09. Réaction inattendue.

29 4 1
                                    

ELYNA.

7h40, dans la ville de Moscou en Russie.





























Le son des hirondelles, le soleil carressant délicatement chaques millimètres de mes joues à moitié ensevelis sous des couettes.

Mes jambes tremblantes de froid, malgré l'immense chaleur me recouvrant. À l'aide de coups de pieds, je retirais les couches de couverture sur moi. Je me levais d'un bon et parti en direction de la salle de bain.

L'eau gelée passée sur mon visage, me réveilla d'un coup sec. J'étais du genre à prendre sa douche le soir et non, le matin. Sans doute pour pouvoir enlever le sang de mes victimes qui s'accrochait à moi comme une sensu. Mais il m'arrivait de faire les deux. Aujourd'hui, je n'avais pas le temps. Alors je rinçais juste mon visage.

Je m'habillai rapidement et dévallais les escaliers à une vitesse folle. En ouvrant la double porte de la salle à manger, la première chose que je vis, fut mon père. Il prenait son petit-déjeuner accompagné de d'autres hommes travaillant pour la Bratva. Tous autour d'une grande table faisant presque toute la pièce.

D'un signe de tête respectueux, je les saluais. Mon père m'analysa de son regard froid que je ne voyais que quand il était énervé. Avais-je oublié d'exécuter un de ses ordres ? Il ne me semblait pas qu'il attendait quelque chose de moi en particulier.

Je décidai de passer outre de ce qui pouvait bien mériter sa colère. J'étais sensée rester déjeuner ici, mais son attitude me fit vite changer d'avis.

Quand tout le monde sera parti, il me sermonera, comme il avait l'habitude de faire. Parce que je n'étais qu'une enfant qui devait être bien sagement éduqué.

En voyant des tartelettes à la fraise, je ne pus résister à la tentation. J'en pris une avant de faire demi-tour en direction de la porte.

- Делаю то, что у меня получается лучше всего, (Où vas-tu ?) m'atterpela mon père.

- Делаю то, что у меня получается лучше всего, (Faire ce dont je fais le mieux), répondis-je sèchement.

Après avoir refermée la porte, mes mains se rapprochaient de mes lèvres comme un aimant. Je croquais dans la délicieuse tarte aux fraises, un gémissement de plaisir m'échappa.

Mes pas se dirigaient vers l'escalier menant au sous-sol. Là où se trouvait ma voiture et bien évidemment, les autres cinquantes voitures appartenant à mon père.

Il était fou de ça.

Je pris la clé située dans ma poche arrière, appuyais sur le bouton avec un cadenas ouvert dessiné dessus.

La détonation et les phares clignotants, prouvaient que ma voiture était bien ouverte.

Une Audi R8 V10 entièrement noire. Un soir, j'avais décidé de me faire plaisir. Je l'avais achetée sur un coup de tête.

Je ne perdis pas plus de temps et m'installai sur le siège côté conducteur. La matière était moelleuse et agréable.

À l'aide du bip, le garage s'ouvrit, le grondement de la voiture résonnait dans le quartier lorsque j'accélèrai.

Je connaissais la route par cœur, alors je n'avais pas besoin de mettre de GPS.

Le trajet se fit avec de la musique russe, diffusée sur la radio.

𝐋𝐎𝐕𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant