Chapitre 8

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Ça va tellement pas le faire..

Pourquoi j'ai écouté Alex ?

- Je te les laisse. S'il leur arrive quoi que ce soit, je te jure que tu m'entendras, me cria ma mère en fermant la porte et en faisant un bisou sur la tête de mes...demi-frère et sœur, je vous aimes. elle finit par dire en les regardant.

Ça je ne l'ai jamais entendu de toute ma vie.

Ils ont la vie que je n'ai jamais eu...

Ils ont la mère que je n'ai jamais eu..

Reprend toi !

Quand sa voiture s'engagea dans l'allée et disparut, deux pairs d'œil me fixèrent intensément.

- Hey Lia ? j'entendis.

Je me tourna pour voir Georges rentrer...

PAR LA FENÊTRE ?

- Putain mais Georges? Il y a une porte. Tu aurais pu passer par là ! Je dit en m'approchant de lui.

- Bonjour d'abord, et ensuite t'inquiète pas, je voulais donner un air de mission impossible, il répond d'un ton théâtrale avant de continuer normalement, Salut les petits ! Ça va ?

Jina et Jake nous regarde à tour de rôle. Ils me lancaient un regard interrogateur face à l'inconnu qui venait de passer par la fenêtre.

- Moi c'est tonton Georges, ou tonton Gégé !

- Georges ! Je le réprimande comme un mère avec une légère tape dans l'épaule.

- Quoi ? Il faut bien qu'il aient un tonton cool !

Je lève les yeux aux ciels avant de prendre les affaire des jumeaux et de les poser sur le canapé.

- Pourquoi tu es venu aussi tôt ?

- T'as oublié de dire au coach Kimi que tu venais pas...

- Rectification, Alex a tout fait pour pas que je le fasse.

On se scrute un instant du regard, personne ne brisait le silence.

- On va manger avec le groupe, comme hier.

Hier...

Je sais toujours pas comment j'ai réussi à ne pas me faire choper par mon père...

Je suis rentrer genre à...2h00 du matin ?

*flashbacks*

Je suis dans les gradins avec Seb et Alex. Le match va bientôt commencer. La foule est en délire, tout le monde est exité pour le premier match de la saison.

Alors que le premier coup de sifflet va bientôt retentir, je vois un jouer en rouge avec le numéro 16 courir sur le terrain.

Charles...

Il est venu.

Il est venu au match.

Putain...

Après le match

On a gagné  ! Bordel on a gagné  ! C'était fou !

Je cours rejoindre les gars sur le terrain.

- Charles! Tu es venu ! je dis au monégasque.

Il me regarde avec des yeux fatigués et tristes mais il me sourit quand même.

- Il aurait voulu que je vienne au match...je le sais..

Je lui sourit alors que je vois la famille du numéro 16 arriver sur le terrain et le serré dans ses bras. Jules souriait de toutes ses dents.¹

Ma grande famille...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant