Le sorcier et les loups : Triste passé

Chapitre 16 Celui qui était un enfant des rues

- A la bases j'était un simple enfant des rues, un orphelin parmis des centaines d'autres.

Commença Armael, sous le regard choqué du rouquint dont l'image qu'il se faisait du sorcier semblais diamétalement opposé à celle d'un enfant des rues. Il l'aurais plutot vu en un aristocrates supposa t il bien qu'il ne s'était jamais imaginé qu'elle pourrait etre le passait du sorcier.

- Et oui, s'amusa le rouquin, on ne dirais pas comme ça mais j'ai bel et bien grandi ainsi. Écumant les ruels crasseuse du pays où j'était né, mendiant et volant tout ce que je pouvait. Jusqu'à ce qu'un jour j'assistes à une altercation, un vagabond s'était empêtré dans une bien mauvaise situations, seul face à deux garde devant une échoppe. Je connaissais assez bien ce genre de garde là, c'était ce genre de types qui use de leurs statut pour opprimé les plus faible. J'avais souvent eu affaire à ce genre de types et comme toujour, tout le monde dans la rue détournait le regard de ce pauvre vagabond. A vrai dire moi aussi je le pensais fichu et ce même si ce vagabond m'intriguait, les deux autres le dépasse d'au moins une tête et semblaient particulièrement plus musclé. Il avait aucune chance pensais je à ce moment cependant je me trompais. C'est la que j'ai vu pour la première fois quelqu'un utilisé la magie. C'était tellement fugace que j'ai presque cru rêver, et a par moi personne ne l'a remarqué. On aurait simplement dit que les deux gardes étaient tombé maladroitement se prenant les pieds dans leurs environnements. Mais pour moi qui guettais l'emplacement de chaque produit attendant de pouvoir en subtilisé un, j'ai clairement vu que deux éléments avaient bouger de place. Le bon sens aurai sûrement voulu que je sois effrayé ou apeuré par ce que j'ai vu mais il en était tout autres. J'étais simplement étonné par ce dont j'avais été témoin et étrangement curieux comme si mon cœur m'appeler à en savoir plus, j'ai finalement décidé de suivre cette personne. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de mon maître, même si au début être son élève, ce n'était pas gagné.

Ajouta nostalgiques le sorcier qui se rappela qu'à la suite de cette histoire l'enfant qu'il était alors avait fini plaqué au sols et interrogé sur ses intentions. Il lui avait fallu longtemps et plusieurs coups sur la tête avec l'injonction d'arrêter de le suivre pour arriver à gagné la confiance de son maitre.

- Mon maître n'était pas commode et au début il refuser de m'apprendre quoi que ce soit. Devenir sorcier c'était entré dans un monde différent du commun des mortels, comme tu l'as toi même dit à ce policier. A cette époque c'était aussi le risque de terminer sur le bûché au moindre faux pas. Enfin si l'apprentissage ne nous tuais pas avant. N'est pas sorcier qui le veut même si certains humain d'aujourd'hui se revendique ainsi par leurs approches spirituel et leurs compréhension de la nature. Un véritable sorcier n'est plus humain, c'est bien pour cela que vous, les loups, pouvaient sentir notre différence. La magie c'est s'ouvrir et se connecter au monde, mais comme le disais mon maître pour maîtriser la magie celle ci te demande une compensation. On devient alors différent des mortels et on porte la croix de notre héritage magique.

L'alpha hocha la tête, ce principes la il le comprenait plus que quiconque. Le pouvoir a toujours une contre parti, songea t il.

- Mon maître était persuadé que la mission même d'un sorcier était de protéger mais celle ci avait disparue lorsque les hommes se mirent à redouter puis à persécuter ces pouvoirs qu'ils considérés impure et hérétique. Cependant dans mon malheur, commença le sorcier passant sa main dans ses cheveux, qui dans cette lumière semblait presque de feu. Un rictus douloureux se dessinant sur ses lèvres. Dans mon malheur j'étais né roux, et même si je cachait mes cheveux au maximum, ça n'empêchait pas d'être ostracisé pour cela et même bien souvent battus à la moindre occasion. C'est pour cette raison que mon maître me pris sous son ails, mais refusant de faire de moi un sorcier, jusqu'à ce qu'un évènement perturbe ses plans. Au départ je trouvais mon maître intéressant et quelque chose en moi me poussait à en savoir plus c'est pour cela que je l'ai suivi. Plusieurs fois mon maître essaya de m'en dissuadait mais j'etait fortement têtu et je n'avais pas d'attache qui me retenait dans une ville en particulier alors je l'ai suivit de ville en ville bon gré malgré. J'ai fini par être accepté par ce maître que le destin et mon entêtement m'avaient choisi. Ce maître qui finit par m'inculquer son savoir que j'écoutais toujours attentivement. L'utilisation des plantes, la connaissance de l'histoire, le travail de la méditation, l'entretien de son corps, les principes de la magie ce sont tous des choses que mon maître m'appris. La curiosité s'est mué en admiration, et petit à petit j'ai fini par m'attacher profondément à elle comme une mère, et l'inverse je crois s'est produit pour elle. Je l'ai suivi ainsi pendant plusieurs années un pieds dans ce monde de magie et un pied dans un monde humain qui s'amenuisait de plus en plus au file du temps. Seul ma nature humaine me gardait en lien avec ce monde si petit et qui me paraissait de plus en plus lointain. Plusieurs fois j'avais fait la demande à mon maître qu'elle me laisse devenir un sorcier mais elle a toujours refusé. Elle me répétait que je n'étais pas encore prêt mais c'était elle surtout qui n'était pas encore prête à faire de moi quelque chose qui me mettrais en danger. Son refus était tel que pendant très longtemps, jamais elle ne m'appris plus sur ce passage d'un état humain à celui de sorcier. Elle prenait toujours soin à me dissimuler ces informations. Jusqu'à ce que se produise un incident. C'était un soir d'été on s'apprêtait à fêter Litha, la fêtes du solstice le lendemain. Plusieurs autre sorcier étaient présent avec nous, c'était la première fois qu'on participait à une si grosse fête regroupant autant de sorcier. J'étais tellement impressionné que je n'en menais pas large. Ils degageaient tous quelque choses de puissant et de solennel. La plupart dissimulé leurs visage à l'aide de masque. J'en reconnu néanmoins certains, des sorciers proche de mon maître avec qui ont avait eu à faire à de nombreuse reprises. À côtés d'eux moi l'ancien gamin des rues je faisais pâle figure.