Ce n'est pas la première fois que Carlos et Lando passe des moments en tête à tête. C'est presque devenu une habitude pour eux.
Il faut dire que le passage de l'Espagnol chez McLaren y est pour beaucoup. Le feeling est directement passé entre eux. Ils ont d'ailleurs la réputation d'être intenables quand ils sont ensemble.
Puis est venu le moment où Carlos est partit de l'écurie des Papayas pour entrer dans la légendaire Scuderia Ferrari. Bien sûr, c'était une occasion idéale pour donner un coup d'accélérateur dans sa carrière mais en partant, Carlos savait qu'il blesserait son grand ami.
Pour éviter cela, il s'est arrangé pour qu'ils continuent à se voir même en dehors des paddocks, d'où leur activité d'aujourd'hui.
Ce n'est en effet pas la première fois que les deux anciens coéquipiers sortent, mais c'est la première fois qu'il le font avec entre eux, une certaine ambiance de flirt.
Aucun d'eux ne sait vraiment comment tout a commencé. Est-ce que ça date de cette année ou bien est-ce que ça remonte à leur collaboration chez McLaren ? Impossible pour eux de répondre.
En attendant, leur petite escapade du jour ressemble plus à un date qu'à un simple après-midi entre potes.
En ce début de janvier, Carlos a laissé son ancien coéquipier décider de leur journée. Mais en découvrant leur programme, il l'avait aussitôt regretté.
Lando avait choisit la patinoire.
Les sports d'hivers n'étaient absolument pas son fort mais pour ne pas tourner au ridicule, Carlos n'avait rien dit au plus jeune. De toutes façons, avancer sur des patins n'a rien de bien sorcier, se dit-il pour se rassurer.
Il sort de ses pensées en arrivant devant l'appartement de son ami et sonne à la porte.
- Woaw Carlos ! Tu m'as sortit la tenue des grands jours, commence le britannique
- Ça te plaît ?
- À moi oui, j'adore ! Mais pas sûr que tu sois assez couvert pour la glace, continue Lando
Le pilote McLaren s'écarte pour laisser rentrer son ami et le laisse dans le salon. Il revient quelques minutes plus tard, équipé d'un manteau et de gants.
- Tiens, met ça par dessus, dit-il en tendant les vêtements à l'Espagnol
- Je t'ai jamais vu avec ça, constate ce dernier en observant le manteau
- C'est à mon père.
-Je vais quand même pas mettre ça si c'est à ton père ! refuse le plus âgé
- Mais si, on s'en fiche ! Et puis il est trop grand pour moi donc sur toi ça devrait aller.
- Mouais...
Sous le regard insistant du plus jeune, le pilote Ferrari s'exécute.
- Et les gants ?
- Eux ils sont à moi. C'est important pour pas se geler les mains.
- D'accord Maman, se moque gentiment Carlos
Mais quand il essaie de les enfiler, les gants se révèlent trop petits. Lando pense au début que son ami joue la comédie pour ne pas avoir à les mettre mais comprend que non quand il essaie de les lui enfiler lui même.
Les deux hommes se retrouvent donc à essayer de mettre des gants sur des mains qui sont bien trop grandes.
- C'est toi aussi ! T'as des grandes mains !
- Y'en a que ça dérange pas, répond du tac au tac l'Espagnol.
Le plus jeune relève brusquement la tête et rougis en comprenant l'allusion de son ami, ce qui ne manque pas de faire rire ce dernier. Tant pis pour les gants.
