Épilogue

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Margaux

Paris, huit mois plus tard.

   — Tu me manques trop !

   — Moi aussi mais je te promets d'être de retour prochainement.

A travers l'écran je montre mon mécontentement en boudant comme une enfant.

L'appartement est terriblement vide.

Trop silencieux.

Bien que j'apprécie d'être seule, dès fois j'aime avoir quelqu'un avec moi.

Depuis septembre j'ai emménagé dans un petit appartement sur Paris pour mes études.

J'ai eu mon bac et été accepté dans l'école de mes rêves.

Après ça tout le monde à fermer sa bouche.

Tu es une incapable.

Idiote.

Tu te prends pour qui ? Il y en a d'autres des personnes mille fois plus talentueuses !

On dirait bien que j'ai réussi à prendre ma petite revanche.

Comme quoi il y à toujours de l'espoir.

Je ne vais pas mentir, le chemin fut rude, il y à eu de nombreuses rechutes mais cela  fait partie de la guérison...

J'ai même réussi à tout dire à ma  mère et j'ai pris des séances chez un psychologue.

Certes  je n'ai pas oublié mais on peut dire que j'ai appris le pardon.

Apprendre à se servir de son passé afin d'avancer.

Les séquelles nous permettent d'être plus fort, ce n'est pas une faiblesse.

Ce n'est plus une faiblesse.

Choisir ses batailles, c'est se choisir soi.

J'ai arrêté d'espérer que les gens changent, ce n'est pas de ma faute.

Dès fois on ne peut rien y faire.

Je vais mieux.

Définitivement mieux.

Quitter cet environnement reste la meilleure décision.

Ma mère et ma sœur me manquent terriblement, mais parfois il faut savoir mettre son bien en priorité.

Pour être une meilleure version de soi.

   — Mag tu m'écoutes ?

   — Euh non désolé, mais bon moi je veux juste savoir dans combien de temps tu arrives !

   — Impatiente va !

Une sonnerie retentit.

Bizarre, on est dimanche et je n'attend personne.

   — Attends je te laisse il y à quelqu'un à la porte.

Je raccroche et m'approche de la porte d'entrée.

Mon anxiété est toujours présente mais je lutte chaque jour contre celle ci.

Il n'y a pas tout le temps des événements néfastes !

Mes doigts viennent tourner les clefs dans la serrure.

Une personne se tient dans le sas.

Non.

Non ce n'est pas réel ?

Je ne réfléchis plus et me jette dans ses bras.

C'est réel ?

RaviverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant