Lundi matin

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Charles me regarda d'un air abasourdi quelques secondes avant de s'exécuter. Il retira son jean puis me porta jusqu'au lit sur lequel il se positionna au dessus de moi. Il passa délicatement ses doigts sur ma partie intime. Ses doigts faisait des mouvements très agréables autour de mon clitoris. Je me retenais de toutes mes forces de gémir jusqu'au moment où il me pénétra. Il mit un doigts dans mon vagin et fit des mouvements d'avant en arrière assez lentement. Un gémissement m'échappa et Charles accéléra ses mouvements progressivement.

Il s'arrêta soudainement et m'embrassa avec tendresse. Ses baisers étaient à la fois doux et puissants, c'était la première fois que quelqu'un m'embrassait avec autant de hargne tout en étant délicat. Je basculai alors et me retrouvai à califourchon sur lui, sans rompre une seule fois le contact qui unissait nos lèvres. Dans ma manœuvre pour passer par dessus lui je vit une bosse à travers le caleçon qu'il n'avait pas encore retiré. Je décidai de lui faire du bien à mon tour et caressa son penis au travers du tissu. Lorsqu'un grognement de plaisir s'échappa de sa bouche, je lui retirai le vêtement en passant à la vitesse supérieure. Mes doigts s'enroulèrent autour de son organe et je fis des longs mouvements du haut vers le bas. Puis du bas vers le haut et ainsi de suite. En voyant qu'il fermait les yeux pour profiter du plaisir que je lui procurais, je décidais d'accélérer le rythme et un grognement s'échappa de ses lèvres.

Charles fit un mouvement vers sa table de chevet et je retirai mes doigts de son organe genital sans comprendre ce qu'il faisait. Il s'empara d'un emballage de préservatif qu'il coinça entre ses dents et déchira tout en me regardant droit dans les yeux. Il enfila la capote pendant que je l'attendais impatiemment dans le lit.

- Tu es sûre que tu veux le faire, me demanda-il soudain.
- Bah oui pourquoi ? lui demandais-je étonnée. C'est pas première fois, loin de là même je sais ce que je fais ne t'inquiète pas.
- Tant mieux, dit-il soulagée. Je voulais juste m'assurer que tu étais d'accord.
- Oh tais toi et enfile ce putain de préservatif que l'on commence réellement, le grondais-je impatiente.

Non mais c'est vrai quoi ! Il réussit à me faire gémir en étant seulement aux préliminaires et il ose me demander si je suis sûre de moi. Bien évidemment que je suis d'accord, sinon je t'aurais arrêter bien avant, idiot !

En prononçant ces mots je le saisis et le tirai en arrière. Il se retrouva coucher sur moi et m'embrassa avec passion. Il commença à m'embrasser la bouche puis descendit dans le cou, la poitrine ou il s'attarda un peu sur mes seins avant de descendre jusqu'au bas de mon ventre. Il revint ensuite à mes lèvres qu'il embrassa avec passion tout en me pénétrant lentement. Une fois à l'intérieur de moi, il fit des mouvements d'avant en arrière qui me procurèrent un plaisir infini.

- Oh putain Charles, m'exclamai-je entre deux gémissements de plaisir.

Un grognement s'échappa de ses lèvres ce qui me fit comprendre que mon plaisir était partagé. Il continua pendant une bonne dizaine de minutes avant que nous soyons interrompu par mon téléphone. Il s'arrêta mais resta en moi en attendant ma réaction.

- Tant pis je répondrai après, ne t'arrête pas, le suppliai-je presque.

Charles reprit ses mouvements de bassins durant quelques secondes et au moment où j'étais sur le point d'atteindre l'extase, mon téléphone sonna à nouveau. Je passai par dessus lui sans qu'il se retire et jetai un rapide coup d'œil pour voir qui me harcelait d'appels. En regardant l'écran de mon téléphone, j'aperçus le nom du policier chargé de mon enquête.

Non mais sérieux ?! Ce n'est vraiment pas le moment là !! Depuis quand les enquêteurs appellent un lundi matin ? J'avais d'ailleurs presque oublié qu'il y avait une enquête en cours, il s'était passé tellement de choses en si peu de temps. Charles jeta un coup d'œil et vit également qui était en train de m'appeler, il soupira puis se retira pour que je puisse répondre. Je mis la conversation en haut parleur afin que Charles puisse écouter puis décrochai.

- Allo ? dis-je en décrochant mon portable.
- Oui bonjour madame Anderson, je suis désolé de vous déranger un lundi matin mais il semblerait que nous ayons du nouveau au sujet de l'enquête, dit la voix du hacker.
- Je vous écoute, lui répondis-je très peu intéressé par ce qu'il avait à me dire.
- Eh bien il semblerait que celui qui dit vouloir vous tuer soit l'un de vos proches, annonça en pensant que je serais surprise.

J'avais beaucoup réfléchi et j'étais arrivé à la même conclusion, à moins qu'il s'agisse d'un flic.

- Oui ça je le sais déjà, rétorquai-je peu agréable. En fait les seules qui auraient pu savoir où je me situait lorsque j'étais chez Pierre sont Charles, Pierre et sa petite amie. Or je leur fait entièrement confiance donc si vous voulez mon avis votre mystérieux tueur est l'un de vos agents.
- Je... heu... oui c'est possible mais... enfin non... bafouilla le policier.
- Bien, dans ce cas vous me rappellerez quand vous aurez de vraies pistes, bonne journée à vous, lui raccrochai-je au nez.

-Bon, on en était où déjà ? je demandai en me tournant vers Charles.

Je lui sautai dessus juste après ces paroles et nous réussîmes enfin à terminer ce que nous avions commencé. Quelques minutes plus tard j'atteignis l'extase et un gémissement plus fort que les autres m'échappa, faisant sourire Charles. Il éjacula a l'intérieur de mon vagin dans le préservatif puis, se coucha à côté de moi dans mon lit et nous nous regardâmes ainsi, essoufflés durant plusieurs minutes.

Cet instant aurait pu durer des heures si le pilote n'avait pas reçu un appel d'un ingénieur Ferrari l'incitant à venir aux paddocks afin de régler quelques problèmes sur la voiture, malgré la victoire de la veille.

J'en profitai pour me rhabiller et me préparer pour aller faire deux ou trois courses lorsque mon téléphone sonna encore une fois. En regardant de qui il s'agissait, tout en levant les yeux au ciel énervée de recevoir encore une fois un appel, je vis qu'il s'agissait d'un numéro masqué. C'était à nouveau mon  "tueur" qui cherchait à me faire peur. J'enregistrais l'appel et décrochais afin de pouvoir partager la discussion avec la police, sans me douter une seule seconde qu'il s'agissait de l'une des plus grosses erreurs de ma vie.

Juste un autre coup de foudre || Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant