à m'occuper de lui, il fait la même chose avec moi
Mon verre d'eau fini, je suis allez vite mettre mes chaussures regardant l'heure. Il était encore tôt mais au moins je suis sauvée de cette sorcière.
Laissant un bref a ce soir à mon père je suis sorti dehors. On était en octobre, la rentrée est déjà passé depuis 1 mois et demi. Ma classe n'est pas trop problématique même s'il y'a toujours des personnes qui le sont.

De toute façon, dans ce lycée, tout le monde à des rumeurs sur lui, donc je ne suis pas épargnée. Mais, je m'en fou, de toute façon il me reste 1 an avant d'avoir fini et de ne plus jamais les revoir. Donc rumeurs ou pas ça ne changera rien.

Je sors mon téléphone et mes écouteurs filières les branchant puis les mettant à mes oreilles. Je mis ma playlist en fond en continuant à marcher vers la plage. Pourquoi est-ce que je vais à la plage ? Car, j'aime beaucoup ce paysage, voyant l'eau bleu clair avancer et reculer. Puis le bruit aussi mais, avec mes écouteurs je n'entendrais pas énormément.
Mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher y'allez, après un moment de trajet j'y arrive enfin et je me mis sur le rebord d'un muret n'allant pas sur le sable pour ne pas en avoir sur mon uniforme.