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Lycée de Forks :

Jasper:

Cette odeur sur elle. Abominable. Elle m'agresse les narines au moment où elle descend du bus scolaire.
Alice se place devant moi , son regard semble me hurler de me calmer.
Impossible. Je la bouscule malgré l'affection que j'ai pour elle.
Mia rentre dans les  vestiaires. Elle s'entraîne seule ce matin, comme tout les mardis.
Je bloque la porte et me dirige vers  les casiers.
Je ne prends pas la peine de me déplacer sans bruit.
Peu m'importe. Elle doit me répondre.
Ses grands yeux se lèvent vers moi au début craintifs avant de retrouver ce dégoût qui caractérise son expression chaque fois qu'elle me voit.
- répond moi. As tu couché avec lui?
- tu n'as pas à venir dans le vestiaire de fille putain. Sort!!!!
- répond moi immédiatement.
- je n'ai pas à le faire.
A cet instant, je le sais , j'ai dérapé et tout gâché. Tout les micro efforts qui l'avaient permis de lui arracher un micro sourit au moment où je l'ai ramené chez elle.
Je ne réalise mon erreur qu'au moment où ses grands yeux se remplissent de larmes et de peurs.
Je réalise après avoir grondé férocement sur elle et avoir entendu son poignet craquer.

Standley l'éducateur apparaît. Son regard se pose sur ma main qui retient le bras de Mia. Je lâche et joue les ado penaud.

- vos chamailleries d'ado je n'en ai que faire.
Que cela ne se reproduise plus!!!!

Monsieur Standley est en burn out depuis un bout de temps et se contrefiche ouvertement des enfants depuis longtemps. Il me réprimande à peine.
Mia file sans que j'ai une réponse disparaissant pour la journée.

Mia:

Je quitte l'école en proie à une rage folle.
Salle vampire de merde. Comment oses-tu !!!!
Je ne décolère pas.
Une multitude d'émotions me traversent. Je ne suis qu'une pauvre petite chose qui ne compte pour personne.
Quand ce vampire m'a dit être mon compagnon, j'avoue l'avoir mal pris. Mais une petite partie de moi m'a quand même murmuré: « tu es quelqu'un pour une personne sur cette terre ».
Hypocrisie, il ne m'aime pas. Il veut me posséder. Me contrôler, m'asservir comme tous. Les loups le veulent, mon oncle et ce putain de suceur de sang aussi.
Une colère violente me submerge . Je décide de passer au Carver café. Je dois retirer mon enveloppe de pourboire. Mon oncle est attablé au fond. A ma vue, il se lève et m'arrache l'enveloppe. Je ne sais pas ce qu'il me prend à ce moment. Mais je la lui arrache à nouveau.
Sa main me frappe en plein visage. J'entends Kelley ma collègue lui crier de ne pas faire ça.
Au sol, tenant ma joue, je laisse éclater ma rage.
Sincèrement, je ne sais pas comment c'est arrivé. Je me rappelle d'u éclaire rouge, de mon corps qui tremble, de ma respiration qui accélère et flan, les vitres, assiettes et bouteilles du bar ont volés en éclats.
Des cris de Kelly, de mon cris.

Je suis restée prostrée au sol jusqu'à l'arrivée des pompiers

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Je suis restée prostrée au sol jusqu'à l'arrivée des pompiers.
Personne n'a vraiment compris. On a parlé d'une surcharge électrique.....seul mon oncle avait compris, je l'ai su à son regard. J'ai pu y voir l'angoisse et j'avoue avoir aimé.
L'hôpital m'a gardé une nuit.
Quand l'inspecteur Swan est apparu j'ai vraiment cru qu'il voulait m'interroger au sujet de l'incident du Carver café.
Mais non. Il venait m'annoncer une horrible nouvelle.

