Le Cadeau Des Dieux - La destinée du roi

- Chapitre 58 -

Les festivités pour le mariage du roi et de la reine continuèrent encore, même après le lendemain de l'union. Puisqu'il s'agit le mariage du roi, la tradition dans leur royaume voulait que les festivités duraient plusieurs jours, même plusieurs semaines, de plus, tous étaient d'humeurs à fêter, montrer leur joie pour leur roi, leur reine qu'ils avaient fini par l'aimer. 

Pour l'instant, Thoralf voulait que tous profitèrent des festivités avant la cérémonie de servitude, de loyauté après les festivités. La tradition voulait, que le peuple, les jarls voisins devaient prêter allégeance à leur nouvelle reine. De plus, la reine aurait droit à des cadeaux, tout dépendra du statut, la richesse de celui qui plierait le genoux. Mais pour ce qui était des guerriers, elle devra leur offrir en retour, le bracelet de loyauté.

Pour l'instant, Aëla n'était pas au courant pour cette tradition et Thoralf devait impérativement lui en faire part, il n'avait pas eu le courage, le temps de la prévenir craignant sa réaction. Il sut que c'était une épreuve dure, compliquée qui demanda un grand sérieux. Car, beaucoup qui plieraient le genoux seraient des personnes qu'elle connaissait, des personnes qu'elle aimait. Alors en tant que reine, elle devra agir comme tel, avec sérieux, car la connaissant, elle serait fidèle à elle-même, bien qu'il aimait tant sa bonté, sa générosité.

Thoralf quitta les festivités des yeux un instant pour regarder sa tendre femme, dont cette dernier eut les yeux rivés sur les festivités, elle regarda avec attention en riant, car Eirik et Haakon se défier au bras de fer sous les encouragements des témoins, elle rit surtout aux paroles des guerriers, ces derniers se gênèrent pas à décourager l'autre, se donner des insultes. 

Il eut un sourire quand il la vit ainsi, il se mit à lui caresser tendrement la joue avec son doigt la faisant réagir, elle quitta les deux guerriers des yeux pour le poser sur son tendre époux, elle se mit à rougir fortement quand elle remarqua qu'il la regardait avec amour, avec tendresse.

- Qui a-t-il ? Demanda-t-elle avec un sourire.

- Je t'aime, commença-t-il par lui dire les yeux rivés sur ses lèvres qu'il eut l'envie dévastatrice de les dévorer tout en caressant son menton avec son doigt.

- Je t'aime aussi, répondit-elle avec un large sourire rougissante en prenant sa main pour entrelacer leurs doigts.

- Je dois te faire part de quelque chose mon amour, se lança-t-il retrouvant son sérieux.

- Dis-moi ? Tu peux tout me dire à présent, l'encouragea-t-elle à continuer l'écoutant avec sérieux.

- Tu es reine à présent et tu auras des responsabilités, tu seras confrontée à beaucoup d'étapes.

- Oui je le sais et je suis prête à les affronter parce que c'est mon devoir mais surtout parce que tu seras à mes côtés, dit-elle retrouvant un sourire.

- Toujours et à jamais, promit-il en embrassant tendrement sa main sans la quitter des yeux.

- Alors dis-moi ce que tu attends de moi mon aimé ?

Quand il entendit ce doux surnom sortir de ses lèvres merveilleuses, il retrouva un sourire car il aimait l'entendre l'appeler ainsi, un rêve qui fut réalisé, comme devenir sa reine, et bientôt, elle lui donnera très vite un enfant. Tenant sa main, il l'embrassa avec douceur en la regardant avec tendresse qui la fit rougir.

- Ne sois pas si mystérieux, dis-moi, demanda-t-elle sous un rire pour le faire réagir.

- Très bien, d'ici peu, tu passeras l'étape de loyauté, d'allégeance.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Ça se passera ici à la salle du trône et d'ici quelques semaines le peuple, les guerriers et Jarls voisins viendront ployer le genoux pour te jure allégeance.