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Je déteste ma vie. Je déteste ce que je suis.
Je déteste les Quilleuts mais pardessus tout, je déteste les vampires.
Ils ont tué mes parents. Ils m'ont condamné à vivre l'enfer avec un oncle qui me hait. Ils ont piétiné mon enfance et mon innocence.
Alors quand votre communauté fait amis amis avec l'ennemi, Je n'apprécie pas. Mais pas du tout.
Enfin, je vous parle de ma communauté. Mais clairement, je suis le mouton noir ici.
Tout ce qui arrive de négatif est de ma faute.
J'ai vu les garçons se transformer et devenir des loups.
J'ai espéré qu'ils me sauveraient. Après tout, les métamorphes sont là pour aider et protéger les humains.
Mais non, mon sort ne les intéresse pas.
Certains sont même venu me maltraiter à plusieurs reprises.
Sam, le nouvel alpha a simplement organisé mon départ du lycée. J'y subissait beaucoup d'humiliations. Insultée et bousculée à longueur de journée.
C'est bien la seule chose qu'il a fait pour moi.
Lundi, je commence au lycée de Forks.
La porte d'entrée grince, mon oncle est entré.

- Lou, putain, le repas est pas près. J'ai faim.
Viens ici bonne à rien!!!!!

Le mec qui hurle, c'est mon oncle Josuah Uley.

Josuah Uley

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Josuah Uley

Un ivrogne qui ne sait que cogner et hurler.
Heureusement, j'ai anticipé ce matin. Son repas est dans le micro-ondes. J'ai chargé la portion espérant pouvoir manger les restes.
Je n'ai pas le droit de manger à table avec mon oncle, j'attends qu'il termine et je mange les restes.
Je le regarde en salivant dévorer le poulet rôti et les pommes de terre aux four.
Mon oncle est un poivrot, il sait vous descendre 10 bouteilles de bières mais à peu d'appétit.
Comme je m'en doutais il laisse une partie du poulet et des pommes de terres. Mon estomac gronde à imaginer la peau croustillante dans ma bouche.
Mon oncle sourit, de ce sale petit sourire méchant et narquois. Il me tend l'assiette et m'ordonne de jeter les restes à la poubelle. J'ose faire une remarque sans oser le regarder. Une simple petite remarque sur le gaspillage. J'ai même dit un « s'il vous plaît ».
J'entends le grincements de sa chaise sur le carrelage.
Aïe , c'est pas bon. J'ai pas le temps de me préparer. Son poing vient s'abatte impitoyablement sur ma joue. Je tombe à genoux lâchant l'assiette qui se brise sur le sol.

- petite conne, je vais t'apprendre à caser les assiettes.

Je sais ce qui m'attend. Recroquevillée au sol j'attends que sa colère passe.
Il finit par sortir, sans doute au Carver café pour picoler.
Affamé, j'en suis réduite à manger les restes à même le sol.
Je me dépêche de ranger. Je bosse ce soir au fast food quatre  soirs semaine. Je fais aussi la plonge au carbet café les samedis et dimanches.
Cela me permet de manger à l'œil. Ma paye va directement dans la poche de mon oncle et de sa pouf.
C'est épuisée que je prends le chemin de la maison avec mon vélo.

La cendrillon de la push Où les histoires vivent. Découvrez maintenant