Jasper :

- Carlisle, je te jure que j'ai pas fait ça. REGARDE mes yeux !!!!!
- il est vrai mais je n'ai pas pu examiner le corps tranquillement. Il est disloqué, atrocement mutilé.
Tu aurais pu faire ça sans le boire. Tu enfin ....
- je vais t'aider. Oui j'en suis capable. Oui j'étais en rogne mais je ne l'ai pas fait.
- excuse moi. Je te crois. J'irai examiner le corps.
Si tu veux viens avec moi.
- tu as vu Mia?
- oui, elle est déjà ressortie.
- il s'est passé quoi?
- sincèrement, je ne sais pas .
Je me demande parfois si nous devrions pas déménager et quitter Forks.
- si nous partons, je l'amène avec nous.
- Jasper, mon fils, elle ne voudra jamais.
- je ne la laisse pas. Soit je reste soit je l'amène avec nous de gré ou de force.
- mon fils, ne te laisse pas mener par tes instincts. C'est une enfant, une Quilleuts. J'ai peur que les choses tournent mal.
- tu ne comprends pas carliste. Elle est mienne depuis son enfance. J'ai accepté de renier cette pulsion pour sa sécurité mais elle est lié à moi et le fait de la retrouver une nouvelle fois est un signe.
- tu parles de quoi?

Flashback :

Je pense que c'est cet événement qui a précipité mon départ.
Je n'en pouvais plus de cette vie .
J'entends mes hommes rire, une femme crie . Encore ce jeu malsain et cruel .
Je déteste quand ils jouent avec la nourriture.
Je ne peux malheureusement pas l'éviter. Maria a instauré cette pratique depuis des années maintenant.
Je me lève pour quitter l'endroit et aller lire à l'aide.
Une femme est attachée au sol. Mes hommes l'entaille et lèchent son sang pendant qu'un autre enfonce ses doigts pleins de venin dans son intimité . De vrai porcs ma parole. Un homme est attaché à un poteau, les paupières collées et la tête bloqué droite pour lui imposer le martyre de la femme. Son mari sans doute.
C'est là que j'ai senti son odeur. Une odeur de cannelle. La même que les biscuits de mon enfance.
On dit chez les vampires que votre âme sœur a l'odeur du plus puissant de vos souvenirs heureux. Le mien est sans nul doute celui de ma mère avec son tablier qui confectionne des biscuits.
Un soldat rit avec l'homme qui enfonce ses doigts dans la femme .
- tu pourras passer à plus étroit après avec la gamine.
Trop c'est trop, je le décapite d'un geste brusque. Tous se fige.
- Sortez !!!!!
Ils obéissent. Maria arrive avec son petit air candide.
Que je déteste quand elle fait ça!!! Elle n'a rien de pure et enfantin, elle est le mal incarné. Tout comme moi, tout comme nous tous les vampires.
Je la vois ouvrir une grosse malle et en sortir par la peau du cou tel une maman chatte une enfant de trois ou quatre ans.

Je n'ai pas vraiment compris immédiatement

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Je n'ai pas vraiment compris immédiatement.
Comment pourrait elle être ma compagne.

Maria: elle est à toi. Amuse toi, pouponne, fais ce que tu veux.
Tu as besoin de changement.  Elle pourrait être ton petit animal. Ils sont malléable et docile à cet âge.

Je me suis penché vers elle pour lui caresser la joue. Elle m'a mordu comme un petit animal enragé.
J'étais un autre à cet époque, la gifle est partie comme un ressort.
L'enfant s'est affalé au sol, évanouie par la violence du choc.
J'ai décidé de me séparer d'elle. Pour la sauver.
Je me suis fait violence des mois pour ne pas la reprendre à cet homme violent à qui la justice avait confié sa garde.

Fin flashback.

Mia:

Il est mort. Cette horrible nouvelle tourne en boucle dans ma tête.
Je rentre sonnée et traumatisée par la nouvelle.
Mon oncle est là à boire comme toujours. À ma vue , il me hurle que je suis une salope de meurtrière.
Qu'Amir est mort par ma faute.
J'éclate en sanglots et lui hurle que ce n'est pas vrai.
Il hurle, m'insulte, frappe.
L'éclairé jaillit. Je ne sais comment....et puis plus rien.

La cendrillon de la push Où les histoires vivent. Découvrez maintenant