𝐎𝐧𝐞 𝐒𝐡𝐨𝐭 [𝘊𝘩𝘰𝘴𝘰 𝘒𝘢𝘮𝘰]

☁️ Ombres et couchers de soleil

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{☁️Fluff}

. . . . . . . ⇢ ˗ˏˋ ࿐ྂ

La cour animée de l'université a toujours été l'endroit idéal pour s'asseoir et se perdre dans ses pensées. Le soleil de fin d'après-midi colorait tout d'une teinte dorée, et tu t'installes avec un livre, immergé dans son univers. Au moment où tu atteins un passage particulièrement intense, une ombre se profila au-dessus de tou, et un ballon de football manqua de peu de te toucher.

Au lieu de l'impact auquel tu t'attendais, une main s'est tendue, attrapant le ballon sans effort. Tu lèves les yeux pour rencontrer une paire d'yeux profonds et intenses appartenant à une grande silhouette aux cheveux noir corbeau.

- Désolé, s'excusa Choso en souriant, d'une voix grave et douce à la fois.

- Merci, répondis-tu, un peu troublée.

Il acquiesce et s'en va, mais l'impression qu'il a laissée reste.

. . . . . . . ⇢ ˗ˏˋ ࿐ྂ

Des semaines plus tard, tu t'es retrouvée à rechercher de ce même regard intense dans le café bondé de l'université. Et il était là, plongé dans un cahier, ses doigts dansant sur les pages. Sans hésiter, tu t'es approchée.

- Je peux m'asseoir ici ?

Il lève la tête, semblant te reconnaître.

- Bien sûr, répondit Choso en déplaçant ses affaires.

Ce qui avait commencé comme une table commune tranquille s'est transformé en des heures de conversation. De la littérature aux films en passant par l'histoire des arts martiaux anciens, aucun sujet n'était laissé de côté. Au moment où le café annonce sa fermeture, aucun de vous deux n'a envie que la soirée se termine.

. . . . . . . ⇢ ˗ˏˋ ࿐ྂ

En marchant côte à côte sous la voûte étoilée, une tension palpable s'est installée entre vous deux. Chacun d'entre vous sentait monter une émotion inexprimée.

- Je n'ai jamais eu l'occasion de te remercier comme il se doit pour cette journée dans la cour, commences-tu.

Il rit.

- C'était juste un réflexe.

Vous vous êtes arrêtés sous un lampadaire, la lumière vous éclairant tous les deux d'une lueur chaleureuse.

- C'était plus que ça. J'ai eu l'impression que c'était... le destin.

Les yeux de Choso fouillent les tiens.

- Je ressens ce lien depuis ce jour-là, avoue-t-il en s'approchant timidement. Chaque fois que nos chemins se croisent, j'ai l'impression que c'est voulu, que c'est destiné.

Le cœur battant, tu as fait le dernier pas pour combler le fossé qui vous séparait, et à la lueur du lampadaire, dans la fraîcheur de la nuit, vos mondes se sont enfin rencontrés.