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Nous quittons le bureau de ma mère, le contrat en main, le cœur lourd. Kennedy et moi montons dans la voiture qui nous attendait, sans échanger un mot. Le chauffeur nous conduisit à l'appartement que ma mère a loué pour nous, dans un quartier chic de la ville. C'était un grand et luxueux appartement, décoré avec goût, mais sans âme. J'entre, comme un prisonnier, et découvre les lieux. Il y a deux chambres, mais ma mère a fermé l'une d'elles à clé. Elle m'a laissé un message sur la table du salon :

- Chers enfants, bienvenue dans votre nouveau foyer. J'espère que vous vous y plairez. Vous trouverez tout le nécessaire pour votre confort et votre bonheur.

Nous lûmes le message de ma mère, avec dégoût. Elle nous traitait comme des enfants, alors que nous étions des adultes. Elle nous imposait un foyer, alors que nous voulions notre liberté. Elle nous promettait du confort et du bonheur, alors que nous ressentions de la souffrance et du malheur.

Nous posâmes le contrat sur la table, comme une bombe à retardement. Nous ne savions pas ce qu'il nous réservait, ni ce qu'il nous demandait. Nous ne savions pas comment vivre ensemble, ni comment nous comporter. Nous ne savions pas si nous devions nous parler, nous toucher, nous embrasser. Nous ne savions pas si nous devions faire semblant, ou être sincères. Nous ne savions pas si nous devions nous haïr, ou nous aimer.

Nous nous regardâmes, avec gêne. Nous ne nous connaissions pas vraiment. Nous avions juste eu à échangé quelques mots, quelques sourires, quelques regards. Nous avions trouvé l'autre agréable, mais sans plus. Nous n'avions pas ressenti de coup de foudre, ni de coup de cœur. Nous n'avions pas eu envie de nous revoir, ni de nous rappeler. Nous n'avions pas de projet commun, ni de rêve partagé. Nous n'avions rien en commun, ni rien de différent.

Nous étions deux étrangers, liés par un contrat. Nous étions deux prisonniers, enfermés dans un appartement. Nous étions deux acteurs, jouant un rôle. Nous étions deux victimes, subissant un sort.

Nous nous dirigeâmes vers la chambre qui nous était destinée, avec réticence. Nous y entrâmes, avec appréhension. Nous y découvrîmes un lit king size, avec des draps de soie. Nous y vîmes des bougies, des pétales de roses, des chocolats. Nous y sentîmes une odeur de vanille, de musc, de jasmin. Nous y entendîmes une musique douce, romantique, sensuelle.

Nous comprîmes que ma mère avait tout prévu, tout organisé, tout orchestré. Nous restâmes un moment silencieux, face au lit qui nous invitait à nous unir. Nous ne savions pas comment réagir, ni quoi dire. Nous étions mal à l'aise, embarrassés, intimidés. Nous avions peur de nous regarder, de nous toucher, de nous sentir. Nous avions honte de nous soumettre, de nous conformer, de nous vendre.

Nous nous assîmes sur le bord du lit, sans nous frôler. Nous évitâmes de nous regarder dans les yeux, de nous sourire, de nous parler. Nous fîmes semblant de nous intéresser à la télévision, au téléphone, au livre. Nous cherchâmes à nous distraire, à nous occuper, à nous oublier.

Dans un élan de désir inassouvi, nos corps s'attirent comme des aimants, s'entrelaçant dans une danse de luxure. Nos regards se cherchent avec une faim vorace, nos souffles se mêlent dans un tourbillon de tentation.

Nous cédons à l'envie de nous toucher, de nous caresser sans retenue. Chaque effleurement est un brasier de passion, chaque baiser une déclaration de notre pulsion sexuelle brûlante. Nos peaux se frôlent avec une impatience fiévreuse, nos doigts s'enfoncent dans la chair avec une avidité dévorante, nos lèvres se dévorent avec une voracité sans bornes.

Mes doigts explorent sa chair avec une brutalité délectable, découvrant chaque pli, chaque courbe, avec une férocité insatiable. Chaque contact est une décharge électrique, chaque baiser un cri de jouissance, nous précipitant toujours plus loin dans l'abîme de notre désir insatiable.

D'une poigne virile, je l'attire vers moi, la faisant gémir de plaisir et de désir. Ses soupirs se mêlent aux miens, créant une douce mélodie qui emplit la pièce. Nos corps s'entrechoquent dans un tourbillon de passion, chaque contact faisant jaillir des étincelles de désir pur. Ses ongles s'enfoncent dans ma peau, témoins de son appétit insatiable, sa peau frissonnant sous mes caresses brûlantes, ses seins pointant d'excitation.

Sans retenue, je la pénètre intensément, mon membre dur comme l'acier explorant les profondeurs de son intimité avec une voracité sans bornes. Ses cris de plaisir résonnent dans la pièce, amplifiant mon désir de la posséder encore plus profondément. Je la caresse, la suce, la lèche avec une dépravation perverse, explorant chaque pli de sa peau, chaque recoin de son être, chaque centimètre de son corps offert à mes désirs les plus sombres.

Je la prends avec une férocité animale, mes mouvements devenant de plus en plus brutaux, de plus en plus impitoyables. Chaque pénétration est une marque de ma sauvagerie, de ma domination absolue sur son corps. Elle crie sous mes assauts, mais ses supplications ne font qu'attiser le feu de ma passion dévorante.

Mes mains explorent chaque parcelle de son être avec une avidité vorace, mes lèvres dévorent sa peau comme un prédateur affamé. Je la mords, la griffe, la marque de mon empreinte, faisant d'elle mon territoire, mon jouet, ma proie.

Je la possède avec une brutalité sans égale, mes mouvements devenant de plus en plus sauvages, de plus en plus impérieux. Chaque pénétration est un acte de domination, chaque coup une démonstration de ma suprématie. Je la traite comme une esclave, une catin, une salope à ma disposition, et elle se soumet à mes désirs les plus vils avec une obéissance obscène.

Je l'insulte, la rabaisse, la salis de mes mots, la plongeant toujours plus profondément dans l'abîme de la dépravation. Et dans cette danse malsaine, nous nous enfonçons toujours plus loin dans les ténèbres de l'interdit, ne laissant derrière nous que l'écho brûlant de notre passion dévorante, sauvage, indomptable.

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Je me réveillai le lendemain matin, avec un mal de tête et un mal de cœur. Je me tournai vers le côté du lit, où Kennedy aurait dû être, mais je ne la vis pas. Je me levai, avec difficulté, et je cherchai des traces de sa présence. Je ne trouvai qu'un mot, écrit sur un bout de papier, posé sur la table de chevet :

- Désolée, je suis partie travailler. Ne m'attends pas.

Je lus le mot, avec indifférence. Je n'étais pas surpris, ni déçu, ni en colère. Je n'avais pas envie de la revoir, ni de lui parler, ni de lui demander des explications. Je n'avais pas de sentiments pour elle, ni de regrets, ni de remords. Je n'avais pas de questions, ni de réponses, ni de solutions.

Je froissai le mot, avec mépris, et je le jetai à la poubelle. Je fis comme si cette nuit ne s'était jamais passée, comme si elle n'avait jamais existé, comme si elle n'avait jamais compté. Je fis comme si rien n'avait changé, comme si tout était normal, comme si tout allait bien. Je fis comme si j'étais libre, comme si j'étais heureux, comme si j'étais moi.

Je pris une douche, avec hâte, et je m'habillai, avec soin. Je sortis de l'appartement, avec assurance, et je montai dans ma voiture, avec élégance. Je conduisis vers mon bureau, avec vitesse, et je me garai devant l'immeuble, avec aisance. Je saluai mes collègues, avec politesse, et je m'installai à mon poste, avec efficacité. Je me plongeai dans mon travail, avec passion, et je me coupai du monde, avec satisfaction.

Je ne pensai plus à Kennedy, ni à ma mère, ni au contrat. Je ne pensai qu'à moi, à mes projets, à mes ambitions. Je ne pensai qu'à réussir, à briller, à dominer. Je ne pensai qu'à vivre, à profiter, à oublier.

Relation sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant