𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐢𝐧𝐪: 𝐔𝐧 𝐃𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥

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- toujours la même qui est en retard, hein ! On ne change pas les bonnes habitudes

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- toujours la même qui est en retard, hein ! On ne change pas les bonnes habitudes.

- Louise: bonjour à toi aussi, Alice.

Sourire figée sur les lèvres, je fermais la porte d'entrée de la maison familiale des Lefebvre derrière moi avant d'enfin faire face à ma sœur aînée, les deux mains posés contre ses hanches dans une position d'autorité. Sans même un mot ou regard à son égard, je pris le temps de me dévêtir de mon long manteau blanc molletonné ainsi que du bonnet marron The North Face de Jordan que j'accrochais sur le porte manteau, avant d'enfin daigner lui apporter le minimum d'attention.

Et j'eus à peine le temps de réagir ou encore de comprendre quelque chose qu'une tempête blonde me sauta presque dessus, ses bras fermés autour de mon corps.

- Alice: j'ai l'impression que tu t'embellis chaque jours un peu plus m'avoua ma sœur, mains à présent sur mes joues à m'inspecter sous tous les angles. J'en serais presque jalouse !

- Gabriel: c'est sûr que de ton côté, tu n'es pas gâté avec tes rides.

Cette fois-ci ce fut au tour de mon frère, de seulement deux ans mon aîné, de débarquer dans le hall d'entrée à la suite de la trentenaire, non sans s'empêcher de lui ébouriffer les cheveux sur son passage. Ce geste valut les râles d'Alice, alors qu'il vint également me taper la bise.

- Alice: va te faire foutre, tu veux bien ? Tu rigoleras moins quand tu auras mon âge !

- Arthur: maman ! Ehhh, maman ! Alice vient de dire un gros mot à Gaby !

Comme la petite furie qu'il est —un tantinet trop commère sur les bords— le plus jeune de la fratrie apparu de je ne savais trop où, accusant bien haut et fort notre sœur, doigt pointé dans sa direction.

- Stéphanie: Alice ! Tu arrêtes de suite tes grossièretés !

- Lily: la boîte à gros mots te guète, sœurette...

- Stéphanie: ta sœur a raison acquiesçait la mère de famille. viens tout de suite mettre un euro dans la tirelire !

Tranquillement entrain de préparer le déjeuner de ce midi dans la cuisine ouverte de sa maison, Stéphanie Lefebvre prit encore quelques secondes de plaisir à disputer la plus grande de ses trois filles —il était assez cocasse de voir une femme de trente et un ans se faire remonter les bretelles de la sorte— sous les nombreux rire de l'adolescente de seize ans, ainsi que du sourire diabolique du petit dernier de six ans.

𝐑𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐮𝐬 - 𝐉𝐨𝐲𝐜𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant