𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧: 𝐋𝐚 𝐦𝐚𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐮𝐱

1K 36 13
                                    

- Bonjour tous le monde !

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

- Bonjour tous le monde !

Vêtue d'un de mes habituels longs manteaux noir, d'une grosse écharpe en mailles de couleur rose accessoirisé par mon bonnet de la célèbre marque The North Face de la même teinte, je poussais la grande porte blanche de l'Open Space où monteurs, chargés de production et graphiste étaient déjà tous installés derrière leurs ordinateurs respectifs, à discuter de choses et diverses autour d'un café brûlant.

En dépit de l'air glaciale qui résidait dans les locaux, je pris tout de même la peine de me défaire des différentes couches de vêtements superposés sur mes épaules pour les poser sur l'une des chaises roulante abandonnée dans un coin de la pièce, avant d'aller taper la bise à mes collègues de travail et amis.

- Louise: les garçons ont intérêt à allumer les chauffages assez vite, parce qu'il fait autant froid à l'extérieur qu'à l'intérieur !

- Ema: pour le moment, nous avons croisés que Théodore et Simon m'informait la seule autre femme travaillant avec Jordan, alors que je m'installais sur le siège à ses côtés en grelottant de la tête au pieds. Et de ce que nous avons eu le temps d'apercevoir avant qu'ils s'enferment dans leurs bureaux respectif, les fêtes de fin d'année n'ont pas dû être très élogieuses de leurs côtés.

- Louise: Je ne suis pas du tout étonnée par ça. Plus amusée qu'autre chose par cette confession, je ne m'empêcher en aucun cas de pouffer de rire, mordillant le bout du premier stylo qui me tombait sous la main.L'un comme l'autre sont des trous sans fond. Ils doivent certainement être entrain de décuver.

- Hiboo: ouhhh. Ces propos vont être répétés et amplifiés, Louise. Tu en as conscience, j'espère ? Munit d'un nouveau chapeau de Cowboy, le monteur et cadreur tentait tant bien que mal de me menacer, en vain.

- Louise: tu ne me fais même pas peur, Hibz l'homme aux cheveux très courts arquait un sourcil dans ma direction. Les garçons seraient bien trop tristes sans mon précieux œil de lynx et mes doigts de fée je poursuivais en me ventant auprès du plus âgé, mon stylo mâchouillait dans sa direction. Alors j'estime ne pas avoir de crainte vis à vis d'eux. Et encore moins s'ils sont encore arrachés de la veille, comme l'a si bien dit Ema.

- Eh bien... je vois que la demoiselle ne manque pas de toupet ! Tu as trop pris la confiance depuis ton arrivée, Louise.

Complètement prise de court par cette soudaine intervention, je manquais de peu à tomber de ma chaise de bureau —ce qui m'apprendra à vouloir incessamment me balancer, les pieds posés sur le meuble en bois face à moi— mais réussissais tout de même à me rattraper à la dernière minute avec l'aide précieuse de Quentin et de sa jambe. Ce qui me permettait de tourner la totalité de mon corps en direction de l'entrée de la pièce où, lèvres étirées et bras croisés contre son torse, je découvrais un Jordan Rondelli vêtu d'un de ses fidèles ensemble de survêtement noir, nonchalamment appuyé contre le chambranle de la porte.

𝐑𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐮𝐬 - 𝐉𝐨𝐲𝐜𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant