Toutes ses paroles tournes rapidement dans ma tête. J'attend la conclusion de cette histoire. Je m'attend à une phrase assassine comme seul mon père en est capable. Une phrase qui explique comment il a révoquée la demande farfelue de cet homme.
Je ne peut pas m'expliquer comment il a pu arriver a cette fin. Ma fin.
«mais ...père je ne ...»
Je retient mes larmes, sachant que même s'il a l'air d'être au dessus de tout ça, il est en Fait, acculé au pied du mur, les coffres sont vide et l'argent commence à manquer .
Il n'a pas d'argent pour ma dote et ainsi se débarrasse d'une bouche supplémentaire a nourrir.) Puis, à quoi bon avoir une fille quand ont à déjà une femme qui veille a tout.
La panique me gagne et a chassée en quelques secondes, les instants de plénitudes que j'avais ressentis a ma levée du lit.
«la fin de l'été est dans à peine deux semaines père! Je ne...je ne le connais même pas. Il ne ma jamais vu, lui plairais-je ? Est-il comme celui que les rumeurs décrivent ou même comme son affreuse famille?»
Becky était aux faits de toutes les rumeurs du village, et bien sûr, un homme riche comme le compte ne faisait pas exception. Les commères détaillaient les moindres frasques de sa famille d'une ville à l'autre.
Trois frères plus pénibles les uns des autres. Ont disaient, que leurs parents étaient mort quand ils étaient encore très jeunes.
Ils avaient les titres et l'argent, mais aucune trace de l'éducation qui sied habituellement à quelqu'un de leurs rangs.
«Oh père je vous en conjure, attendez encore! »
Le suppliais-je avec une voix enfantine.
«ma fille cesse ses lamentations idiotes. Je suis ton père et j'ai parlé. Oserais-tu me contredire? Mettrais-tu en doute mon jugement? Je t'aime, n'en doute point et je veux ce qu'il y a de mieux pour toi. Il a un titre, de l'argent et peut assurer une survie à nos biens et nos terres si dûrements acquis par nos ancêtres! Si tu n'étais pas si égoïste, tu te rendrais compte qu'il va de notre intérêt a tous que ce mariage est lieu.»
Cette phrase mis le clous final à son plaidoyer, il n'était aucunement question de mon avenir et encore moins de mon bonheur. J'étais sacrifié pour le bien du plus grand nombre et ça me mis hors de moi.
«assurer une survie ? Alors? Ma vie n'est que ca pour vous?»
La colère et l'indignation prirent lentement la place de la tristesse.
« Vous m'avez... VENDU? Je ne vaut donc pas plus que ca à vos yeux père?»
Il était seigneur et maître de cette maison et de ces habitants. Je sentais déjà le poids des répercussions de ma phrase lancée dans un souffle sans le consentement total de mon jugement.
La femme devait être maîtresse de ses sentiments en toute situations et ne rien en laisser paraitre mais, les larmes coulaient maintenant le long de mes joues sans je ne puissent les retenirs.
Mon père cette homme qui me traitais comme une princesse depuis mon enfance m'avait tout simplement vendu !Mais pourquoi ? Ne m'aimait-il donc pas un peu?
Soît, je savais notre situation précaire mais, jamais je n'aurais imaginé cet homme capable d'être si froid et calculateur. Un Sentiment nouveau avait pris possession de ma bouche pour s'exprimer.
Jamais, je n'avais osé répondre à mon père. L'espace d'un instant, je vis une lueur folle danser dans ses yeux, je n'eus n'y le loisir de pousser le dialogue plus loin n'y celui d'esquiver la gifle monumental qu'il me donna.
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Désillusion (Terminé)
Historical FictionBreena est une chose, un bien, une possession. On l'a élevé en lui rabâchant sans cesse cette réalité. Son avenir est déjà tout tracé. Tel la marchandise qu'elle est, elle vit dans leur monde, et obéit à leurs règles de bienséances, jusqu'à ce qu'e...