*chapitre 7* Adieux

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Le son de pas qui martèlent le sol me réveille. Je veille à ce que les draps me recouvre entièrement et supplis intérieurement pour que ce ne soit pas Henry.

La douce lumière qui commence à filtrer au travers de la fenêtre me permet de découvrir les traits de la personne qui vient vers moi dans cette obscurité partielle.

D'abord, je peut affirmer que c'est une femmes, vue les courbes, je me remet à respirer normalement. Quand son visage apparaît alors qu'elle passe dans une raie de lumière, j'exhale de joie.

-Becky! Ma joie de la revoir transperçe le silence de la chambre endormie. Je me lève et court me jeter dans ses bras encore trop ensommeillé pour me rappeler que je ne me suis toujours pas vêtu après ma nuit de noce. J'étais tellement mortifié à l'idée de voir henry entrer au même moment, que je suis resté tapis sous la couette.

Becky se mit à rire de bon cœur tant dit, que je court me cacher dans mes draps de cottons, Rouge de honte. Elle ma bien sûr déjà vu nue en temps que camériste, mais je n'ais jamais eu une telle proximité avec elle dans mon plus simple appareil.

- Ey bien, Madame la Comtesse Duharnais n'a donc plus aucune pudeur! Votre nuit de noce, vous a, à ce que je constate, délestée de toute vos inhibitions?

- je heu... c'est à dire que... Je bafouille comme une enfants prise en flagrant délit.

Elle ne me laisse pas continuer mes balbutiements de débutante et me taquine sur cette nuit que je vient de passer. Je peux enfin discuter avec elle, quel soulagement.

Pourtant malgré que je l'eus souhaité, je ne sais pas par où commencer. Je suis sûr qu'elle pourrait tout m'expliquer et je n'ais jamais eu aucun scrupule à discuter avec elle, en même temps, j'ai l'impression étrange que ce sujet est maintenant, trop intime.

Mais, j'ai tellement de questions que je décide de me lancer.

- Oh Becky... Je ne sais pourquoi tu m'as toujours laissé entendre que c'était plaisant et encore moins pourquoi toi, tu t'infliges ça volontairement, sans y être obligé par le mariage.

Elle prit un air sincèrement surpris, elle me devisage en silence et je comprend qu'elle cherche la meilleure façon de m'expliquer. Elle me couvre d'un regard maternelle et vient s'assoire a mes côtés.

- La première fois, il est vrais que ce n'est pas des plus agréable en effet. Ça peut même être douloureux quelques fois, mais tu vas voir, ça va passer et bientôt, tu en redemanderas, tu peux me croire. Elle ajoute avec une oeillade.

Puis, elle rit doucement avant de prendre un air sérieux. Elle se lève et épousette nerveusement sa robe grise.

- Je dois faire vite car on m'a interdit de venir te voir avant ton départ, prétextant que cela te perturberais inutilement et te rendrais encore plus triste. Puis, personne ne veut prendre la chance de désobéir au comte qui a demandé que ce soit seulement Dame Érina qui s'occupe de toi.

- C'est injuste! Je m'exclame. Tout d'abord, ne pas pouvoir te faire des adieux digne de ce nom est la chose qui me rend la plus triste au monde. Puis cette Érina, est une mégère de la pire des espèce.

-Bah, tu me connais, je n'ais pu me résoudre a te laisser partir sans te faire mes adieux...

-Oh Becky, tu vas tellement me manquer. À qui vais-je raconter toutes mes peurs? Qui me fera rire ou même rougir en me racontant toutes les histoires salaces de la maisonnée? Je me sens comme vide. Je lui explique en soupirant. «On m'arrache a tout ce que j'ai connu jusque là et je pars au loin avec un homme horrible que je ne connais pas.»

Désillusion (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant