- J'te laisserais pas t'barrer avec mon fric enfoiré de tricheur de merde !
J'entends les autres s'échauffer à l'annonce de ma supercherie.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez monsieur, je ne suis qu'un simple jeune homme qui viens d'avoir la chance du siècle en ayant une bonne main au poker, dis-je en haussant les épaules.
Ils ont l'air de penser que je suis un homme alors je vais les laisser le croire. Le balourd me prend par le col et s'apprête à ma frapper, une mèche de cheveux roux s'échappe de ma capuche, il fixe la mèche et me regarde avec un mélange d'incompréhension et de fureur.
- C'est toi cet enfoiré qui fait le tour des bars depuis 3 mois pour dépouiller les honnêtes gens ?!
Je grimace à la mention du mot « honnête », même un voleur est plus honnête que lui.
- Des honnêtes gens ?? je tourne la tête et cherche du regard, je n'en vois pas ici je vous demanderais de leur présenter mes excuses si vous les voyez et qu'ils ont été victimes de mes ruses.
- Oh toi petit en****, j'vais t'faire bouffer tes cartes.
Il essaie de me frapper mais plus rapide et plus fine je m'échappe en lui assénant un coup à la jugulaire je sors du bar avec mon pactole en poche et cours dans les rues boueuses de la ville. Je tourne encore et encore, évite des passant bourré, je tourne dans une ruelle qui se révèle être une impasse, je me retourne, le balourd était là, essoufflé.
- Je te tiens enfin, haah haah, il s'approche ;
- Ecoute on peut toujours parler entre adultes non ? demandais-je en reculant jusqu'au mur.
- Nan on va pas parler ! j'vais te tabasser et récupérer mon pognon ! il se rapproche dangereusement.
- Pas besoin d'en venir aux mains, je senti mon poignard dans ma poche arrière et l'attrapa avec un soulagement indescriptible, écoute si tu veux ton argent je peux juste te le rendre, ma main s'enroula autour du métal froid et rassurant du poignard.
- J'vais t'crever ! il se jeta sur moi près à me tuer.
- Je suis navrée... fallait me laisser partir... quand sa gorge se trouva à portée de mon arme je la plantai avec force et sans hésitations.
Le balourd se tenait la gorge en poussant des râle d'agonies, je me retrouve à présent recouverte de sang, je me retourne et le regarde dans les yeux, persuadée qu'il est mort, mais ce dernier luttait encore et se stop en croisant mon regard, chose qui ne s'est pas produit de la soirée, il semble abandonner toutes luttes et se laissa mourir, prise de surprise, je cache mes yeux et part loin de son corps en train de refroidir. Quelques minutes plus tard déjà bien loin de cette scène j'entends un cri de femme et un bourdonnement qui ressemble à une foule en train de chuchoté et s'afférer près du corps. Le soleil va se lever je dois rentrer.
POV céleste :
La nuit fut longue, j'entends au dehors des gens s'amasser devant la porte de l'observatoire, à peine 1 minute plus tard Eudes entre un peu affolé et hésitant comme s'il avait peur de m'annoncer la nouvelle.
- Eudes que se passe-t-il donc ?
- Je... eum.. et bien ma reine c'est délicat à dire...
- Parle donc enfin je ne vais pas te manger ! il hésite encore, EUDES !
- Désolé votre majesté ! C'est que c'est quelque chose qui ne s'est pas produit depuis longtemps... un... un meurtre a été commis cette nuit dans les rue de la ville.
- Un meurtre dis-tu ? je garde mon calme, avons-nous attraper le meurtrier ?
- Non ma reine.
- Avons-nous une description du meurtrier ou savons nous qui il est ?
- Et bien les témoins sur place disent qu'il s'agirais d'un jeune homme à la carrure peu imposante et qu'il serait roux, nous avons retrouvé des cheveux sur le corps de la victime. Les habitants lui auraient trouvé un surnom.
- Intriguée j'attends l'information, et quel est-il ?
- Ils l'appellent le renard rouge.
- Et bien ils sont fort inventifs, préviens la garde d'envoyer des soldats par groupes de 3 ou 4 la nuit, cela devrait calmer le peuple.
- Vos désirs sont des ordres altesse.
- Bien tu peux partir, je retourne à mes calculs. Il reste là où il est. Aurais-tu autre chose à me dire ?
- Et bien il semblerait que le prince Hélios ne soit pas sorti de sa chambre depuis la cérémonie d'hier.
- Haaaahhh très bien je vais le voir, retourne à tes occupations Eudes.
- Bien ma reine.
- Et par pitié décide toi à m'appeler, ma reine, votre altesse ou votre majesté.
- Oui votre altesse.
Je pars en direction du palais du prince, monte les escaliers et tourne dans les différentes bifurcations en direction de la chambre d'hélios. Une fois arrivé dans le couloir qui mène à sa chambre je vois deux servantes chuchoter entre elles avec un air inquiet sur le visage et des bassines d'eau dans les mains.
- Que diable se passe-t-il ici !
- Votre Altesse ! elle semblait effrayée et sa révérence maladroite, c'est le prince, il refuse de laisser entrer qui que ce soit !
- Retournez à vos postes je m'occupe de ça.
Elles firent à nouveau une révérence et partirent précipitamment. J'entre dans la chambre, elle est sens dessus dessous, Hélios était sur son lit à déchirer un coussin.
- Hélios ?
- Hmm ?! il se retourne rapidement et je peux voir de la haine sur son visage et du dégout dans ses yeux, Qu'est-ce que tu fais là !?
- Ce que je fais là ? et bien je viens voir mon petit frère, le 2e prince, parce qu'on m'a annoncé ce matin qu'il n'était pas sorti depuis mon couronnement.
- Vas t'en ! je ne veux pas te voir !
- Et pourquoi donc ?
- PARCE QUE TU AS PRIS SA PLACE !
- Hein ? Je suis dans l'incompréhension la plus totale, que veux-tu dire par là ?
- CE N'ETAIS PAS TOI QUI AURAIS DU ETRE A GENOUX DANS L'EGLISE A PRONONCER TES VŒUX DEVANT L'ARCHEVEQUE !
Fin du chapitre 3
Le saviez-vous ?
Le valet de la reine devait toujours rester collé à elle du lever au coucher de celle-ci.
N'hésitez pas à laisser des commentaires je souhaite avoir des critiques constructives comme je débute ^^
By iferia
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La Dernière Ruse du Renard
FantasyDécouvrez l'histoire de Céleste d'Astaroth reine tout juste couronnée, devenant le renard rouge une fois la nuit tombée. Après avoir contracté une maladie incurable elle décide d'entreprendre une quête pour trouver un remède légendaire, une histoire...