𝐋𝐎𝐕𝐄

07. Famille ou presque.

ELYNA.

00h05 dans la ville de Moscou en Russie.

Si on m'avait dit un jour que je m'adresserai au grand Andrew Love, je n'y aurais jamais cru. J'aurais même ris au nez de la personne ayant osé faire ce blasphème.

En revanche, notre conversation n'était en rien amicale. Elle était provoquée par la rage qui nous animait. Il voulait se venger, je voulais faire de même.

Les Love ne devaient pas régner sur ce monde. C'était irrationnel de leur faire confiance. De les laisser diriger des continents entier. Et pour ce qui était le cas d'Andrew Love, le laisser régner sur le second monde.

- Bien sûr que nous sommes amis, madame Volkov. Et en tant qu'amis, j'aimerais vous rendre l'appareil. En revanche, je ne crains que cela soit bien plus effrayant de ce que vous vous attendiez, vous et votre père. Je suis le Parrain de la plus puissante mafia du monde et vous osez croire que des petits gamins de votre genre venant à peine de rentrer dans la cour des grands réussiront à me faire flancher. Pour autant, je dois bien avouer que vous m'avez pris par surprise, mais en êtes-vous sûre ? N'est-ce pas moi qui ai les devants ?

Un petit rire traversa la barrière de mes lèvres sans que je ne puisse l'arrêter. Il était malin, il était très très très malin. J'étais impressionnée, j'avais failli tomber dans le piège. Il bluffait, cela n'aurait absolument pas marché si cela n'avait pas été le patron du plus grand réseau du second monde. S'il n'avait pas été le roi du second monde, Andrew Love.

Il essayait de perdre du temps pour pouvoir géolocaliser ma position et donc savoir où je me situais. Andrew Love avait des hommes partout, personne ne pouvait échapper à son contrôle, même moi qui étais pourtant dans mon pays natal. S'il arrivait à connaître ma position, il enverrai des hommes et je me ferai tuer sur le champs. C'était aussi la raison de pourquoi il ne s'était pas encore énervé, alors que je lui avais manqué de respect. Il était intelligent.

- Je suis impatiente à l'idée de recevoir ce fameux cadeau. Je suis sûre qu'il sera au niveau de toutes mes attentes. Après tout, vous êtes le roi de ce monde.

- Vous avez bien raison d'être impatiente. Vous ne serez pas déçue. Et vous aurez-

Je raccrochai le coupant par la même occasion.

Il prenait son temps, ce n'était pas une bonne chose pour lui ou du moins pour ses hommes de mains. Je n'avais pas menti, dans quelques minutes, l'entrepôt où se situaient ses hommes allait exploser en mille morceaux. Quelques jours plutôt, j'avais déposé quatre mini explosifs avec l'aide d'Andreï. Dans exactement trois minutes, l'entrepôt explosera avec ses hommes. Si j'avais bien calculé, seulement quatre de ses hommes en sortiront vivant.

Zack Wirter, Luck Meelt , Niam Bill et celui se positionnant près des portes, l'opposé du positionnement des explosifs.

Un taxi devait m'attendre au bout de la rue. Je me précipitai vers ce dernier en voyant une voiture attendre sur le bas côté de la route. J'ouvris la portière de la voiture et m'installai dans cette dernière.

J'inspectai la voiture d'un petit coup d'œil avant de me focaliser sur le chauffeur. Ce dernier portait un petit chapeau noir et des lunettes de soleil. De ce fait, je ne pouvais pas voir son visage, le reste de ses habits étaient eux aussi noirs.

- Мисс Волкова, прошло много времени. Как ты себя чувствуешь с тех пор ? (Mademoiselle Volkov, ça faisait longtemps. Comment allez depuis le temps ?)