Samedi après-midi

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- Tu sais que tu as des interviews ? lui dis-je.
- On s'en fout, ils font chier avec leurs questions de merde.

Il me tira par la main jusqu'à sa voiture et conduisit le plus vite possible jusqu'à l'hôtel. Une fois arrivée, il m'ouvrit la porte et me porta comme un sac à patate ( oui c'est pas très romantique ) jusqu'à la chambre. Il ouvrit la porte en me portant toujours sur son épaule et me balança sur le lit. Il se mit torse nu et retira son pantalon rouge ( comme à chaque qualifs ) puis sauta sur le lit pour me rejoindre.

Il se mit à côté de moi et commença à m'embrasser délicatement. Je lui rendit son baiser avec plaisir et l'approfondis, le rendis plus intense, plus puissant. Charles lâcha ma bouche pour m'embrasser le cou. Il me lécha délicatement la nuque, pendant que je penchais la tête pour lui faciliter la tâche.

- Je peux te faire un suçon ? demanda soudainement le monégasque.
- Euh... oui si tu veux, je répondis en rigolant prise au dépourvu.

Il prit alors ma peau entre ses lèvres, l'aspira et la suçota tendrement. A vrai dire ce n'était pas désagréable, j'aimais beaucoup même. Ce n'était pas la première que quelqu'un me faisait un suçon mais c'était la première fois que l'on me le faisait de façon aussi sensuelle. Après avoir fini d'aspirer mon cou, sa langue descendit au niveau de ma poitrine et cette fois-ci il suçota mes tétons, ce qui me provoqua un petit gémissement qui fit sourire Charles.

Je pris alors sa mâchoire entre mes mains et l'embrassa fougueusement. Il fut surpris et mit du temps avant de me rendre mon baiser avec autant de passion que moi. Je basculai sur le côté pour me retrouver a califourchon sur lui et lui retira son caleçon.

- Eh mais préviens avant de faire ça, dit Charles en riant.

Il ne put dire quoi que ce soit d'autre car je le fis vite taire en faisant des allers retours avec mes doigts sur son penis.

- Là aussi il faut que je prévienne ou ça te convient, lui demandai-je avec une touche de sarcasme dans la voix.
- Non c'est nul va plus vite, répliqua-t-il en se moquant de moi.
- À vos ordres.

J'accélérai progressivement la cadence lui faisant très vite perdre le contrôle. Il entrouvrit la bouche et laissa échapper un grognement de plaisir.

- Oh putain, gémit Charles.
- Je pensai que j'aurais besoin de faire plus pour te voir dans cet état là, riais-je.
- Faut croire que tu es douée, ria-t-il à son tour.

Tu m'étonnes que je suis douée, à force de faire des plans cul dans les toilettes en boîte on acquiert un certain savoir. Si même debout dans les chiottes j'arrive à procurer du plaisir, je vous laisse imaginer dans un lit confortable avec de la place et tout mon temps devant moi.

- Laisse moi te montrer que je suis tout aussi doué que toi, dit-il en m'attrapant et me faisant basculer sur le côté.

Il glissa alors sa main sous ma robe et, tout comme j'avais retiré son caleçon, il m'enleva ma culotte sans crier gare. Charles commença à caresser mon clitoris du bout des doigts, me provoquant un petit gémissement. Il rentra ensuite lentement un doigt ce qui, cette fois-ci, me provoqua un gémissement bien plus long. Ses doigts faisaient des allers retours dans mon vagin, de plus en plus vite. Je levai la tête vers lui et je vit qu'il me regardait avec un grand sourire. Visiblement me voir dans cet état là lui faisait plaisir.

J'ai envie de l'embrasser.
Son sourire est tellement doux, tellement beau.
Et ses lèvres...

Avant même de finir ma pensée, je lui sautai dessus pour l'embrassai passionnément. Il fut pris par surprise et retira son doigt. Au bout de quelques secondes il rompit le contact et pris un préservatif dans la table de chevet.

- Que les choses sérieuses commencent, dit-il en le coinçant entre ses dents pour l'ouvrir.

Il enfila le bout de plastique et se positionna au dessus de moi. Il plaqua ses lèvres contre les miennes et glissa sa langue dans ma bouche. Un gémissement m'échappa alors que nous embrassions quand il me pénétra. Sans jamais rompre le contact entre nos lèvres, il commença à faire des mouvements d'aller retour en moi de plus en plus vite. J'avais beaucoup de mal à retenir mes gémissements mais étant donné qu'il m'embrassait, je préférais me retenir. De un, je ne suis pas sûre que ce soit très agréable de rouler une pelle à quelqu'un qui gémit. Et de deux, mieux vaut ne pas se faire entendre de tout l'hôtel.

Après plusieurs minutes de plaisir intense, je sentis que j'étais sur le point d'atteindre l'extase. Je demandais à Charles d'aller plus vite ce qu'il fit avec plaisir, pendant que j'accompagnai le mouvement à mon tour. Nos coups de bassin se complétaient et étaient coordonnés l'un par rapport à l'autre. Après deux minutes ainsi, je poussai un cri de plaisir signifiant que je venais d'avoir un orgasme. Charles continua encore quelques secondes avant de terminer dans le préservatif à son tour.

Il se laissa tomber à côté de moi, essoufflé. Nous restâmes un moment à se regarder en reprenant notre souffle. Je remarquai avec joie que nous n'avions pas été coupé cette fois-ci par des enquêteurs incompétents. A ce même moment mon téléphone sonna, affichant "le hacker". Quand on parle du loup.

- Allo ? décrochai-je essoufflée.
- Bonjour mademoiselle Anderson, désolé de vous déranger mais j'ai pensé que vous seriez intéressée par ce que j'ai à vous dire cette fois-ci.
- Eh bien dites, si j'ai décroché c'est pour entendre ce que vous avez à me dire, dis-je d'un ton froid.
- Heu oui pardon, eh bien nous avons eu des renseignements à propos de l'endroit où se cacherait votre ex, déclara l'enquêteur hésitant.
- Qui vous a donné ces renseignements ? je demandais suspicieuse.
- Son ami Youssef.
- C'est un guet-apens, n'y allez pas, déclarai-je en éclatant de rire devant leur naïveté.
- Quoi ?! Vous êtes sure ? Une équipe est déjà arrivée sur place, déclara le geek en panique.

Au moment où il dit ça, j'entendis des cris derrière lui, une sorte d'explosion et puis plus rien.

- Allo ? Allo ?

Pas de réponse. Rien.

D'un coup, le bruit d'une respiration.

Un souffle, un râle.

Une voix, c'est inaudible.

- À l'aide. Il est la. Il les a tous tués.

L'appel se coupa, me laissant dans un état de panique profonde.

Juste un autre coup de foudre || Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant