𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐢𝐧𝐳𝐞: 𝐔𝐧 𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥 𝐭𝐮𝐦𝐮𝐥𝐭𝐮𝐞𝐮𝐱

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- bonjour toi

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- bonjour toi...

Alors que j'émergeais difficilement de mon sommeil —je venais à peine de sortir d'un de ces merveilleux rêves où les deux protagonistes principaux, fous amoureux l'un de l'autre, s'avouaient enfin leurs sentiments dans un jacuzzi endiablé— lorsqu'une main venait se poser délicatement contre la peau de mon visage dans le but d'effectuer d'y effectuer de douces caresses du bout des doigts. Mes sens, à présent parfaitement en forme, j'arrivais sans grandes difficultés à distinguer un bras chaud encerclé la totalité de ma taille, la seconde main de cet individu étendu avec soin sur le creux de ma hanche dépourvu de tissu. Ma tête avait apparemment pris résidence contre une épaule structurée tandis que mes jambes se retrouvaient entrelacées à d'autres.

Ce fut finalement les tendres baisers que l'on déposai sur le haut de mon crâne à plusieurs reprises qui me réconfortaient dans l'idée que je ne pouvais tout bonnement pas imaginer de toutes pièces une soirée aussi intense que celle de la veille. Et bien que mes paupières demeuraient encore clauses, un sourire naquit automatiquement sur mes lèvres.

Je peinais encore à y croire, ayant espérée tant de fois que ce moment se réalise.

Quelques secondes de profits plus tard, et je daignais enfin papillonner des yeux dans le but d'aider au mieux mes pupilles claires à s'adapter à la lumière du jour. Et quelle fut donc pas ma réjouissance lorsque je tombais de suite sur le visage angélique de Jordan à quelques centimètres du mieux, entrain de me couvrir d'un regard indescriptible tant il me donnait des papillons dans le ventre.

- Louise: si je suis entrain de rêver, ne l'interrompt surtout pas je lui murmurais près de son oreille en me blottissant un peu plus dans ses bras.

- Jordan: restons ensemble dans ce rêve, dans ce cas.

À cette réponse, je tentais tant bien que mal de cacher mes joues rouges de sa vue en réfugiant un peu plus mon visage dans son cou, les paupières de nouveau scellées. Parce que même si j'aimais beaucoup ce rapprochement entre nous, celui-ci m'intimidait toujours un petit peu. Jordan rigolait d'ailleurs de mon comportement enfantin, et j'en profitais alors pour m'étendre un peu plus le long de son corps.

Sa prise sur mes côtes se resserrait légèrement jusqu'à déplacer ses deux mains dans le creux de mes reins, alors que le silence reprenait possession de la pièce.

En réalité, celui-ci englobait déjà la totalité du chalet depuis notre réveil, informant indirectement qu'aucun des deux couples n'était revenu de leurs escapades respectives de la veille. Ce qui, dans une certaine mesure, nous arrangeait plutôt bien. À vrai dire, ces quatre individus avaient la fâcheuse habitude de déborder d'énergies dès le lever du jour, en dépit de mon humeur massacrante du matin. Et puis, il fallait être honnête. Crier à tout bout de champ sans raison valable, chanter de manière incompréhensible les paroles de chansons anglaise, ou encore être témoin de stupides chamailleries à huit heures du matin n'aidaient pas vraiment à se lever du bon pied.

𝐑𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐮𝐬 - 𝐉𝐨𝐲𝐜𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant