Chapitre 6

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Les câlins ont été inventés pour montrer aux personnes que tu les aimes sans avoir à dire quoi que ce soit

Auteur inconnu

PDV EXTÉRIEUR

Le groupe inquiet se rua vers Charles qui était toujours à genoux, les larmes qui affluaient rendaient ses amis encore plus soucieux.

Pierre s'agenouilla pour que Charles pour être à la hauteur de son ami.

- Charles..qu'est ce qu'il y a ?

Charles essaya de reprendre sa respiration tant bien que mal. Il semblait désemparé, noyé dans le flot de ses larmes déchirantes.

- Il...faut...aller.. à l'hôpital. articula le brun entre deux sanglot.

Il ne fallut pas plus à Lia pour prendre les clés de sa voiture dans ses main, prête à partir.

Au fond elle savait, elle savait que c'était ce qu'elle devait faire.

Charles se leva et essuya ses larmes.

- Mais Charles qu'est ce qu'il y a ? demanda Pierre soucieux.

- Après. répond le brun en se levant avec peine.

Lia courut vers sa voiture et elle sauta littéralement au volant de cette dernière en criant aux autres.

- Trois avec nous! Les autre vous nous suivez en voiture !

Elle ferma la porte de sa voiture, Pierre monta à l'arrière suivit de Carlos et de Daniel.

Les autres se répartirent dans les autres voiture, les amis partirent vite à l'hôpita très confus et paniqués, ils ne savaient pas ce qu'il se passait mais ils étaient tous inquiets pour Charles.

- Charles? demanda Pierre qui essayait de rester calme alors que Lia démarra la voiture.

- Mon père est.....il essaya de ne pas pleurer plus qu'il ne le faisait déjà. Il a eu une rechute...

Silence.

Personne n'osa dire quoi que ce soit.

Ils attendaient tous que le verdicte tombe, même si au fond, ils savaient.

Quand le monégasque détourna le regard en fermant ses yeux comme s'il voulait disparaître de ce monde, les quatres autres comprirent...

- Il...Le monégasque respira bruyamment pour essayer de faire une phrase correcte. Il....il...va...il..ne lui reste.....que très peu de temps...

On vit les larmes déchirantes dévaler les joue rouges de Charles, il fermait toujours les yeux mais il avait sa tête qui était tournée vers la fenêtre.

Si Lia n'avais pas été au volant, elle lui aurait fait le plus grand câlin du monde, un câlin qui peut enlever, juste un tout petit peu, la peine d'une personne l'espace d'un instant.

Sur le moment, personne n'osa prononcer un mot. Mais la suissesse accéléra, elle resta prudente mais elle accéléra pour arriver plus vite à l'hôpita.

Elle le devait

- Charles on est là et on ne te lâche pas. On est là pour toi quoi qu'il arrive. articula finalement Pierre en mettant sa main sur l'épaule de son ami monégasque.

PDV DE LIA

Pierre il sait tellement bien choisir ses mots pour ce genre de moment...C'est une de ces plus grande qualité.

Je me gare rapidement avant de sauter littéralement dehors de ma voiture. Je vois que Charles court comme si ça vie en dépendait.

Une vie est en jeux.

Ma grande famille...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant