Chapitre 7 - La force de l'amitié

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Je n'ai pas encore terminé d'écrire le chapitre 10 mais, j'ai un peu d'avance alors surprise !

Dans la tête de Louis

Boum ! Putain, arrête ça ! Boum ! Boum ! Je crois qu'on essaie d'enfoncer la porte de ma chambre d'hôtel. Boum ! Qui que tu sois, tu vas passer un sale quart d'heure. Repoussant les draps, je me lève et me dirige vers la porte avec l'esprit embrumé de colère et des restes d'alcool. Mais, lorsque j'ouvre et que mes yeux se posent sur Liam, toute ma colère retombe. Sans dire un mot, je tourne les talons et retourne vers le lit, m'échouant sur le matelas. J'ai à peine le temps d'apercevoir ma valise éventrée au sol, avant d'enfoncer ma tête dans l'oreiller.

Je n'entends pas les pas de Li', frottant sur la moquette, mais je perçois sa présence. Et, surtout... Je ressens son regard posé sur moi.

- « Va te doucher, Louis. Nous devons partir dans moins d'une heure !

- P'fé mlise.

- Je n'ai rien compris, abruti ! »

Abruti, abruti... Abruti toi-même, Payno ! Ne vois-tu pas que j'ai la gueule de bois ? Je pousse un long soupir et, prenant appui sur ma main, je me force à retourner mon corps amorphe. Mon bras atterrit sur mes yeux, me protégeant de la luminosité aveuglante.

- « Je n'ai pas fait ma valise...

- Je vais m'en occuper mais, va vite prendre ta douche. »

D'accord, je retire... Tu n'es pas totalement un abruti. Je ne réponds rien mais, même si mon crâne résonne si fort, je parviens à me lever. Je me dirige vers la salle de bain, commençant à retirer les vêtements que je portais hier. Lorsque l'eau vient effleurer mon corps, je pousse un long soupir. J'ai tellement mal à la tête... Qu'est-ce qu'il m'a pris de boire autant ? D'habitude, il n'y a que lorsque je bois du champagne que je me sens si mal. Et... Je ne me rappelle absolument pas en avoir bu...

Pourtant, quelque part entre mon cerveau et mes neurones, les Montague et les Capulet s'affrontent dans un combat à mort. Un combat rythmé par des tambours plus bruyants les uns que les autres. C'est bien le moment de penser à Roméo et Juliette, Louis. Tu n'as pas assez mal au crâne comme ça...

Moi qui comptais bosser dans l'avion. Je crois que ça va être compromis... Par contre, il ne faut pas que j'oublie mon ordinateur.

- « Tu peux récupérer mon ordinateur dans le coffre-fort ? Criai-je, me maudissant de parler si fort. »

Li' ne répond pas. Est-ce qu'il est toujours là ? Je me rince rapidement et quitte la cabine de douche pour m'enrouler dans une grande serviette. C'est ainsi vêtu, mes vêtements sales en main, que je regagne la chambre.

- « Il ne reste plus que ta trousse de toilette à ranger, précise Payno, me couvant du regard. Comment tu te sens ?

- Nauséeux. Épuisé. »

Reconnaissant de t'avoir dans ma vie.

- « Tu pourras dormir dans l'avion... Termine de te préparer, Tommo. Je vais m'assurer que Niall soit réveillé.

- Mmh... Merci Payno. »

D'un geste, il balaie mes remerciements et disparaît en refermant la porte derrière lui. Je termine alors de me préparer, prenant bien soin de ranger ma trousse de toilettes avant de fermer ma valise. Quarante minutes plus tard, nous retrouvons le chauffeur de taxi, chargé de nous conduire à l'aéroport. Je laisse Li' s'occuper de mes bagages, m'affalant déjà sur un siège, à l'arrière du véhicule. Lorsque nous nous engageons sur la route, mon estomac me laisse savoir qu'il est très fragile en cet instant. Je prends une grande inspiration, me concentrant pour ne pas vomir.

Regarde-moi, épouse-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant