Titanic

Rencontre avec Billy et Stu

Dans le salon de 1ere classe, Andrews, Ismay, Molly Brown et la famille Kirsch déjeunent en parlant du navire.

Ismay : - C'est le plus grand objet mobile jamais construit par la main de l'Homme de toute l'Histoire. Et notre architecte, monsieur Andrews ici présent, l'a conçu de la quille aux cheminées.

Andrews : - Eh bien, c'est peut-être moi qui l'ai construit mais l'idée venait de monsieur Ismay. Il a imaginé un rappeur si grand en taille et si luxueux dans ses équipements que sa suprématie ne serait jamais mise en question et LE VOILÀ, ancré dans la réalité.

Paul s'adresse au serveur.

Paul : - Nous prendrons tous les deux de l'agneau. Saignant avec très peu de sauce à la menthe.

Puis il vérifia ses dires auprès de Quinn.

Paul : - Vous aimez l'agneau, mon cœur ?

Elle lui sourit ironiquement.

Molly : - Vous devriez lui couper sa viande tant que vous y êtes, Paul. Au fait, qui a pensé à l'appeler "le Titanic" ? C'est vous, Bruce ?

Ismay : - Oui, c'est exact. Vous savez, je voulais faire passer l'idée de grande taille. La taille signifie la stabilité, le luxe et par-dessus tout la force.

Quinn : - Vous connaissez le docteur Freud, monsieur Ismay ? Ces idées sur la préoccupation des hommes au sujet de la taille devraient vous intéresser.

Ethan manque de s'étouffer en comprenant cette phrase.

Wayne : - Mais qu'est-ce qu'il te prend ?

Quinn, en sortant de table :

- Excusez-moi.

Molly : - C'est de la dynamique, Paul. J'espère que vous saurez la manier.

Paul : - Oh, et il faudrait que je fasse attention à ses lectures maintenant. N'est-ce pas madame Brown ?

Ismay : - Qui est ce Freud ? Un passager ?

Sur le pont supérieur, Gabriel et Chad sont assis sur un banc. Gabriel dessine deux petits garçons qui se trouvent non loin d'eux (Edmond et Michel Navratil). Billy et Stu sont debout devant eux, Billy fumant une cigarette.

Chad : - Ce bateau est beau, hein ?

Billy : - Ouais c'est un bateau irlandais.

Chad : - Il est anglais non ?

Billy : - Non, il a été construit en Irlande.

Des chiens tenus en laisse se promènent sur le pont.

Billy, en soupirant : - Ah ça c'est typique. On descend les chiens de 1ere classe pour qu'ils chient ici.

Gabriel : - Pour qu'on sache quel rang on occupe dans l'ordre des choses ?

Billy : - T'as peur d'oublier ?

Billy lui sourit et tendit sa main pour serrer la sienne.

Billy : - Je m'appelle Billy Loomis.

Gabriel : - Gabriel [...].

Chad : - Chad Meeks-Martin.

Billy : - Salut les gars.

Stu leur sert également la main.

Stu : - Moi c'est Stuart Macher. Mais vous pouvez m'appeler Stu.

Il tire excessivement la langue suite à cette phrase, qu'il considérait comme drôle. Billy semble désespéré. Gabriel est déjà sur la défensive envers cet individu et s'essuie discrètement la main après lui avoir serrée.

Billy : - C'est intéressant ce que tu fais.

Gabriel : - Oh, c'est juste des dessins que je bâcle vite fait.

Billy : - Vite fait tu dis ? C'est bien ce que tu fais vraiment.

Gabriel, gêné : - Merci.

Stu : - Et tu dessines des poulettes à poil de temps en temps ?

Billy lui lance un regard noir et le sourire de Stu s'évanouit aussitôt.

Billy : - Excuse-le.

Gabriel, sans le penser : - Ça fait rien.

Chad : - Il s'entendrait bien avec ma sœur dis dont.

Billy : - Et tu te fais du fric avec tes dessins ?

Gabriel ne lui répond pas. Il semble concentré sur autre chose ou plutôt quelqu'un d'autre à l'arrière-plan. Billy le remarque et se retourne. Il s'agit de Quinn, sortie sur le pont s'aérer suite à sa phrase déplacée de tout à l'heure.

Billy : - Ah, oublie-la mon gars. T'as plus de chances d'entendre Stu dire une chose intelligente que de fréquenter une fille comme ça.

Stu : - Hein ? Comment ça ? J'ai pas compris.

Billy : - Non mais tu comprends jamais rien de toute façon.

Quinn croise rapidement le regard de Gabriel avant de le détourner. S'apercevant qu'il la fixait, elle le regarde à nouveau d'un air gêné. Chad rit en passant sa main devant le visage de Gabriel, qui ne bronche toujours pas. Mais Paul arrive vers Quinn pour lui ordonner de rentrer à l'intérieur afin de se remettre à table.