Chapitre 12// Ogres et Corbeau

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Je roule sur le côté pour esquiver la massue de l'ogre et me relève rapidement en tentant de reprendre mon équilibre. Maintenant que je suis repérée impossible de repartir comme si je n'avais rien vu et continuer mon chemin vers Orion. Je grince des dents en pensant que je vais devoir me battre pour rien.

L'ogre à la peau verte grisâtre qui à tenter de m'écraser reprends sa massue et tourne la tête pour retrouver ma direction, je dégaine mon épée et me tiens prête pour ce qu'il va suivre. L'ogre me voyant enfin pousse un puissant grognement et se met à courir dans ma direction de son pas lourd. J'attends le dernier moment, le moment où il a trop d'élan pour s'arrêter ou faire demi-tour dans sa course effrénée. Quand il est à environ deux mètre de moi et qu'il lève à nouveau son gourdin pour me frapper, je me jette sur le coté et après une autre roulade je lui sectionne les tendons des chevilles, cette blessure lui faisant perdre l'équilibre je cours à nouveau vers lui pour lui planter mon épée dans son dos exposé mais je me retrouve projeter contre les arbres qui bordent la lisière de la clairière.

J'ai la tête qui tourne, le dos en feu et je crache du sang. J'essaye de me remettre debout et je vois devant moi, l'iceberg, en train de se battre contre l'ogre qui m'a sûrement fait volé dans le décor de la sorte. Je me relève rapidement et me place à ces côtés.

Il va falloir faire équipe sur ce coup si l'on ne veut pas mourir ! criais-je par-dessus les grognements de notre attaquant.

Bonne idée ! répondit-il, je retiens celui-là pendant que t'achèves l'autre ! Une fois qu'il n'en reste plus qu'un tu reviens pour attaquer celui-ci par derrière ! Tu t'en sens capable ?

Le fait qu'il me réponde m'a tellement surprise que je reste figée un instant à ma demander si c'est bien qui a parlé ou si c'est mon esprit embrouiller qui entends des choses. Puis je me reprends et lui réponds d'une voix qui se veut assurer malgré la panique que la situation actuelle provoque en moi. Je fini par répondre.

Je reviens vite ! Ne meurt pas tout de suite ! J'aurais bien du mal seule. Lui criais-je en courant vers l'ogre qui se débattait au sol pour se relever.

Je m'approche de lui, épée à la main prête à lui donner le coup de grâce, je saute et lui arrive sur le dos, il se débat, gesticule, et essaie de m'attraper alors que je suis sur son dos.

Désolée mon grand, il semblerait que ce n'étais pas votre jour de chance.

Je lève mon épée au-dessus de ma tête la pointe dirigée vers le cœur du monstre. Sans y réfléchir deux fois je l'abats avec force et vitesse dans son dos, et la seconde d'après l'ogre ne bouge plus d'un pouce et pousse son dernier soupire.

Je récupère mon épée trempée de sang et me tourne vers le deuxième ogre, durant une seconde je me demande si j'ai vraiment besoin d'y retourner, si je ne peux pas fuir, si je ne peux pas échapper à la fureur d'un deuxième monstre mangeur d'homme. Et je me résigne, je vois l'homme qui se bat encore contre lui, il m'a servi de bouclier pendant que je me remettais de mettre faite projeter sur les arbres, je ne peux pas le laisser, je paye toujours mes dettes, et il a déjà l'air à bout, ses coups son moins précis, de la sueur perle sur son front. Je cours donc en direction du deuxième ogre.

Je lui sectionne aussi les tendons des chevilles pour atteindre son cœur, il vacille et tombe à genoux, mais il peut toujours utiliser son gourdin, je lui sectionne donc les poignets avant qu'il n'abatte son arme sur Iceberg. Une fois celle-ci au sol je lui plante mon épée dans le cœur comme son compagnon, et après quelques secondes tout sur corps bascule vers l'avant et le fracas que fait son cadavre en touchant le sol résonne dans le silence assourdissant de la clairière.

La Dernière Ruse du RenardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant