*chapitre 9* -Affront

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Ce soir, le ciel est obscur, un noir d'encre, Si bien que je ne peux distinguer mes mains dans la noirceur de ma chambre. Le vent souffle une douce brise marine et le pont semble calme, je n'entend que les échos de la mer et le soubresauts des vagues qui touche la coque du bateau.

Après plusieurs heures de réflexion, je me décide enfin, à sortir de ma cabine pour la première fois depuis notre départ. Je sais pertinemment qu'il est inconcevable pour une femme de sortir seule sans chaperon sur un bateau donc l'équipage n'est presque qu''exclusivement masculin, mais je décide tout de même, après mûr questionnement, que pour courtiser mon mari, cette petite entorse aux convenances, en vaux la chandelle.

De plus, avec le ciel sans lune je peux facilement me dissimuler à la vue des éventuels hommes que je pourrais croiser. enfin, voilà ce que je me dit pour me rassurer.

J'enfile ma cape de velour noire pour me protéger du froid. Après quelques grandes respirations visant à me donner du courage, j'ouvre la porte de bois massif qui grinçe dans un bruit sépulcral qui me fait systématiquement frissonner.

Armé de mon seul courage, et poussé par mon besoin vital de voir autre chose que mes quatres murs, je sors finalement.

L'air s'engouffre d'abord dans ma robe de nuit, ce qui fit virevolter dans une danse effrénée la dentelle au bas de celle-ci avant d'être parcouru d'un frisson glacial.

Je marche tranquillement et surtout silencieusement ne prenant pas en compte que le bruit des vagues masquent allègrement le bruit de mes pas.

En regardant tout en haut des mats, je vois tout ces draps blanc qui comme je l'ai appris à notre départ ce nommes des voiles. Elle se tendent et se détendent au rythme du vent qui les fouettent dans un mouvement sans fin.

Ce que ce son peut être beau et apaisant. Je ferme les yeux et concentre toute mon attention au vent qui remonte sur la peau de mon visage comme une douce caresse.
Il remonte, longeant ma mâchoire jusqu'à mes oreilles pour y murmurer son chant. Mes cheveux défait s'agitaient dans tout les sens et de petits frissons de plaisirs me parcourir la nuque.

Tout mes sens sont stimulés par ce doux moment passé à l'extérieur et la plénitude qu'il m'apporte. Je constate avec une infinie tristesse, que je dois tout de même retourner à l'intérieur car j'entend des voix et des pas qui semblent ce diriger vers moi.

Encore quelque secondes supplémentaires, et je décide qu'il esr plus sage de rentrer, me rendant compte que ma visite nocturne à mon mari peut bien attendre au lendemain et que mon comportement téméraire le révulserait probablement plus qu'il ne l'émoustillerait.

Je me retourne et tombe nez à nez avec Érina qui visiblement me scrutait dans l'ombre. Elle en profite tel la vipère qu'elle est pour me cracher son fiel.

- Que faite vous là jeune écervelé ?croyez vous être en sécurité dans le noir sur un pont, et qui plus est simple robe de nuit ! Vous cherchez a vendre vos charmes ma parole! Je ne sais pas ce qui pu pousser le comte à marier une putain dans votre genre.

Il temps que quelqu'un ne lui explique sa place dans la noblesse. Je songe. Jamais une servante ne doit parler ainsi à sa maîtresse. Je ne saurais le tolérer une seconde plus. En contrepartie, si elle conssent à s'excuser avec sincérité, je me résoudrais peut-être à ne pas en glisser mot à Henry.

- Ça suffit Madame, je ne vous permet pas de me parler comme a une domestique. Je suis la comtesse Breena de Duharnais et par le fait même, votre maîtresse, vous me devez respect et j'en glisserais d'ailleur un mot à mon époux dès l'aube. Vous serez sans doute punit pour vos agissements! De plus, sachez que votre comportement serait passible de pendaison dans certaine famille, n'en savez vous dont rien?

Désillusion (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant