Épilogue - Première partie

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Dans la tête de Louis

- « Bébé... Écoute au moins ce que j'ai à dire...

- Je n'en ai rien à foutre de tes explications, Louis. Ça fait huit mois ! Huit putains de mois, que tu me répètes que tu ne vois plus assez tes amis. Que tu veux revenir sur Londres. Je t'ai trouvé des rendez-vous pour visiter des appartements. D'abord à Londres même, puis entre Londres et Doncaster. Puis, près de la gare et relativement proches de chez tes amis, pour que tu puisses rendre visite à tout le monde...

- Et je suis allé les voir, Haz. Ils n'étaient pas comme je le voulais et je t'ai expliqué pourquoi.

- Tu voulais deux chambres ? Je t'en ai trouvé d'autres. Monsieur n'était toujours pas content ! S'emporte-t-il, visiblement excédé. Huit mois, putain ! Huit mois et, maintenant, tu me dis que tu vas garder ton appartement à Doncaster ?! Et n'essaie même pas de prendre Grand-mère pour excuse ! Elle va très bien, dernièrement !

- Pour le moment ! J'ai dit que je le gardais pour le moment, Chéri...

- Mais dans quel but, putain ?! Ça fait plus d'un an qu'on subit cette distance, Louis ! Je pensais que ça te touchait aussi ! Venir à Londres, c'est te rapprocher de moi ! Je pensais que tu le voulais aussi...

- Est-ce que tu comptes me laisser en placer une ou tu as décidé de faire mon procès ? »

Renfrogné, Harry croise les bras et me lance un regard noir. Je suis assis sur le canapé, dans mon appartement à Doncaster. Nous regardions un film et... Eh bien, j'ai cru bon de choisir ce moment câlin pour lui parler. J'oubliais que mon mari pouvait avoir des réactions légèrement disproportionnées, quand il s'agit de voir les gens qu'il aime s'éloigner de lui...

J'ai à peine eu le temps de finir ma phrase – lui disant que je refusais l'appartement que nous avions visité – que, déjà, il s'était levé dans un état de nerf indescriptible...

Me redressant, je me penche en avant pour le saisir par les hanches. Bien qu'en colère, Haz se laisse faire et ne résiste pas quand je l'attire à moi. Délicatement, il prend place sur mes genoux, ne décroisant pas ses bras. Mais, j'ai l'habitude de son attitude de boudeur...

- « Je t'aime, Chéri. Je t'aime et ça me tue de ne pas te voir tous les jou-

- Alors, pourquoi tu refuses aussi cet appartement ? me coupe-t-il, bougon.

- Ne m'obligez pas à vous bâillonner, Monsieur Styles-Tomlinson... souris-je, attendri.

- Ne me fais pas sourire ! Je suis en colère, Lou ! »

Oh, si tu m'appelles Lou, c'est que tu ne l'es déjà plus, mon amour...

- « Ces appartements ressemblaient tous à celui-ci, Bébé...

- Mais, tu adores ton appartement...

- Et tu ne l'aimes pas autant... Je ne veux pas dupliquer ma vie d'ici à Londres... Je veux en construire une nouvelle avec toi, Harry. Toutes ces visites n'avaient aucun sens puisqu'on ne cherchait pas notre maison. Je ne veux pas seulement venir vivre à Londres, mon amour... Je veux qu'on emménage ensemble.

- Tu veux dire que... Tu veux que je déménage aussi ? Rougit-il.

- Eh bien... Oui... J'ai essayé de te le faire comprendre, ces derniers mois. Mais, tu ne semblais pas prêt à m'écouter, grimaçai-je.

- Je suis désolé, Lou... Pour m'être emporté... Je t'aime et je veux qu'on vive ensemble. Je vais regarder d'autres annonces ! »

Haz s'apprête à se lever mais, enroulant mes bras autour de son corps, je le retiens contre moi. Son petit rire fait s'emballer mon cœur, comme si c'était la première fois que je l'entendais. Me penchant en avant, je dépose ma bouche contre son cou. Mes baisers tendres deviennent rapidement des mordillements. Sa peau se recouvre de frissons et, bientôt, le film n'est qu'un lointain souvenir.

Regarde-moi, épouse-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant