Chapitre 10//L'auberge de Lapis

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L'homme s'approcha du comptoir, il avait une capuche qui cachait son visage, étrange pour un mois de juillet.

Bonsoir Madame, il me faudrait une chambre pour une nuit s'il vous plaît.

Oui bien sûr monsieur, voulez-vous le repas compris ?

Oui s'il vous plaît, répondit-il aimablement.

Maria partie à l'arrière sûrement pour aller chercher les clés des chambres. Cet homme était bien plus aimable que son apparence le laissait penser. Pour éviter que la présence de l'un l'autre ne devienne gênante j'entamai la conversation.

Vous êtes aussi de passage ici ? tentais-je

Oui.

{ookaayy, plus froid je percute un iceberg}, vous êtes aussi un voyageur ou bien vous venez juste pour le commerce ?

Voyage.

Est-il incapable de me donner des réponses de plus d'un mot ?

Vraiment ?! moi aussi je suis en voyage, vers où vous dirigez vous ? j'essayais d'être le plus aimable possible avec ce goujat.

Vers l'est.

Trois mots, on progresse...

Moi aussi ! Si ce n'est pas indiscret puis-je vous demander la raison de votre voyage ?

Avant de pouvoir me répondre Maria revînt avec deux jeux de clés en mains.

Excusez-moi pour le temps que cela a pris, mon petit dernier découvre s'est rendu récemment compte combien il était drôle d'intervertir les clés des chambres ou encore de les cacher, cela fera quatre astrions monsieur.

Tenez. Répondit-il en tendant les quatre petites pièces d'argents.

Merci voici votre clé de chambre, la 27 au deuxième étage, et pour vous mademoiselle la chambre 19 au premier étage.

Elle nous donna nos clés de chambre et ajouta au moment où je me retournais.

Oh et mademoiselle !

Hmm ?

La taverne se trouve au bout de la rue vous n'aurez aucun mal à la reconnaître.

Merci Maria je serais ravie d'y aller dans la soirée.

Sur ces mots je monte au premier étage et trouve la chambre 19. Celle-ci se trouvant au bout du couloir j'ai tout le loisir de regarder les quelques chambres dont les propriétaires temporaires n'ont pas jugé bon de fermée, une myriade de différentes espèces habite cette auberge.

Un couple de faeria occupent la première chambre du couloir, j'ai cru apercevoir l'arrière train d'un cheval, je suppose donc qu'il y a un centaure.

Une étrange atmosphère se dégageait de la troisième pièce, à ma connaissance, seul les doodgensels possède une telle aura, des créatures aussi vieilles que le monde, possédant toutes les connaissances du passé du présent et du futur, pratique me direz-vous ? et bien malheureusement impossible de leur demander quoique ce soit, ils sont chargés de récolter les âmes des mortels qui ont péris, cette tâche est l'équivalent pour nous de cueillir des fleurs dans un champs durant une belle journée de juin.

Je vis aussi un petit Artalime se presser dans le couloir avec tout un arsenal de peinture, il réussirait à faire rougir de honte le peintre royal.

Cette diversité s'explique peut-être par le fait que la forêt de l'autre côté du village est en réalité la forêt d'émeraudes, la plus grande forêt enchantée du continent. Elle ne regroupe pas moins de milles espèces de créature différentes.

La Dernière Ruse du RenardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant