Liberty for the villainess

Chapitre 16

Cela fait quelques jours que tu es dans le royaume des elfes, tu manges tous les jours avec Zelda et de Tomoki, parfois avec Aldaron qui essaye d'être présent. Les deux enfants ont des cours particuliers différents et ne sont presque jamais en contacte.

Pendant que le roi des elfes s'occupe de son royaume qui va devenir un empire, tu fais quelques activités féminines comme faire de la broderie ou encore tu essayes de la peinture. Tu n'avais pas touché de la peinture depuis que tu es arrivée dans ce monde alors toucher la peinture avec les doigts, tu as l'impression de retourner en enfance.

Quelques fois, Tomoki te tient en compagnie quand il finit les cours particuliers plus tôt et même s'il garde l'apparence d'une femme, tu le traite toujours comme un garçon.

Tout comme aujourd'hui, tu peins avec les doigts en souriant comme une idiote tandis que le garçon aux cheveux sombres se tient derrière toi, il regarde la peinture. Enfin, c'est ce que tu penses, à vrai dire, il te regarde dessiner.

Tu souriais de plus en plus alors que le dessin que tu fais se forme, il ne sait même pas ce que tu fais, juste que tu es investie à fond dans ton œuvre. Ensuite, il regarde par la fenêtre pour voir un immense soleil, les rayons éclairent l'immense pièce et t'éclaire en même temps.

Assise sur un tabouret devant un chevalet où se trouve un tableau où tu peins avec tes doigts.

Cependant ce qu'il regarde c'est ton visage, un sourire simple mais qui dégage un bonheur qui te manquait. Pourtant, il ne voulait pas te sortir de ton bonheur mais il voulait ton attention alors il attend encore quelques secondes puis dit :

- Hahaoya ?

Tu te retournes avec un sourire, prête à l'écouter et il t'informe qu'il vient d'avoir une nouvelle note, tu te retournes rapidement.

- Ah ? C'est vrai ? Aller ne me fait pas languir, dit-moi !

Lorsqu'il te dit qu'il a encore une excellente note, tu souris en te levant tout en nettoyant rapidement tes doigts sur le tablier que tu portes et finis par tendre les bras vers lui. Il ricane et plonge dans tes bras, pendant que tu le sers dans tes bras, tu regardes ses longs cheveux sombre.

- Peut-être qu'on devrait te couper les cheveux ? Qu'en penses-tu ?

Tu entends un bourdonnement qui provient de lui puis lorsque tu recules pour le regarder, même s'il a l'autorisation de ne plus se déguiser en femme, il porte toujours du maquillage. L'eye-liner rouge et noir autour de ses yeux te fait toujours un peu peur lorsque tu le vois mais tu ne peux rien dire. Ensuite, tu remarques qu'il y a de la peinture sur ses vêtements puisqu'il ta serré dans tes bras.

Voyant que tu paniques, il penche la tête et sait que cela le contrarie que tu ne lui prêtes pas attention car c'est une de ses habitudes.

Lorsque tu le vois pencher la tête sur le côté d'un coup, tu sais qu'il se retient de s'énerver et de hurler. C'était l'un de ses trains de caractère, il était une bombe à retardement lorsqu'il n'avait pas l'attention qu'il voulût.

Tu fais exprès de ne pas voir les drapeaux rouges qui se cumule de plus en plus et essuie les mains une nouvelle fois sur ton tablier en disant :

- N'ai-crainte, je suis juste heureuse de voir que tu es avec moi. J'espère que c'est réciproque ?

Il écarquille les yeux en posant une main sur sa poitrine et disant :

- Absolument Hahaoya !

Souriant à cette dévotion, tu lui demandes s'il peut t'apporté une serviette ou quelques choses de plus efficace que ton tablier et de se changer car il a de la peinture. Il regarde ses vêtements puis sourit en voyant cela. Il hoche la tête et tu le regardes s'en aller, une fois la porte fermée. Tu t'écroules sur le tabouret en te mordant la lèvre.