Forcé de constater que je ne vais donc pas revoir Becky avant mon départ.
J'ai n'ais pourtant jamais eu autant de question à lui poser que cette nuit. Pourrais-je tout de même, lui faire mes adieux? J'en doute car, je sais que notre départ va s'effectuer dès le lendemain à l'aube.
Je n'ais que le temps de pousser un soupir de déception, qu'on entre à nouveau dans ma chambre.
Je me relève aussitôt, fort gêné d'être découverte dans une posture plus ou moins digne.
La femme inconnu entre et marche jusqu'à moi pour se présenter.
-Bonsoir comtesse, je me nomme Érina et je suis celle qui prendra soin de vous dès maintenant.
Elle me fixe et semble attendre quelques chose. Je me suis tellement habitué à avoir une relation de franche camaraderie avec ma camériste et surtout amie que je me rapelle à peine les convenances.
-Ey bien,Tournez vous que je puisse d'abord délacer cette robe. Me dit-elle a peine perturbée par mon manque de savoir vivre.
Je m'exécute aussitôt devant ça demande pour le moins autoritaire mais, je me permet tout de même de l'étudier du coin de l'oeil. Elle a une mine austère et sévère qui nous ôtes instantanément toute envie d'argumenter avec elle.
Sa robe noire boutonnée jusqu'au cou, avec des manches longues qui s'attachent aux poignet par des fermoires, en dit long sur son originalité. Ses long cheveux gris son retenue par un lourd chignon impeccable, d'où ne dépasse même pas l'ombre d'un cheveux.
Des rides autours de sa bouche prouvent qu'elle fait sans aucun doute la même moue qu'en cet instant précis: serrées et pincées sur un rictus de dégoût.
Ses sourcils finements taillés surplombes des yeux noir réprobateur qui me fixe avec condescendance pendant que je me dévêtis.Elle ressemble aux frères à qui je devais, dès ma plus tendre enfance, confier mes péchés . Si bien-sûr, voler une pomme en cuisine en dehors de l'heure du dîner était un péché digne d'être confessé. Nous n'avions pas le choix de trouver quelques choses à confesser car le père Dubé, m'avait expliqué un jour, que de ne rien dire revenait à nous proclamer parfait et ça, la vanité, était un des pires péchés. J'avais en dehors de ça, toujours eu une conduite irréprochable dû a mon rang et a ma bonne éducation donc, je comettais de petits larcins car je ne voulais pas que dieu croit que je suis vaniteuse.
Une fois ma magnifique robe blanche gisant à même le sol, elle se décide à bouger et vient la prendre sans aucune délicatesse à l'égard d'un tissu de cette qualité.
-Maintenant, couchez-vous, le comte devrait arriver sous peu.
Son comportement à de quoi me surprendre, tout d'abord, elle me parle comme si j'étais une simple paysanne et elle la reine, mais des deux maux, je suis encore plus perturbé par le fait que je dois me mettre au lit complètement nue.
-Je bien ... Je... Vous avez oublié ma chemise de nuit ...Il serait inconvenant que je sois toute... Nue. J'essaie d'être cohérente mais le vif malaise que je ressent ne me permet plus d'être aussi volubile qu'à mon habitude.
-Laissez les convenances aux femmes non mariée, le compte vous veux dans cette tenu et il serait inconvenant (elle prit une voix enfantine pour m'imiter) de ne pas respecter les exigences de votre époux. Ne pensez-vous dont pas?
Puisque c'est à la demande implicite d'henry, je dois prendre sûr moi et obéir. Alors, ainsi soit-il. pensais-je.
Je ne peux qu'abdiquer devant cette femme qui de toute façon ne sortirait vraisemblablement pas, tant que je ne serais pas au lit et ça, dans mon plus simple appareil...
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Désillusion (Terminé)
Historical FictionBreena est une chose, un bien, une possession. On l'a élevé en lui rabâchant sans cesse cette réalité. Son avenir est déjà tout tracé. Tel la marchandise qu'elle est, elle vit dans leur monde, et obéit à leurs règles de bienséances, jusqu'à ce qu'e...