Je t'aiderai à raviver les souvenirs perdus...

Prologue : Isaac

Le crépuscule marque la clôture de cette longue journée, le soleil est en train de se coucher sur l'horizon, laissant une belle lumière orangée se refléter sur les murs blanc de la maison. Je suis resté à la maison toute la journée, je travaille dans un Starbucks pour pouvoir financer mes études d'instituteur. Étant en repos, j'ai pu en profiter pour faire les tâches ménagères de fond en comble.
Je suis en couple avec Noah depuis cinq ans, il est professeur de photographie à la National Gallery Of Art de Washington. Mais en plus d'aimer la photographie, il est aussi passionné de moto depuis son adolescence, il ne se passe pas un seul jour sans qu'il aille faire un tour de moto ou voir une compétition avec Tom et Lewis, ses deux meilleurs amis également motards.
Je m'occupe de préparer le repas de ce soir lorsque j'entends la porte d'entrée de la maison s'ouvrir.
Oh, il est déjà là ?
Je le vois entrer dans la cuisine et un sourire se dessine sur mes lèvres.
— Coucou, tu as passé une bonne jour-
Il me coupe dans ma phrase en me prenant par la taille et pose ses lèvres sur les miennes. Dans le bas de mon ventre, la joie explose comme des milliers de feux d'artifices. Je lui rends alors son baiser. Lorsqu'il se détache, j'aperçois son regard plonger dans le mien et je me mets à sourire comme un idiot
— Je suis désolé de t'avoir coupé mais j'en avais besoin. S'excuse-t-il.
J'éclate d'un rire sincère ce qui fait sourire Noah.
— Ce n'est rien mon cœur, il n'y a pas de problème. Dis-je en souriant. Tu m'as manqué. Ajouté-je.
— Toi aussi mon ange. Qu'est-ce que tu nous prépares de bon à manger ?
— Du chili con carne, ton plat préféré.
— Tu es vraiment un homme à marier toi.
Un rire spontané s'échappe de mes lèvres et je retourne à la préparation minutieuse du dîner.
Si tu savais Noah, je n'attends que ça !
Pendant que je finis de faire cuire le riz, Noah en profite pour aller se détendre sous une douche. Je m'occupe de laver les ustensiles qui m'ont servi à préparer le dîner lorsque la chanson All I Need To Know du groupe de rock, Thousand Foot Krutch retentit ce qui me fait sursauter.
— Noah ! Ton téléphone sonne ! Crié-je depuis la cuisine.
Je l'entends sortir de la salle de bain, je fredonne la chanson qui émane encore du portable de mon petit ami, tout en essuyant la vaisselle quand il fait son entrée dans la pièce, envelopper d'une simple serviette de bain autour de la taille, laissant voir ses abdos bien dessinés, ses cheveux couleur chocolat trempés et son torse encore humide, le rend irrésistiblement sexy.
Je me tourne en rougissant, même si ça fait cinq ans que nous sommes ensemble lui et moi, le voir dans cet accoutrement me fait toujours autant rougir. Je ne trouve pas ça gênant de voir mon compagnon torse nu, mais il fait énormément de sport pour garder un corps d'athlète. Au lycée, il jouait au basket mais il a dû arrêter pour une raison personnelle.
— Allo ? Dit-il en décrochant. Oh salut Tommy !
Quand j'entends ce surnom, je sais déjà qui est la personne qui vient d'appeler. C'est Tom, l'un des deux meilleurs amis de Noah. Et s'il l'appelle, je sais déjà pour quelle raison...
Génial... je vais encore manger seul... et passer la soirée devant la télévision...
— Pas de soucis, je vous rejoins là-bas !
Je le vois appuyer sur le bouton « raccrocher », il quitte la cuisine et je lui emboite le pas. Alors que j'entre à mon tour dans notre chambre, il est déjà occupé à revêtir une tenue.
— Tu sors ? Lui demandé-je malgré le fait que je connaisse déjà la réponse.
— Oui, je risque de rentrer tard, Tom m'a invité à aller voir une compétition de moto avec Lewis aussi. Et certainement manger un bout ensemble.
— Super... j'ai préparé ton plat préféré et tu vas me laisser seul... je vais devoir le je-
— P*tain Isaac !
Je sursaute et lève mon regard dans sa direction. C'est la première fois qu'il hausse le ton avec moi...
— Je suis tout le temps avec toi ! J'ai quand même le droit d'aller voir d'aller voir mes meilleurs amis !
— C'est toute les semaines comme ça ! Haussé-je le ton à mon tour.
Il veut la jouer comme ça ? Très bien. On va jouer. Moi aussi, je sais hausser le ton quand il le faut. Je sens la colère bouillir dans mes veines, je commence à en avoir marre de ne rien dire et de le laisser passer plus de temps avec ses amis qu'avec moi. Je crois que je deviens jaloux de Lewis et Tom.
Pourquoi eux, avaient le droit de passer énormément de temps avec lui et pas moi ?
— Je ne te vois jamais de la journée ! Je renchérisse aussitôt. Parce qu'on travaille tous les deux, on n'a pas les mêmes jours de repos, on peut se voir que le soir et encore ! Parfois, je me demande si tu es en couple avec ta moto ou avec moi ! M'emporté-je.
— Tu commences à m'énerver là ! Laisse-moi faire ma vie !
— Ça ne me dérange pas que tu ailles voir une compétition de moto ! Ce qui me dérange, c'est que j'ai gaspillé de la nourriture et que je vais devoir la jeter ! Et je serai là à me tourmenter jusque tard dans la nuit pour savoir à quelle heure tu vas rentrer !
— Je n'ai pas besoin de ton inquiétude ! Je suis assez grand pour me gérer seul ! Je n'ai plus quinze ans !
— Des accidents, ça peut arriver à n'importe quel moment et n'importe quand Noah !
— C'est bon ! Je me casse ! Tu m'as gonflé !
Il prend sa veste de moto, l'enfile et sort de la chambre sans un mot.
— No-Noah... A-A...
Je vais pour me lancer à sa poursuite mais il me claque la porte au nez ce qui me fait tressaillir. Je sens les larmes me menacer de rouler le long de mes joues. Et je sursaute à nouveau en entendant la porte d'entrée claquer à son tour. Je me précipite à la fenêtre et je le regarde depuis notre chambre sortir sa moto noire du garage puis refermer la porte.
J'espère qu'il ne lui arrivera rien... c'est la première fois que l'on se dispute aussi violemment... pensé-je en le voyant s'éloigner de la maison et mes larmes finissent par couler sur mes joues.
Si je suis aussi protecteur avec Noah, c'est parce que je déteste ces engins à deux roues... je les déteste depuis que mon frère, de vingt-six ans, Michael a eu un accident de scooter avec son meilleur ami... une voiture leur a coupé le "cédez le passage" et le meilleur ami a été éjecté de son véhicule en étant projeté cinq mètres plus loin...
Mon frère s'en ai sorti avec une clavicule cassée mais son meilleur ami s'était cogné la tête dans sa chute et il est décédé dans les bras de mon frère d'un œdème cérébral... l'œdème s'est rompu sur le chemin de l'hôpital... mais mon frère gardait encore espoir pour son meilleur ami...
J'étais avec ma mère quand l'hôpital l'ont prévenue que mon frère venait d'être hospitalisé pour sa clavicule. Je revois le visage blême de mon frère assit dans la salle d'attente. Puis le médecin est venu nous annoncer qu'ils avaient tout tenter mais que malheureusement, c'était déjà trop tard. Le meilleur ami de mon frère s'était envolé vers le paradis.
Michael s'est effondré sur les genoux et je me souviens que je me suis jeté dans ses bras pour l'étreindre aussi fort que je le pouvais. Je n'ai jamais expliqué mes craintes à Noah, de peur qu'il ne me comprenne pas.
Je descends à la cuisine, me sers une assiette de chili con carne et je vais m'installer devant la télé. Mais au bout de quelques minutes, je n'ai plus la force de finir mon repas et je délaisse mon assiette sur la table basse... ma dispute avec Noah hante mes pensées... et je sens à nouveau des larmes rouler sur mes joues...
C'est bon ! Tu m'as gonflé ! Je me casse !
Cette phrase tourne en boucle dans ma tête...
Je ne peux pas lui interdire de vivre sa passion toute ma vie à cause de mes craintes... I-Il va me quitter si je continue
Je fixe mon assiette sur la table en face de moi et je finis par m'allonger sur le canapé en regardant cette foutu télévision mais rien à faire, fixer la télévision ne parvient pas à me faire changer les idées et mon inquiétude pour Noah grandit de plus en plus...
Vingt et une heure trente... vingt-deux heures trente... vingt-trois heures trente... je n'en pouvais plus de voir les heures défiler sur cette putain d'horloge et de ne pas voir mon petit-ami rentrer... A chaque fois qu'un moteur similaire à celle d'une moto passe devant la maison, je me dis que c'est Noah qui est enfin rentré mais quand cinq minutes passent, personne ne fait son apparition dans la maison, ce qui fait que croitre mon angoisse.
Qu'est-ce qu'il fait bon sang !?
Je sors mon téléphone portable de la poche de mon sweat et je compose le numéro de Noah avant d'appuyer sur la touche "appel­­" et je tombe directement sur sa messagerie... il a dû l'éteindre pour que je ne le dérange pas, je lui laisse tout de même un message sur sa boite vocale :
— Coucou mon amour, c'est moi... commencé-je. J-J'espère que je ne te dérange pas et que tu passes un bon moment avec Lewis et Tom, tu peux me rappeler quand tu as ce message ? Je m'inquiète, fais attention à toi sur la route. Je t'aime... terminé-je avant de raccrocher.
Je me redresse sur le canapé et je me rassois. Je tente tout de même de regarder à nouveau la télévision, en envoyant de temps en temps, quelques messages à Noah en souhaitant avoir des réponses mais je perds rapidement espoir quand aucune notification ne me parvient.
Je repose mon téléphone pour la dixième fois à côté de moi et mes paupières commencent à se faire lourdes lorsque mon téléphone vibre contre moi.
Je le prends comme si ma vie en dépendait, je m'attends à voir une réponse de Noah, il m'a enfin répondu, je pouvais enfin calmer mon angoisse mais ma joie est de courte durée et mon angoisse remonte aussitôt... c'est mon meilleur ami, Hyun qui vient de m'envoyer une broutille de TikTok... je supprime la notification et l'heure m'interpelle. Il est déjà une heure et demie du matin...
Il faut que tu les appelles... eux seuls savent si Noah est encore avec eux... je suis sans nouvelles depuis dix-heures quarante-cinq...
Je compose le numéro de Lewis, j'entends quelqu'un décrocher dès la deuxième sonnerie.
— Allo ? Entends-je.
Il a une voix endormie...
Merde... je le réveille...
— Le-Lewis ? Bégayé-je.
— Isaac ? Tu as vu l'heure qu'il est ?
— Oui... je suis désolé... m'excusé-je. Est-ce que Noah est chez toi ?
— Noah ? Répète-t-il. Non, il n'est pas chez moi, il est peut-être encore avec Tom, je les ai quittés vers vingt-deux heures.
— Je vois... prononcé-je avec une pointe de déception dans la voix. Je suis désolé de t'avoir dérangé...
— Ce n'est rien, essaye d'aller dormir. Il ne devrait pas tarder. Me rassure-t-il.
"Mm" est ma seule réponse... je raccroche en poussant un long soupir de frustration puis j'attends quelques minutes avant d'appeler le colérique de la bande... Noah pouvait rester calme et s'emporter dans une colère l'instant d'après, mais il revient toujours s'excuser s'il a des propos blessants. Lewis lui, est toujours d'un calme olympien, quelle que soit la situation, il ne s'énerve jamais ou du moins, c'est vraiment rare de le voir entrer dans une forte colère.
Tandis que Tom, le troisième membre du groupe, est vraiment quelqu'un d'impulsif... il se met toujours en colère quand j'appelle Noah pour savoir à quelle heure il compte rentrer...
Donc je redoute énormément le moment où je vais l'appeler... Je relève la tête dans le but de ravaler mes larmes puis je finis par composer son numéro de téléphone et d'appuyer sur la touche "appel".
— Allo ? Dit-il en décrochant.
— Sa-Salut Tom... le salué-je en bégayant.
— Encore toi ?
— Je suis vraiment désolé de te déranger à une heure si tardive... mais est-ce que Noah est resté dormir chez toi ?
— Putain mais tu ne peux pas le laisser vivre !? S'emporte-t-il. Et non. Il n'est pas chez moi. On s'est quittés vers vingt-trois heures. Décrète-t-il d'un ton sec.
C'est toujours comme ça avec lui... des mots durs... et me demander de laisser Noah vivre sa vie...
Si seulement ils savaient... lui et Lewis... peut-être qu'ils comprendraient mon inquiétude...
— Mais il n'est toujours pas rentré... Tenté-je.
— La compétition était à Annapolis. Il faut trois-quarts d'heures pour y aller donc maintenant, tu raccroches et laisse-moi retourner me coucher. Je travaille demain.
— M-Mais...
Ni une, ni deux, j'entends les trois petites sonneries pour me signaler que l'appel vient de prendre fin. Je pose mon téléphone sur la table, à côté de mon assiette et je m'allonge dans le canapé et je laisse mes larmes, dévaler sur mes joues. Elles roulèrent un moment puis mes paupières recommencent à se faire lourdes, sans doute à cause des pleurs que j'ai versé tout au long de la soirée.
La nuit est mouvementée... je me réveille toutes les heures pour vérifier que Noah est bien rentré de sa soirée mais la chambre reste vide à tous mes passages. Je finis par me décider à aller me coucher dans mon lit après m'être levé pour la cinquième fois... Lorsque ma tête entre en contact avec mon oreiller, je sombre dans un sommeil tellement profond que je ne me réveille que le lendemain.
Quand j'ouvre les yeux, je cherche mon téléphone sur ma table de nuit mais impossible de mettre la main dessus.
Merde ! Je l'ai laissé dans le salon !
Je me lève d'un bond, je sors de ma chambre et descends les escaliers presqu'en courant. Une fois dans le salon, je balaie la pièce des yeux à la recherche de mon portable. Il est resté à côté de mon assiette encore pleine de riz de la veille. Je devais tellement être épuisé que je n'ai pas eu la force de débarrasser mon assiette.
J'attrape ce dernier en quête d'y jeter un coup d'œil en espérant avoir des nouvelles de Noah mais aucune notification à l'horizon... mais au moins cinq appels de la part de mon patron s'afficher les unes sur les autres.
Mon patron ? Putain ! Je bosse aujourd'hui !
Je vérifie l'heure sur mon iPhone : 13 : 30 !
Je suis à la bourre ! Je commençais il y a une demi-heure !
Je sors en courant du salon, monte les marches quatre à quatre, en souhaitant ne pas en louper une, j'entre précipitamment dans ma chambre et j'attrape des vêtements propres et je pénètre furtivement dans la salle de bain.
Je me déshabille tout en manquant de tomber en voulant retirer mon pantalon de la veille. Une fois débarrasser de mes vêtements, je me glisse sous l'eau chaude, ce qui m'aide à finir d'émerger de mon sommeil de la veille. En sortant de la douche, mes cheveux dégoulinant d'eau, j'entends la sonnette de la maison retentir.
— J'arrive ! Hurlé-je depuis la salle de bain.
Mon cœur se met à tambouriner dans ma poitrine, et si c'est Noah ? Il a peut-être oublié ses clés en partant hier ? Ainsi que son chargeur de téléphone, et s'il n'avait plus de batterie ? Ç'a expliqué pourquoi il n'a pas pu me téléphoner ou m'avertir d'où il se trouvait. Je me hâte de mettre un simple t-shirt et un jean à trou noir.
J'ouvre brusquement la porte de la salle de bain et je dévale les escaliers en courant au risque de chuter et de me rompre le cou. J'atteins la porte d'entrée, tourne la clé dans la serrure et ouvre la porte. Au lieu de voir mon petit-ami sur le pas de la porte, deux agents de la police nationale se présentent devant moi, dont l'un des deux ne m'est pas inconnu puisqu'il s'agit de mon meilleur ami, Hyun.
— Hyun ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
— Salut Isaac, je te présente mon supérieur, Bill Rodriguez. Me présente-t-il. On peut rentrer ?
— Oui bien sûr, je vous en prie. Acquiescé-je en m'écartant de la porte. Vous voulez boire quelque chose Monsieur Rodriguez ? Proposé-je poliment.
— Non merci Monsieur Miller, c'est gentil d'avoir proposé.
— Et toi Hyun ?
— Je te remercie Zac, mais j'ai eu ma dose de café pour aujourd'hui.
Hyun me surnomme "Zac" depuis notre troisième année de collège. Il ne parlait pas un mot américain à son arrivée à Washington donc c'était plus facile pour lui de m'appeler Zac que par mon prénom.
— Allons dans le salon.
On entre dans la pièce, je m'assois sur un canapé une place tandis que Hyun et son patron s'assirent en face.
J'ai un mauvais pressentiment...
— Bill ? Je peux lui annoncer moi-même ?
Je le regarde sans comprendre... m'annoncer quoi ? Je commence à triturer les doigts de nervosité... est-ce qu'ils savent où se trouve Noah ? Il lui est arrivé quelque chose ? Est-ce que ses deux meilleurs amis sont dans le coup ? Je sens l'angoisse me serrer la gorge comme si la main du comte de St Germain de l'univers Rouge Rubis me serrait la gorge avec ses pensées.
Beaucoup de questions tournent dans ma tête au point de m'en donner le vertige.
— Je t'en prie Hyun. Lui autorise son supérieur.
Mon meilleur ami quitte sa place et vient s'asseoir à côté de moi tout en prenant ma main dans la sienne.
— Comme tu dois le savoir... Tom m'a dit que tu l'avais appelé la nuit dernière... Commence-t-il. Ils sont allés à Annapolis voir une compétition de moto...
Mon cœur se remet à tambouriner dans ma poitrine, je ne veux pas entendre ce qu'il a à m'annoncer mais une autre partie de moi, souhaite le savoir...
— Ils sont rentrés assez tard... vingt-deux heures pour Lewis et vingt-trois heures pour Tom...
— Hyun... accouche... tu me fais peur... dis-je pour le presser.
— Noah a eu un accident de moto la nuit dernière... entre Annapolis et Washington... une voiture l'a percuté de plein fouet... on présume que le véhicule arrivait à contre-sens...
Mais je ne l'écoute déjà plus... ce que je redoutais le plus vient de se produire... à une cinquantaine de kilomètres de notre domicile... je me lève et me dirige difficilement vers la cuisine... mais ma tête bourdonne comme si je me trouvais dans la ruche pleine d'abeilles... un vertige me prend soudainement et j'ai l'impression que mes jambes vont céder sous mon poids.
Je sens les bras de Hyun me rattraper, il m'aide à m'allonger sur le canapé de mon salon. Je laisse mes paupières se fermer et l'inconscience m'emporter. J'entends faiblement Hyun me demander de rester parmi eux et ce fut le trou noir.

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Hello chers petits Wattpadiens, chères petites Wattpadiennes,
Je vous dévoile enfin le prologue de mon roman que vous attendiez avec impatience depuis quelques semaines 👀​
Je voulais aussi vous souhaiter une bonne rentrée si jamais certains de mes lecteurs sont étudiants 🩷

Bonne lecture ! 🩷