𝐀𝐍𝐎𝐓𝐇𝐄𝐑 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃„ 𝗼𝗻𝗲 𝘀𝗵𝗼𝘁𝘀

𝐃𝐚𝐛𝐢 𝐱 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫 - Le Corset (Lemon)

Présence de sexe tout le long du chapitre. Dégradation, soumission, anal, etc. Les sensibles vous pouvez faire demi-tour ou peut-être rester, à vos risques et périls.

Lexique :

- C/c : Couleur de tes cheveux.
- Y/n : Ton prénom.
- C/y : Couleur de tes yeux.

𝐉𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐞́𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞.

•★•

- Doucement, tu me fais mal ! Se plaint Y/n.

Sous ses gesticulations incessantes, Dabi tirait toujours sur les ficelles du corset que la c/c lui avait demandé de serrer. Il tirait tellement fort qu'il lui coupait la respiration ; il s'en fichait à vrai dire. Ça l'amusait de la voir souffrir à cause de lui. Car oui, Dabi était comme ça. Manipulateur, sadique, froid. Ou, pour un terme moins outrageux, un vilain qui travaillait dans l'ombre pour faire connaître au monde entier sa vision de l'héroïsme. Pour sa liberté et pour se venger de son géniteur qui lui avait pourri son enfance. Y/n lui envoie le plat de sa main en plein milieu du crâne, le faisant s'arrêter dans ses mouvements. Son regard se fit plus hargneux, la défiant de recommencer un tel geste si elle ne tenait pas à finir carbonisée par ses magnifiques flammes bleues. Un sourire sans émotion fendit légèrement la commissure de ses lèvres, qui étaient brûlées par la puissance dévastatrice de son pouvoir. Il prit la parole, avec toujours son sourire vide sur son visage.

- Ho ? Tu joues les rebelles, Y/n ? Il penche sa tête sur le côté tout en la dévisageant de ses iris saphir.

Elle soutient son regard, prenant son courage à deux mains pour le défier à son tour de tenter quoi que ce soit. En admirant son visage, Dabi ne put retenir son expression mesquine, accompagnée du même sourire froid qui trônait précédemment. Qu'il la trouvait agaçante. Il préférait mille fois la voir à quatre pattes, elle qui quémandait pénétration. D'un pas lent, voire envoûtant, il s'approche d'elle, la faisant reculer jusqu'au bureau.

- Éloigne-toi ! Ordonne-t-elle en le fusillant du regard.

- Je ne veux pas, objecte-t-il d'un ton froid. Que comptes-tu faire maintenant que je suis si proche de toi ? Me frapper avec le plat de ta main ? Taquine-t-il.

Elle pouvait sentir son souffle sur sa peau qui la chatouillait. Tout son oxygène était emplie des flagrances boisées du noiraud. Cela perturbait ses sens, la faisant presque succomber à son petit numéro. Voyant qu'elle était ailleurs, Dabi attrape le dessous de sa taille d'une main et la soulève pour la reposer sans douceur sur la planche du bureau. Surprise, elle baisse légèrement la tête vers lui, étant désormais à sa hauteur. Il ne lui laisse pas le temps de parler, attrapant son visage entre son index et son pouce. D'une simple pression, il vient serrer sa mâchoire la faisant siffler de douleur. Il a une bonne poigne, se dit-elle. Il broyait quasiment ses joues, tellement bien qu'elle ne pouvait dorénavant plus faire abstraction de la douleur. Le son rauque de la voix de l'aggraphé la ramène sur terre.

- Écoute-moi bien. Plains-toi encore ne serait-ce qu'une seule fois d'avoir mal, je te jure que la douleur que je t'infligerais ne sera rien à côté de ce que tu subis là. Tu as bien compris, soumise ?

Bien qu'elle soit tentée de lui répondre, elle n'objecte pas. Son comportement, elle en avait l'habitude. Elle était tant habituée à être traitée telle une marionnette qu'elle n'osait pas répondre à la menace à peine dissimulée de Dabi. Elle savait que cela ne servirait à rien de s'offusquer face à lui. Elle ne voulait pas finir comme ses anciennes victimes, car oui, elle s'en doutait bien, elle n'était pas la première. Et certainement pas la dernière. Alors, elle hoche simplement la tête, laissant ses cheveux c/c planer autour d'elle. Ce qui ne plût pas du tout au brun. Et il le lui fit bien comprendre. Sa tête s'approche rapidement de celle de Y/n, et il s'empare agressivement de sa bouche. Elle ouvre les yeux en grand, se demandant ce qu'elle avait fait de mal pour qu'il réagisse aussi violemment. Elle se laisse faire, se disant que c'était sûrement sa punition pour une bêtise dont elle n'avait pas le souvenir. Il se décolle doucement, mordillant une dernière fois ses lèvres qui lui faisaient envie. D'un geste précis, il se place correctement entre ses cuisses nues. Elle n'avait pas encore finie de s'habiller, forcément s'il ne lui avait pas laissé le temps de le faire. Il glisse sa main dans son dos, frôlant sa hanche et le dessous de sa poitrine toujours vêtues de son corset. Ses infimes caresses la faisaient frémir. Sa peau rugueuse contre la sienne était une sensation tellement étrange et terriblement plaisante ; elle voulait en sentir plus.