Le Cadeau Des Dieux - La destinée du roi

- Chapitre 12 -

Deux semaines plus tard, Aëla accomplissait ses tâches sous l'œil attentif du roi. Elle s'occupait des volailles, le tissage des vêtements. Elle ne comprenait pas pourquoi il gardait un œil surelle chaque instant. Elle vint même à se demander si on ne se plaignait pas de son travail, si elle avait commis une erreur. Elle n'osait pas le demander à son maître craignant de le mettre encolère, bien qu'il resta proche d'elle.

S'il restait à la surveiller, c'était pour s'assurer que personne ne s'en prit à elle. Bien qu'aucun d'autre meurtre n'avait été commis, il restait sur ses gardes gardant chaudement dans son esprits les présages de la Völva.

Plus il la regardait, plus il veillait sur elle et plus il commençait à s'attacher à elle. Il aimait voir sa naïveté, son courage aux regards haineux et de dégoût chez les femmes, mais il aimait avant tout sa curiosité. Il vit dans ses yeux qu'elle apprenait des chose sur son peuple chaque jour.

Il sentit qu'il était sur la bonne voie, qu'il faisait un pas chaque jour pour gagner son amour. Il pouvait voir qu'il avait gagné sa confiance, il en était heureux. Pour lui, ce n'était qu'une question de temps. Or il commençait à souffrir de son désir ardent, féroce qu'il ressentait pour elle. Il rêvait d'elle chaque nuit, car il n'avait pu oublier les visions de lui. Chaque nuit dans ses rêves, il la goûtait, il la possédait. Il se réveillait au beau milieu de la nuit quand il sentit une érection douloureuse. De plus, son odeur envahissait ses appartements et cela ne l'aidait absolument pas.

Tous avaient compris que la jeune Aëla comptait pour le roi, comme Erina au prince ; ce qui était juste. Tous avaient enregistré qu'il était préférable pour eux de ne jamais poser les mains sur elles, et cela grâce aux regards menaçant de leur roi.

Des murmures couraient au grand Skáli, certains et certaines étaient persuadés que les deux esclaves étaient les amantes des souverains. Et cela fut arrivé aux oreilles de Asta.

Cela enragea la servante, car il ignorait ou bien il se moquait des regards que lui donnait cette dernière. Elle ne pouvait supporter qu'une autre femme qu'elle partage sa couche. Elle avait reçu la visite de son père, car ce dernier constatait que le plan de sa fille ne fonctionnait pas ; que surtout elle n'attendait toujours pas d'enfant.

Quand elle lui avait fait par que le roi était obsédée par son esclave, son père lui avait supplié de renoncer. Or Asta n'avait pas renoncé, elle était tellement enragée qu'elle voulait faire payer à Aëla de lui avoir volé sa place.

Elle voulait la briser, lui faire comprendre où se trouvait la place de la jeune esclave. Elle avait quelque chose en tête, cela lui importait peu si elle aurait droit à des représailles venant du roi. Elle était sûre d'une chose, qu'il ne pouvait la tuer pour si peu ; bien qu'elle serait punie. Mais elle aurait au moins satisfaction, l'esclave serait moins attirante. Après, elle devait trouver une occasion en or pour gagner sa couche juste une nuit.

Après qu'elle eut fini sa tâche, Aëla suit son maître sous son ordre. Elle s'inquiéta énormément pour sa sœur. Elle ne la vit presque pas depuis ces deux semaines. La seule fois où elle pouvait la voir était au cuisine, or quand elle y pénétrait sa sœur sortait escortée par le prince. Elle ignora comment sa sœur se sentait, si le prince était bon avec elle comme prétendait le roi. Cela empêchait de dormir la jeune femme, cela lui coupait même l'appétit tant qu'elle était inquiète.

Bien sûr, cela ne passa pas inaperçu chez le roi. Il constata qu'elle manquait de sommeil, d'appétit, qu'elle avait même perdu du poids. Cela commença même à l'inquiéter.

Excepté sa sœur, Aëla vit au centre de la ville que tous préparèrent un événement, une fête très important pour le peuple. Elle avait questionné son maître et elle avait découvert une nouvelle fête, le Sigrblót₂. Elle avait vu des chariots avec de grandes statuettes, des couples.