Chapitre 17

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« J'aurais pu vivre sans toi

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« J'aurais pu vivre sans toi. Vivre seul.
Qui parle ? Qui peut vivre seul ?
Sans toi, qui ?
Être en dépit de tout, être en dépit de soi.
La nuit avancée.
Comme un bloc de cristal,
Je me mêle à la nuit.

SOLITAIRE

SOLAL

Assis à une petite table discrète, je suis pris au piège par le petit plan sournois de ma mère.

Yaël ne veut pas me lâcher la grappe et s'accroche à mon bras comme si j'étais à elle. Si seulement elle savait quel bourgeon ma langue a goûté il y a deux semaines... Elle ferait une crise cardiaque.

Ma mère m'a pris en guet-apens en me faisant un caprice, me reprochant de ne pas passer assez de temps avec elle. J'ai refusé 1000 fois avant que je ne lui cède enfin...

Je viens seulement de rentrer de mission et je suis épuisé. Tuer des gens n'est pas de tout repos les gars.
Ma soirée ne devait pas se passer ainsi. J'avais prévu d'aller directement voir Sana mais les circonstances ont fait que je n'ai même pas pris le temps de l'appeler.

Je prends mon mal en patience et attends que ce foutu dîner se termine. Mes pensées se tournent vers petit cœur...

- Solal tu nous écoute ?! Me sort ma mère de ma rêverie...

- Hm ?? Ton défilé sera un succès Yaël ne te stresse pas trop pour ça.

Ma mère sourit en nous regardant, je sais parfaitement à quoi elle pense. Et c'est hors de question.
Je commence à perdre patience, puis remarque l'heure sur ma montre. Le repas va bientôt prendre fin et je pourrai enfin aller retrouver la seule fille qui me fait vraiment vriller.
Je les écoute sans vraiment être attentif quand un gong retentit et qu'une musique suivit d'applaudissement se font entendre...

- Mais ce ne serait pas la vendeuse qui s'est occupée de moi la dernière fois ? Fait Yaël en pointant... Sana ? Du doigt..
- Et bien... Les vendeuses doivent être bien payé pour pouvoir se payer un repas ici. Ajoute-t-elle moqueuse.

Ma mère ricanne a son tour, et je peux sentir mon sang bouillir dans mes veines.

- Depuis quand es-tu aussi peste Yaël ? Je pensais que tu avais laissé ce trait de caractère à Sarah. Crache-je froidement.

Le poing serré, je ne tolère même plus son bras enroulé au mien. Pour qui se prend t-elle d'insulter ma femme.

« Ouai mais garde le pour toi poto... »

Mon InterditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant