Chapitre 34 - Épouse-moi, regarde-moi

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Attention ! Chapitre 33 posté il y a quelques minutes 😉

Un an et trois mois plus tard

- « Chuuut, souris-je. »

L'une de mes mains est plaquée sur la bouche de mon châtain. L'autre vient de se glisser dans son pantalon de costume. En temps normal, j'adorerais entendre ses soupirs discrets ou non. Sa voix éraillée par le plaisir est la plus belle des mélodies... Mais, actuellement, nous ne devons pas faire de bruit. Nous sommes enfermés dans une salle où nous ne devrions pas être et Liam et Eleo sont en train de chercher mon Lou...

- « Bébé, souffle-t-il, dégageant ma main de sa bouche. Je suis le témoin, mon amour... Je ne peux pas être en retard...

- La cérémonie ne commence que dans vingt minutes, soufflai-je, après avoir jeté un œil à ma montre. Ils n'ont pas encore besoin de toi... »

Sans le lâcher du regard, je me laisse tomber à genoux. Une lueur d'envie brille dans les yeux de mon mari, me laissant savoir que j'ai gagné. Amusé, je tire sur son pantalon pour le faire glisser jusqu'à ses genoux. Tout ça ne serait pas arrivé si ce foutu allumeur avait mis un putain de boxer. Non... Ça ne serait pas arrivé s'il ne m'avait pas envoyé un message pour m'informer de sa presque nudité.

- « Ne fais pas de bruit, ordonnai-je, prenant sa queue en main.

- Facile à dire, marmonne-t-il, retenant un sifflement appréciateur. »

Laissant échapper un petit rire, je commence à le caresser à un rythme lent. Lou remonte une main jusqu'à sa bouche, refermant ses dents sur sa peau. Sa deuxième main tente de se glisser dans mes cheveux mais, je l'intercepte.

- « J'ai mis trente minutes pour réussir à me coiffer, Vieillard. Alors, garde tes mains pour toi ! »

Mon châtain me lance un regard noir – pour les cheveux plus que pour le vieillard... Il adore glisser ses doigts dans mes mèches, quand je m'occupe de lui. Mais, cette fois je suis catégorique et je décide d'ignorer son air boudeur. Je me reconcentre sur mes caresses, accélérant peu à peu le rythme. Et, lorsque ses yeux se ferment, submergés par le plaisir, je glisse mes lèvres autour de son gland.

Son gémissement est étouffé par sa main, toujours piégée entre ses dents. Ma langue vient cueillir les gouttes de son plaisir, perlant au bout de son membre. Toujours si sensible, mon mari tremble déjà entre mes bras. Putain, ce que j'aime te voir comme ça...

Je ne sais pas combien de temps il nous reste, avant le début de la cérémonie. Mais, je ne tiens pas à gâcher le mariage de nos amis. Alors, sans plus le torturer, j'enfonce sa queue dans la chaleur moite de ma bouche. Les doigts de Lou se referment sur sa veste de costume, l'aidant sûrement à garder les pieds sur Terre.

Perdant rapidement pied, mon mari commence à mouvoir son bassin. Je ne cherche pas à le maintenir à ma merci, le laissant plutôt abuser de ma bouche comme il l'entend.

- « Merde, Amour... J-je ne... Pas tenir... murmure-t-il, fébrile. »

Je ne réponds rien, creusant mes joues pour accentuer son plaisir. Et, quand je le sens prêt à accueillir sa jouissance, je laisse mes dents frôler sa peau fragile... Généralement, il ne résiste jamais à cette sensation proche de la douleur et... Aujourd'hui ne fait pas exception. Mon mari se libère entre mes lèvres, étouffant son cri en mordant de nouveau dans sa main. M'écartant lentement, j'avale sa semence et attrape le mouchoir que j'avais glissé dans ma poche. Je m'essuie les lèvres, avant de le passer sur son membre humide et sensible.

Regarde-moi, épouse-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant