Je me fait porter malade pour le reste de la soirée. On mit ça sur l'énervement dû au mariage. Il m'est impossible de faire bonne figure avant d'avoir moi même accepté tout ces éléments nouveaux qui ont étés fraîchement portés à mon attention.
Ma chère Becky quant à elle, a immédiatement vu mes larmes et ne m'a posée aucune questions. Ce que j'apprécis plus que je ne saurais le dire.
Je file alors me déshabiller, enfiler ma chemise de nuit, celle que j'affectionne beaucoup en cotonnade blanche. Elle est ample et confortable, le contraste parfait de toutes les robes que l'on me fais porter de jour. Celles-là mêmes qui m'étouffent avec toute leurs armatures.
Ensuite, je m'attaque à cette chevelure rousse qui encore une fois me pose problèmes. Détacher cette tignasse indomptable donnerais des migraines au moins aguerris des femmes de chambres.
Quand j'eus enfin finis, ce fût un pur délice de libérer mes cheveux qui se répendirent en cascade dans mon dos. Je tire les draps et me couche enfin dans mon lit. Je sais encore une fois que ma fidèle amie est passée en douce installer le moine dans les couverture car elles sont encore chaudes. Je m'endort alors avec la tête pleine, le coeur froid et les pieds bien au chaud.
Contre toute attente, je ne dort pas beaucoup, je fais quelque rêves ponctués de plusieurs moments d'éveils qui me ramènent malgré moi à ma triste réalitée.
J'essaie d'être une bonne fille, mais je suis encore hors de moi et je n'ais, me semble-t-il, rien de tangible à quoi me r'accrocher, que des rêves et des promesses qui laissent planer dans leurs sillage la possibilitée d'un avenir meilleur.
Je me tourne encore et encore puis, la solution m'apparaît plus clairement que jamais. Est-ce que je souhaite réellement rester auprès de personnes qui me tiennent en aussi basse estime? Car à bien y penser, mes parents sont prêts à bien des bassesses pour sauver leur terre.
Soit, on veux que je sois une épouse et une mère exemplaire? Je vais le faire, car après tout, je n'ais guère le choix de mes actes. En contrepartie, en choisissant de mis plier par moi même, j'ai l'impression que je peux contrôler ma destinée aussi banal fusse-t-elle.
Les jours qui ce sont écoulés m'ont semblés mornes et sans joie. Pendant que je tente de ne pas me noyer dans mes nouvelles résolutions,
Je laisse à Becky et à ma mère le plaisir de s'occuper des préparatifs du mariage.Toujours selon cette dernière, il y a beaucoup à faire et il en revient à la mère de faire cette organisation.
Donc, j'occupe mon temps à monter mon cheval adoré et je me prépare doucement à lui faire mes adieux car je doute qu'Henry me permettre de l'emmener avec moi.
J'ai appris en parlant avec mère, que le manoir du comte est à environs deux semaines de bateau si la mer est calme.
J'apprend aussi qu'il possède un grand domaine qui surplombe un village donc il est le seigneur et maître.
La pire nouvelle de toute, celle qui a le plus ébranlé ma toute nouvelle acceptation, c'est quand on a daigné m'annoncer sur le ton d'une couversation mondaine que Becky resterait aux services de mes parents.
J'ai dû me faire violence pour ne pas essayer de débattre du sujet avec mon père. Selon lui, je vais avoir une horde de domestique pour moi seule il m'a expliqué sans délicatesse aucune, prétextant que le compte est riche.
Comment diable, leur expliquer que je considère cette femme comme une amie, bien plus d'ailleurs que comme une domestique. Jamais ils ne comprendraient ce terrible affront à mon rang.
Ajoutons donc cette déception à la longue liste mentale de perte qui m'afflige depuis l'annonce du mariage.
Je perd donc ma meilleure amie et confidente...
Ma vie me semble tomber en lambeau et pourtant elle commence à peine. je n'ai que 17 ans, bien-sûr, je ne suis pas sans savoir que plusieurs filles de mon âge sont déjà mariées, mais la vérité est, que je ne me sens pas prête à remplir ce rôle et toute les obligations qui l'accompagne.
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Désillusion (Terminé)
Fiksi SejarahBreena est une chose, un bien, une possession. On l'a élevé en lui rabâchant sans cesse cette réalité. Son avenir est déjà tout tracé. Tel la marchandise qu'elle est, elle vit dans leur monde, et obéit à leurs règles de bienséances, jusqu'à ce qu'e...