True Love [WLW]

Chap 8

Je suis assise dans mon salon, j'essaie de travailler art, la prof m'a donnée des exercices à faire le weekend. Ça va faire trois semaines que tous les lundis et vendredis je vais une heure plus tôt à l'école. La prof est rassurante quand je lui explique ce que je ne comprends pas dans son cours. Quelqu'un toque à ma porte, je me lève et vais ouvrir. Ma mère tient mon petit frère dans les bras. Il semble endormi. Il a un énorme hématome sur le bras, ainsi qu'un cocard.
Ma mère est en pleure, je ne comprend pas trop la situation donc je fais entrée ma mère.
Nous nous installons dans la table de la cuisine et je vais mettre Elias dans ma chambre pour qu'il se repose.

-ton frère à juste montré son dessin à ton père Nessa !
Me dit ma mère entre deux sanglots.

-ou son les autres ?

-t'es sœurs sont allées chez l'amie de Kailya et Ayden dort chez tata.

- Et toi ? Tu vas aller où ?

-je vais rentrer.

J'ai tenté pendant au moins trente minute qu'elle reste chez moi mais elle a peur que mon père nous retrouve alors elle est partie, contre mon gré. Je vais dans ma chambre pour voir l'état d'Elias, je m'avance vers lui. Son petit corps est si froid, je comprend vite que si je ne préviens pas l'hôpital ça pourrait être fatal. Angoissée, je ne réfléchis pas et contact les urgence. C'est à peine cinq minutes plus tard que j'entends les sirène de l'ambulance. Je suis devant mon immeuble, prête à monter dans l'ambulance quand j'aperçois plusieurs de mes voisins devant l'immeuble et à la fenêtre. Je vois une femme sortir de sa voiture après s'être garé dans le parking de l'immeuble. C'est madame Walder. Elle s'arrête soudainement de marcher et analyse, comme si elle voulait être sûr de me reconnaître.
Une fois arrivés à l'hôpital, mon frère est toute suite prit en charge, ma mère arrive paniquée, j'ai eu le temps de la prévenir dans l'ambulance. Je vois mes sœurs arrivées. Je suis sous le choque, dans l'ambulance l'ambulancier a dit qu'il serait prit en charge très rapidement, il m'a aussi dis que si je les avais prévenu ne serait-ce qu'une minute plus tard. Il serait déjà mort. En attendant l'ambulance j'ai dû faire les premier soin de secours. J'ai sûrement du lui casser une côtes mais si ça peut l'aider à survivre je m'en fou !

Voilà maintenant trois heures que je suis assise à l'hôpital. Je pleure, j'ai du mal à penser à autre chose qu'à tous les souvenirs que j'ai avec mon petit frère. Un homme arrive vers nous.

-Bonjour je suis le médecin en charge du petit garçons...

-Elias Anders
Ajoute-t'il après avoir vérifié le nom sur son dossier.

- Alors ??
Demande ma mère affolée.

Mes sœurs et moi nous regardons en attendant la réponse du médecin.

- Eh bien, il a fait un choc cérébrale...

- Qu'est ce que c'est ?
Demande une de mes sœurs.

- il a du recevoir un gros coup sur la tête qui a fait bouger son cerveau dans son crâne, ça a engendré une liaisons cérébrale, une commotion pour être exacte. On a réussis à rattraper le problème ne vous en fait pas. Le service de santé national a demandé un interrogatoire.

- Quoi ?
Demande ma mère surprise.

- ils pensent que votre fils est battu. D'où tous ces coups bleus, cicatrice, cocard et j'en passe ! Ils veulent vous voir vous et... Nessa anders.

Ma mère part avec le médecin. J'ai bien l'intention de dire la vérité.
Une heure plus tard ma mère revient et elle m'explique ce qu'elle a dit. Elle ne veut pas que je dise la vérité. Elle pense que si il y a un procès mon père pourrait la tuer. Je décide de faire genre de rien à l'interrogatoire.

Ma mère a dut rentrer chez moi à contre cœur. Je me suis portée volontaire pour rester auprès de mon frère. Il dort dans son lit d'hôpital. Je n'ai même pas mon téléphone sur moi. Je n'ai pas eu le temps de le prendre avec moi en partant.

Le lendemain je peux rentrer chez moi. Ma sœur, Kailya va rester cette nuit. Je rentre chez moi et récupère mon téléphone. Je vois des messages pas très important mais en descendant les notifications je vois un mail d'une prof. J'ouvre le mail, Madame Walder.

-« Bonjour Nessa, je suis désolée de te déranger mais hier je t'ai vu-Enfin je pense- Entrer dans une ambulance, je sais que ça ne me concerne pas mais je me m'inquiète un peu.  Tout vas bien ? Tu peux me parler si tu le souhaite. Tu peux ne pas répondre à mon mail, à vrai dire je m'en veux déjà de l'avoir envoyé je trouve ça indiscret mais je m'inquiète sincèrement, je ne sais pas pourquoi. »

- bonjour madame, oui c'était moi, je n'ai pas trop envie d'en parler excusez moi.. merci pour votre mail, j'avoue que ça fait du bien de recevoir des messages comme ça. Bonne soirée. Peut être à demain je ne suis pas sure de venir.

Je sais que si ça avait été une autre prof je n'aurais pas répondu comme ça, je me serais plutôt énervée que la prof s'en mêle.

Le lendemain je décide d'aller à l'école, les cours sont bien trop dure pour les rater. Ne serait-ce qu'un seul ! Je clape la porte d'entrée de mon appartement, prête à partir. Je réalise que j'ai oubliée mes clés et que je n'ai pas le temps de les chercher si je ne veux pas être ne retard. Je prend donc le chemin du bus . Le bus ça ne m'a jamais dérangé mais j'avoue que j'aime plutôt bien être dans ma voiture qui a les siège chauffants.. je met de la musique dans mes écouteurs et monte dans le bus. Je ne peux pas empêcher mes larmes de coulées quand je me souviens de ce que vivent mes frères et sœurs. Une femme âgée plus qu'adorable me demande si je vais bien je répond que oui, elle a un air familier. Je m'arrête à l'arrêt de l'université et la femme aussi. J'enlève mes écouteurs par respect envers la femme. Je commence à prendre peur quand je la voit entrer dans l'université même si je sais que l'université est accessible a tous âges. Surtout que ce n'est pas obligatoire. Je prend encore plus peur en voyant qu'elle entre dans le même bâtiments que moi.

-dis donc on va au même endroit ?
Me demande la femme souriante.

Je fais mine de sourire et continue à marcher. Une fois arrivée devant la classe la prof m'ouvre la porte.

- Oh Nessa ! J'ai eu peur que tu ne viennes pas.
Elle s'arrête un moment en regardant la femme à côté de moi qui s'est arrêtée au même endroit.

- Maman ?!
Sort-elle