Mettez votre gilet de sauvetage !

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Dans la cabine des Kirsch, seuls Paul et Quinn sont encore présents. Ce dernier se tient devant elle et tente de contenir sa colère mais finit par céder et la gifle.

Paul : - Tu n'es qu'une petite salope.

Quinn détourne le regard.

Paul : - Et regarde-moi quand je te parle !

On toque à la porte et la personne entre.

Steward : - Monsieur Paul ?

Paul : - Pas maintenant, nous sommes occupés.

Steward : - Monsieur, on m'a prié de vous demander de mettre votre gilet de sauvetage et de monter sur...

Paul : - J'ai dit PAS MAINTENANT.

Steward : - Je suis désolé de vous déranger monsieur, mais c'est le commandant qui l'ordonne. Alors s'il vous plaît, habillez-vous chaudement. Il fait très froid dehors cette nuit.

Paul regarde Quinn et rit légèrement en se disant que Gabriel et Quinn n'ont pas dû avoir si froid que ça.

Steward : - Puis-je vous suggérer des manteaux et des chapeaux ?

Paul : - C'est ridicule.

Steward, à Quinn : - Ne vous inquiétez pas, mademoiselle. Je suis sûr que c'est une simple précaution.

Dans les corridors de 3e classe, d'autres stewards ouvrent les portes de chaque cabine pour réveiller les passagers.

Steward : - Tout le monde debout ! Mettez vos gilets de sauvetage !

La cabine en question est celle de Nathalie, Jean et Édouard. Jean se réveille en se frottant les yeux.

Édouard : - Quoi ? Mais qu'est-ce qu'ils racontent ?

Steward, à d'autres passagers :

- Réveillez-vous et mettez votre gilet de sauvetage ! Mettez votre gilet de sauvetage !

Quant à Smith, il écrit la position du navire sur un bout de papier.

Phillips : - C.Q.D. ? Commandant ?

Smith : - C'est exact. C.Q.D., le signal de détresse. Voilà notre position.

Il lui tend le bout de papier.

Smith : - Dites à qui voudra répondre que nous coulons par l'avant et que nous avons besoin de secours immédiat.

Il part en remettant son chapeau.

Phillips : - Dieu tout puissant.

Il commence à taper.

Bride : - Et si on utilisait le nouveau message de détresse : S.O.S. ? On n'aura peut-être plus jamais l'occasion de l'utiliser.

Phillips lui sourit et tape donc le signal S.O.S. À l'extérieur, les officiers préparent les canots de sauvetage et Andrews les rejoint.

Andrews : - Monsieur Wilde, où sont les passagers ?

Wilde : - Ils sont tous rentrés à l'intérieur ! C'était trop bruyant et trop froid pour eux !

Il remarque Herbert Pitman qui est un peu trop loin d'eux à son goût.

Wilde : - Eh toi là-bas !

Il le siffle.

Wilde : - Descends de là et viens donner un coup de main !

Andrews se dirige ensuite vers le salon de 1ere classe où tous les passagers sont très gais, dont Wayne, Richie et Ethan. Charles Joughin lui propose même un verre. Mais dans les corridors de 3e classe, la situation est prise au sérieux.

Steward : - Gilets de sauvetage ! Tenez !

Il tend un gilet de sauvetage à Billy et à Stu, qui l'enfilent illico. Ils arrivent ensuite au pied d'un escalier où il y a une foule bloquée derrière une grille. Un steward est derrière cette dernière et tente de réconforter les passagers. Un enfant tire la robe de sa mère, Margaret Rice.

Enfant : - Qu'est-ce qu'on fait, maman ?

Rice : - On attend, mon chéri. Quand ils auront mis les passagers de 2e classe dans les canots, ce sera notre tour. Alors il faudra qu'on soit prêts, c'est compris ?

L'enfant et sa sœur hochent la tête. Sur le pont supérieur, Murdoch procède à la première descente d'un canot.

Murdoch : - Allez-y ! Penchez droit ensemble ! Ensemble, les gars !

Homme : - Attention, va moins vite à gauche !

Les passagers commencent à paniquer à cause du canot qui se trouve presque incliné à 45°.

Murdoch : - Arrêtez sur la gauche ! Juste le côté droit ! À gauche, attendez !

Le canot est revenu à son inclinaison d'origine.

Murdoch : - Et maintenant, ensemble !

La première fusée de détresse est tirée par le quartier-maître, George Rowe. Les reflets de cette dernière illumine les yeux d'une enfant. Quinn et Paul ont rejoint Wayne, Richie et Ethan dans le salon de 1ere classe, où se trouvent également Sidney, Derek, Tatum, Randy, Gale et Dewey.

Tatum : - Eh p'tit gars !

Steward : - Mademoiselle ?

Tatum : - Qu'est-ce qu'il se passe ? Vous nous avez arnachés comme des bourriques et maintenant on fait le pied de grue.

Steward : - Désolé mademoiselle, je vais aux nouvelles hein !

Tatum : - Je crois que personne ne sait vraiment ce qu'il se passe ici.

Dewey : - On dirait bien que la voyante avait raison, Randy.

Randy : - Oui, malheureusement.

Paul : - Je déteste ces foutus anglais qui font tous... les grèves.

Ethan : - Moi je les aime bien les anglais.

Richie : - Mais toi tu aimes tout le monde, Ethan.

Wayne : - Il est philanthrope que veux-tu ?

Quinn aperçoit Andrews, l'air inquiet.

Quinn : - Monsieur Andrews, j'ai vu l'iceberg et je vois votre inquiétude. Je vous en prie, dites-moi la vérité.

Andrews : - Le paquebot va couler.

Quinn : - Vous êtes sûr ?

Andrews : - Oui, dans une heure environ. Tout ceci va sombrer au fond de l'Atlantique.

Wayne, Paul, Richie & Ethan : - Quoi ???

Andrews : - Je vous en prie, dites-le au moins de gens possible. Je ne veux pas être responsable d'un mouvement de panique. Et montez vite dans un canot, n'attendez pas. Vous vous rappelez ce que je vous ai dit sur les canots de sauvetage ?

Quinn : - Oui, je comprends...

Andrews les quitte et Quinn a du mal à se remettre de cette nouvelle.

Randy : - Eh ben voilà, j'arrête pas de vous le dire mais vous m'écoutez pas !

Derek : - C'était dont vrai ?...

TitanicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant