Le mariage approche déjà à grand pas.
Le printemps va être bientôt à nos portes. Mon futur époux, Henry, le comte de Duharnais arrivera par bateau cette nuit.
Je ressens plusieurs sentiments mitigés face a notre première rencontre. Plusieurs questions me viennent en tête juste a l'évocation de son nom.
Je ne peu m'empêcher de me demander si je vais le trouver gentil, drôle ou même beau. Bien-sûr, je sais que, même si ce n'ai pas le cas, il deviendrait tout de même mon époux.
Je me questionne aussi sur ce que Dieu peut bien penser d'une femme aussi superficiel.
Dans un ou deux jours, je ferais enfin sa connaissance. Il m'est pour l'instant, impossible de dire si je suis enthousiaste à cette pensée.
J'ai eu plus d'une semaine pour me familiariser avec l'idée de devenir une femme, une épouse et une mère.
Après ce fameux déjeuner en famille, je me suis confiné dans ma chambre, dès le repas finit, pour pleurer toute les larmes que me Corps me permit de verser. C'est Becky qui m'a finalement consolé. Elle c'est assise à mes cotés sur le lit, puis ma parlée de ses rêves et de ses envie à elle.
«Bree chérie, ne te comporte pas comme une enfant gâtée!! Je rêverais de quitter le manoir à la conquête d'un nouveau monde, d'une nouvelle possibilitée de vie.»
«Alors, prend ma place je te la donne volontier!»
Elle soupire d'exaspération
«-Tu pourras enfin quitter ses murs que tu as toujours rêvé de franchirent. Ton époux est peut être un très bel homme charmant qui te couvrira de cadeaux! Il est riche, tu auras tout ce que tu veux si tu sais comment le combler et si tu ne l'aime pas, tu pourras toujours lui laisser croire le contraire. Les hommes ne savent pas reconnaître une fausse admiration. Il sont si vaniteux.»
Je décidais de l'écouter jusqu'au bout sans rechigner. Je n'avais pas la force de faire valoir mon opinion, et de toute façon, toutes les personnes autour de moi avait l'air de penser que c'était la plus belle chose qui pouvais m'arriver. Comme si on me sauvait de devenir une vielle fille.
Elle entendait bien me faire entendre raisons et poursuivis.
«- Jamais je n'oserais me plaindre de ma situation, ta famille a été très généreuse de me prendre à leur service mais... Si mes parents n'avaient pas périts tout les deux dans cette embuscade, j'aurais probablement eu cette même chance qui t'es offerte.»
Leur carrosse avait été attaqué par des pillards d'expériences qui, non seulement, avaient volés leur biens, mais avaient aussi mis le feu à la carriole après y avoir enfermés leur 2 pauvres victimes. Tout ca bien sûr, après avoir tués les 4 gardes qui protégeaient la famille de Becky. Ensuite, les rumeurs disent qu'ils ont quittés le village par bateau.
«- Ce que je veux dire, c'est que j'aurais peut-être eu cette chance aussi, de me marier, d'avoir une vie bien à moi, de gérer des servantes dans un manoir quelconque, d'avoir des enfants et de vivre heureuse. Malheureusement, je n'ais pas cette possibilitée mais toi oui, je t'envie tu sais...
Prend ce que te donne la vie et fait ton bonheur par toi même. »Plus jamais, après cette conversation je n'ais osé me plaindre. Je n'ais de toute évidence, plus personne pour m'écouter. Je décide donc que, comme ce destin qui doit être le mien, ne peux pas être changé, je dois l'accepter.
Je ne peut rien y faire, sauf bien-sûr mis conformer et autant le faire de bonne foi. Je vais donc faire, tout mon possible pour créer mon propre bonheur. Je le dois bien à Becky.
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Désillusion (Terminé)
Historical FictionBreena est une chose, un bien, une possession. On l'a élevé en lui rabâchant sans cesse cette réalité. Son avenir est déjà tout tracé. Tel la marchandise qu'elle est, elle vit dans leur monde, et obéit à leurs règles de bienséances, jusqu'à ce qu'e...