𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐱-𝐡𝐮𝐢𝐭: 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

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Épuisée de fatigue engendrée par la complexité de cette journée, je frottais mes paupières douloureuses à l'aide de mes poings, fis craquer nonchalamment les divers os de mon corps endoloris avant de venir déplacer mon ordinateur de mes cuisses ju...

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Épuisée de fatigue engendrée par la complexité de cette journée, je frottais mes paupières douloureuses à l'aide de mes poings, fis craquer nonchalamment les divers os de mon corps endoloris avant de venir déplacer mon ordinateur de mes cuisses jusqu'aux draps de mon lit après avoir pris le soin de sauvegarder le travail effectué aujourd'hui. Enfin libre de mes faits et gestes, je me permis même de bailler grossièrement, étendu de tout mon long contre le matelas si confortable de mon lit.

Malgré ce qu'on pourrait penser en me voyant de la sorte, voilà près de six bonnes heures que je n'avais bougé de cette pièce sous aucunes conditions valables, mes yeux et mon cerveau bien trop concentrés sur l'écran de mon PC portable. En effet, comme je l'avais si bien dit à Adèle et Jordan durant nos vacances à la montagne la semaine passée, j'avais comme projet d'avenir de me lancer dans l'auto-entrepreneuriat. Ainsi, je m'étais permise de consacrer l'entièreté de ma journée à la concrétisation de ce projet. Entre la création d'une jolie page internet ainsi qu'un profil Instagram professionnel dans le but de promouvoir à la perfection mes créations artistiques personnelles, ainsi que les compétences acquises dans ce monde depuis mes débuts dans la photographie, je devais avouer ne pas avoir chômée ! Tout avait été pensé, sélectionné et posté dans la plus grande des minutions afin de créer un joli rendus, et potentiellement attiser la curiosité des demandeurs dans l'optique d'obtenir une potentielle collaboration.

Également, afin d'apporter le plus d'authenticité et de transparence avec ce que je peux à présent qualifier de Followers, j'aimerais beaucoup partager mon "quotidien" de photographe de manière à montrer l'envers du décor de ce métier.

Alors, même si je pouvais concevoir que cette nouvelle direction artistique pouvait évidemment paraître ridicule et insuffisant pour certains personnes,je restais tout de même extrêmement fière de moi face aux résultats obtenus, et c'est tout ce qui pouvait compter à mes yeux. Tout cela représentait un énorme pas dans ma possible carrière, et celui-ci commençait déjà à payer. Parce qu'en effet, en l'espace d'à peine quelques heures, je cumulais déjà plus de cinq cents abonnés sur mon réseau social ainsi qu'une centaine de visite sur mon site virtuel. Ce qui restait des résultats considérables corrects ! Énormément de personnes semblaient avoir vus, partagés et aimés mes créations, ce qui me faisait chaud au cœur,

Pour la première fois de ma vie, je me sentais soutenue sur tout les points dans mes projets, m'amenant à enfin croire mes rêves d'adolescentes réels.

Mais pour l'heure, bien que je m'autorisais quelques petites rêveries de temps à autre, mon ventre se tordait d'appétit, n'ayant rien ingurgité d'autres qu'un petit-déjeuner copieux ce matin. J'abandonnais alors définitivement mon outil de travail contre le sol de ma chambre dans l'optique de rejoindre à grande vitesse ma cuisine. Mon paquet de spaghettis sortie, ainsi qu'un steak congelé —crevée, j'optais honteusement pour la simplicité— j'allais commencer à faire fondre ma margarine de le fond d'une poêle après avoir installé une casserole d'eau sur le gaz, lorsque la sonnerie de mon appartement retentissait dans tout l'habitacle, me faisant froncer mes sourcils.

𝐑𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐮𝐬 - 𝐉𝐨𝐲𝐜𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant