•|Deux Chats|•

Chapitre 6

"-Et si nous allions boire un verre ? Proposais-je."

Je resta allongé sur le canapé avec Kenma dans les bras. Nous avions sûrement trop bu à cause du stupide jeu de Yamamoto. Le faux blond ne disait rien et resta dans mes bras en jouant sur son téléphone. Les autres étaient allongés au sol inertes, comme de simples cadavres morts après une soirée. Je regarda dans le vide en rigolant. 

-Pourquoi Tu RiGoleees ? Demanda Lev dans les vapes.

-Parce que nous sommes bêtes ! Répliquais-je à peine toucher par la boisson.

-Ah ouais ? C'est que maintenant que tu le découvres ? Ricana Yamamoto dans son coin.

Je caressa les mèches de mon copain en souriant. Le petit s'était endormi contre moi. Il était épuisé par la longue nuit. Je le porta doucement, il est très léger pour quelqu'un de cet âge. Je le déposa sur son lit et le recouvra de la grande couverture qui occupait le lit avant lui. Je me redressa et alla voir les cadavres.

-Allez dormir, il y a des futons, un canapé et une chambre d'amis !

Ils obéirent tous sans réprimander, ils étaient bien trop fatigués pour cela. Je les regarda disparaitre en souriant. Je ne fus pas étonné en voyant que c'était Lev et Yaku qui avaient pris la chambre d'amis. J'alla dans la douche et alluma celle-ci. L'eau dévalait mon corps à grande vitesse. Une fois fini je me mis en pyjama et alla me coucher près de Kenma. Instinctivement il vint se coller à moi. Sa douce odeur me caressait les narines et je fus emporté dans les bras de Morphée grâce à son souffle qui se bloquait dans mon cou.

Je sentis une main souler mes cheveux tout en les caressant. J'ouvris mes yeux et contempla le magnifique faux blond qui était devant moi. Il enleva sa main et rougit, à peine osait-il respirer.

-Umh... Je suis désolé de t'avoir réveiller, parvint-il à dire derrière ses mains.

-Si c'est toi qui me réveil ça ne me dérange pas.

Je lui pris ses mains et les reposa là où elles étaient il n'y a pas longtemps. Il me regarda en souriant toujours aussi rouge. Plus je passe de lui plus je deviens fous de lui. Il est trop mignon. 

-Tu es trooop mignon mon chaton, dis-je en lui posant un petit baiser sur le front.

Il rougit intensément, je pense qu'il commence à avoir l'habitude. Je rigola doucement alors que Kenma me serra dans ses bras.

-Tu n'abuserais pas un peu vieux matou ?

Je rigola et colla mes lèvres contre les siennes pour commencer une danse endiablée avec nos jumelles. Mes mains "glissaient" doucement dans le dos de son amant. Ce dernier rougit violemment contre mon torse. Je plaça ma tête dans les cheveux du faux blond en sentent  leur douce odeur. Je resserra mon étreinte en lui murmurant à l'oreille.

-Ton cœur bat vite dit donc.

-Le tient aussi, dit-il pour se défendre.

-Tu n'as pas faux, dis-je en souriant.

-Il faut se lever il y a des gamins chez toi.

-Tu en fais parti, rigola Kenma.

J'aime bien son sourire, son rire, sa façon de parler, j'aime vraiment tout de chez lui. Je pourrai le dire un milliard de fois ça ne sera pas assez pour lui dire à quelle point je l'aime. J'enleva mes mains de son dos. Mon copain les avaient oublier donc il rougit subitement en bégayant. 

-Je... Umh... Tu... Umh...

-Ahahah que ce passe t-il ? Dis-je en glissant une nouvelle fois mes mains dans son dos.

-Euh... Rien, rien... Réussi t-il à prononcer aussi rouge que les cheveux de Karma.

Je rigola et les enleva pour de bon. Je sortis du lit toujours en rigolant. Je m'habilla en oubliant sa présence. Quand je me retourna vers lui je le vis cacher sous la couette tout rouge. En réalisant qu'il était là je rougis à mon tour. Je le laissa dans la chambre en cachant mon visage entre mes mains. J'attrapa un seau d'eau et la balança sur les cadavres maintenant en vies mais mouillés.  

-Mec tu fais quoi là ? Hurla Nobuyuki en se frottant les yeux.

Ils sursautèrent tous et hurlèrent. Je rigola, oui je suis fou mais je rigola. Ils me firent tomber en m'insultant, ils ne sont pas du matin compris-je. Kenma les regarda amusé lui aussi. Il me tendit sa main pour que je puisse me relever. Je l'attrapa avec joie. Je me releva et fit mine de tomber accidentellement sur lui. Il rougit fortement et cacha sa tête à l'aide de ses mains. Yaku et Lev nous regardaient avec de grands sourires narquois, ils allaient nous embêter mais j'ai une arme, la photo.

-Kenma ça va ? Tu as un peu de fièvre ces temps ci... Dit Yamamoto en avec un sourire malfaiteur.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de l'embêter encore plus. Il va me haïr toute sa vie si je fais ça. Je l'embrassa rapidement sur le front. Il me regarda dans l'incompréhension et en bagayant. Bien sûr Lev n'avait pas manqué la photo, mais moi j'en ai une bien meilleur. Je ressera mon amant contre moi pour leur montrer qu'il était à moi, que à moi !

-Umh... Je... Enfin... Tu... Bégaya Kenma.

Je vais craquer il est beaucoup trop mignon. Je le regada avec tendresse pendant que lui essayait de se cacher dans ses mains, en vain. Yaku rigola tellement qui faillit s'étouffer à maintes reprises. Lev lui serra la main. Yamamoto se sentait seul avec les autres.

-Et si nous allions dans un café pas loin ? Proposa Nobuyuki en rigolant.

-Très bonne idée ! Dis-je en serrant la main de mon Kenma.

Nous nous préparions et nous descendions tous l'escalier infini. Le vent souffle fort pourtant il ne fait pas froid. Les fleurs de cerisiers tourbillonnent gaiement dans les airs pendant que les oiseaux chantent leur chant. Le Soleil est haut, la Lune est basse. Ma main dans la sienne. Nos cœurs battrent à la chamade.
J'entend les rires de nos amis nous entourer. Que demander de mieux ? Je suis là avec eux, dans un monde pourri certes, mais avec eux.

Je caressa les petites mèches du faux blond en lui souriant. L'intéressé failli tomber par terre. Je l'attrapa par la taille en rigolant.

-Le petit chaton ne tient plus sur ses pattes ?

Il me regarda, je pense qu'il pense à un meurtre en ce moment même. Je sens son regard poignarder le mien. Son regard si envoûtant que je peux m'y noyer et y rester toute ma vie sans jamais me lasser.

Nous arrivions devant une jolie maisonnette faite en briques. Yaku sauta dans les airs et s'exclama.

-Nous y sommes ! À nous les chocolats chauds !