Liberty for the villainess

Chapitre 13

Tu es bien restée une heure dans l'eau à réfléchir à sa proposition et même si tu as peur de lui, tu sais qu'il est considéré comme étant le méchant de cette histoire avec l'impératrice que tu incarnes.

Alors s'allier à un autre méchant alors que ta réputation n'est pas super, ne te semble pas une bonne idée pourtant le fait qu'il possède une influence aussi grande que Kalis, bientôt plus grande que lui jusqu'à l'arrivé de l'élu, peut être bénéfique.

Cependant tu sais que ta seule réponse est d'acceptée car on ne refuse rien à un homme qui est actuellement en train de conquérir un autre royaume, il pourrait te tuer et jeter la faute sur les autres.

Rien que de penser à cela, tu poses une main autour de ton cou en frissonnant et tu te demandes si tu as peur de lui ou si l'eau du bain commence à refroidir. Tu soupirs, sors de l'eau et enroule une serviette autour de ton corps faible puis regarde les vêtements qui sont présent dans la pièce.

Ce sont les vêtements traditionnels du royaume des elfes, tu regardes quelques instants avant d'enfilé les habits devant toi puis tu t'occupes de tes cheveux pour faire un chignon assez haut en essayant de faire quelque chose de bien.

Comme le palais de l'impératrice est mal entretenu, tu l'étais aussi, il n'y avait pas de domestiques pour t'aider dans chacune de tes tâches alors tu l'as fait toute seule. Après tout, même quand tu étais étudiante, tu le faisais toute seule qu'est-ce qui change à cela ?

En sortant, tu penses à cela, est-ce que tu pourras rentrer et finir tes études ? Ces fameuses études pour laquelle tu consacrais ta misérable vie ? Tu enviais les étudiants en magie qui allait à l'académie magique, assit sur la chaise à écouter un professeur pour prendre des notes et finir par faire un examen en fin d'année.

Désormais tu étais une poupée vivante que chaque homme devait exposer.

Tu soupirs et t'assois devant le fauteuil qui donne une vue sur les doubles fenêtres et à ces côtés une petite table ronde où se trouve une pile de livre. Tu regardes les livres un instant avant de te souvenir qu'il ne t'appartient pas et tu rétractes ta main pour la poser sur tes genoux.

Alors que tu te demandais ceux qu'allait devenir le héros et sa future femme car techniquement il a annoncé qu'il te destitue de ton statut d'impératrice mais il n'a pas encore signé les papiers du divorce. Ce qui fait que Adel est bien l'impératrice actuellement mais que toi, tu es toujours la femme de Kalis. En d'autres termes tu viens de prendre le titre de concubine de Adel et elle, elle a pris ton titre.

Tes mains ne tremblent rien que de penser à retourner dans l'empire car autre Kalis, il y avait aussi la famille de l'impératrice qui l'attend là-bas.

Ah, la famille de l'impératrice, elle est très particulièrement remarquable en plusieurs points. L'impératrice provient d'une famille de duc très connus de l'empire de Kalis, en effet, elle est la fille de la première femme du duc qui meurt en couche. Elle possède trois ou deux grands frères ainsi qu'une demi-sœur, née de la prochaine union du duc qui lui servait de père. C'est l'histoire classique des vilaines, un père qui préfère sa demi-sœur, rejette la faute de la mort de sa première femme sur sa fille et ses fils qui font de même.

Dans tous les cas, tu as peu de souvenir de cette famille parce qu'après tout, tu n'avais eu aucun lien avec eux dans toute tes vies. Pas une lettre, pas même une rencontre ou une photo, tu ne les connais pas et si un jour, tu devais les croisés, tu ne serais dire qui ils sont. Après tu n'es pas en faute aussi puisque dans les cinq premières vies, tu leurs avais envoyé des lettres et demander plusieurs fois qu'ils viennent au palais pour te voir mais ils n'ont jamais répondu.

Tu étais destinée à être seule.

Le pire si tes souvenirs ne se trompent pas, tu ne ressemblais en rien à la famille de l'impératrice puisque celle-ci ressemblait trait pour trait à la défunte femme du duc. C'est son portrait craché, le même visage, les mêmes cheveux, les mêmes yeux, tout sauf le caractère de merde qui provenait du duc.