08. Hautes rancœurs.

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ANDREW LOVE.

10h14, dans la ville de Los Angeles aux États-Unis.















- PUTAIN DE MERDE !

Mon hurlement résonna dans toute la pièce de mon bureau. Ma main prit la tasse de café posée sur ce dernier dans un mouvement brusque. En un clin d'œil, l'objet ne fut plus que de multitude bouts de verre éparpillés aux quatre coins de la pièce.

Putain de merde !

Ma main passa entre mes cheveux légèrement emmêlés. Ça devait faire au moins une semaine que je ne les avais pas coiffer. Et je croyais même que cela faisait une semaine que je n'avais pas dormi plus d'une heure sur un vrai lit.

Elyna.

Elyna Volkov.

Cette femme, j'allais la détruire !

- Dean, tu trouves quelque chose ?

Dean Wirter, un pur génie en informatique et le frère de mon bras droit.

- Elle a raccroché avant que je n'ai le temps de la localiser, explique-t-il d'un air inquiet.

Son frère, Zack était là-bas, dans le hangar qui allait exploser. Je comprenais. Son expression faciale me fit savoir qu'il avait besoin d'être rassuré.

- Qu'est-ce qu'on va faire ? me demanda-t-il désespérément.

Je n'en avais absolument aucune idée.

J'avais positionné par pur sécurité, des mercenaires sur les toits des bâtiments en face de l'entrepôt. Contre une explosion il ne pouvait rien faire.

Je n'avais pas prévenue les russes que mes hommes venaient sur leur territoire. Donc j'avais dit à ces derniers d'être discret.

Pour qu'ils ne se fassent pas prendre par les russes ou qu'ils ne soient pas la cible de potentiels menaces.

Ça n'avait pas marché. Les russes avaient quand même appris qu'ils étaient là. Le pire, c'était que Vladimir Volkov n'avait pas pris la peine de le dire soit-même. Mais avait envoyé sa fille.

Et la cerise sur le gâteau, Zack ne répondait pas. Aucun d'eux ne répondait. Bordel, pourquoi avoir un téléphone si ce n'était pour répondre aux appels ?!

L'idée que mes hommes soient sur le point de mourir et que je sois impuissant me mettais hors de moi.

Quelle stupide pensée de vouloir se mettre en travers de ma route.

Elle le regrettera.

Sans doute plus qu'elle ne le pense.

Pour l'instant, il fallait que je me concentre sur le moment présent. Il était impératif que je sorte mes hommes de cette galère.

- Pourquoi tu n'as pas dis aux russes qu'ils venaient en Russie ? Ça aurait peut-être éviter ça ! s'interposa Dean.

- Tu penses sérieusement que j'aurai dû aller voir leur parrain pour leur dire que je préparais un coup contre eux, dans leur pays et qu'il me répondrait de venir sans problème ?

Son silence immergea la pièce qu'était mon bureau. Mes pensées de multiplièrent en une fraction de seconde. Il fallait que je les oublie, j'étais en train de perdre du temps bêtement.

- Appelle Anastasia, dis-lui d'arranger tout ça. Qu'elle fasse en sorte de les protéger et de les mettre à l'abri. Essaie de trouver la localisation d'Elyna Volkov. Et dis à Charlie de venir, maintenant.

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